Film culte des années 70, Mondwest renaît en haute définition remasterisée chez Aventi et sortira en rayon le 3 avril. L'oeuvre de science fiction de Michael Crichton se laisse redécouvrir avec plaisir mais sans bonus.
En 1983, un parc d’attractions réputé propose aux touristes décidés à dépenser 1000$ par jour de passer leurs vacances dans l'un des trois univers recréés pour l'occasion : western, monde romain ou époque médiévale. Des époques peuplées de robots humanoïdes ou répliquant la faune environnante (chevaux, serpents, etc) qui donnent le change aux touristes tout en permettant aux vacanciers de vivre rêves, aventures et fantasmes à travers des scènes scriptées et jouées par les machines.
Tout semble faire parfaitement illusion lorsqu'un incident survient chez les cowboys : un touriste se fait mordre par un serpent robotisé, chose impossible en théorie et contraire à la programmation du reptile. Tandis que les nouvelles inscription au séjour sont suspendue, les vacances en cours sont alors sous étroite surveillance par les équipes d'ingénieur du site qui perdent progressivement la maîtrise des robots qui se montrent de plus en plus agressifs envers les humains.
En 1974, le futur c'était pour 1983. Et cette première réalisation Michael Crichton qu'est Mondwest dépeint un futur plutôt crédible pour l'époque et toujours étonnant de nos jours puisque l'auteur visionnaire imaginait déjà à travers son récit le tout premier virus informatique. Principalement axé sur l'univers des cow-boys, le film donne à Yul Brynner le même ton grave et la même tenue que dans les 7 mercenaires, apportant au cow-boy toute l'autorité qu'on lui connaît. L'aura et le charisme de l'acteur apportent au film une dimension dramatique qui enrichit le récit et fait oublier le jeu d'acteur plutôt pauvre de Richard Benjamin heureusement soutenu dans ses efforts par James Brolin tandis que Dick Van Patten apporte un peu de légèreté et d'humour.
Conclusion
Le transfert sur support Blu-ray de ce film culte est une bénédiction. efficacement remasterisé pour un film de cet âge, il permet de redécouvrir dans les meilleures conditions possibles un des films de science fiction les plus marquants des années 1970. L'image restaurée est propre malgré des artefacts pelliculaires, la piste audio a été spatialisée (musique) et l'encodage général est suffisamment propre pour prendre du plaisir. Si le film est daté par sa mise en scène, l'histoire reste flattée par cette restitution haute définition des plus correctes.