Mission Impossible : Protocole fantôme

L'histoire:
L'agent secret Ethan Hunt et toute son équipe de IMF sont "désavoués" suite à l'explosion du Kremlin. Accusés à tort, Ethan Hunt et son équipe ne peuvent compter que sur eux-mêmes et quelques gadgets pour prouver leur innocence en démasquant le véritable coupable.

Critique
Mission Impossible était un thriller d'espionnage au suspense haletant, brillamment orchestré par Brian De Palma, ne comportant que trois séquences d'action mais Ô combien mémorables.

Mission Impossible 2 était une sorte de James Bond survitaminé par les ralentis de John Woo. Toutes traces de scénario, suspense, crédibilité étaient passées à la trappe.

Mission Impossible 3 de J.J Abrahams était considéré par beaucoup comme un épisode de série télé fortuné, à juste titre. L'enjeu du scénario n'était pas à la hauteur, ni le méchant qui était trop peu visible pour être menaçant. Les scènes d'action étaient nombreuses mais aucune ne reste dans les mémoires.

Enfin arrive le petit dernier, Mission Impossible: Protocole fantôme. Le film qui réconcillie les fans du Mission Impossible de De Palma, et les amateurs du Mission Impossible 2 de John Woo. Le réalisateur Brad Brid (Les Indestructibles) a réussi à trouver un bon équilibre entre thriller d'espionnage et film d'action, avec une histoire en trois actes idéalement dosée, évitant les longueurs inutiles. Les moments de tension et suspense du premier ont été réinjectés dans le scénario (la scène au Kremlin, ou encore celle de Dubaï). L'action et le spectaculaire sont conservés ( l'escalade de la tour de Dubaï, la scène de la tempête de sable, ou encore la séquence finale dans un parking automatique). Le tout est saupoudré d'une touche d'humour grâce à la présence de Simon Pegg.

La mise en scène impressionne, notamment grâce aux scènes tournées en IMAX, qui sont à couper le souffle. Les plans sont magnifiquement composés, dont un en particulier qui rend un discret et bel hommage à Hitchcock, le maître du suspense (le plan en plongé totale de Tom Cruise escaladant la façade de la tour la plus haute du monde).
 
Enfin le casting s'avère solide, avec de nouveaux venus comme Jeremy Renner, Paula Patton pour l'atout charme,  et Simon Pegg pour l'humour. Tom Cruise reste égal à lui-même. Enfin Michael Nyqvist qui joue le méchant, est parfaitement menaçant. Dommage que son temps de présence à l'écran ne soit pas plus étendu.

Conclusion
Mission Impossible : Protocole fantôme, est sans aucun doute le meilleur Mission Impossible depuis longtemps.  

Le film occupe 36 GO sur un disque de 50 GO, encodé en AVC avec un Bitrate moyenne de 26 Mpbs, au format 2.40:1 respecté. L'image a tous les atouts pour être un top démo.

À commencer par une compression invisible, des noirs profonds. L'image est naturellement détaillée, précise à chaque plan du film. Tout en conservant une fine couche de grains pellicule, en tout point fidèle à l'image en salle.
Les couleurs sont également à la fête, que ce soit la froideur de Moscou, les couleurs chaudes du désert de Dubai, la vie nocturne de l'Inde...C'est un festival de couleurs qui attendent les rétines les plus exigeantes.

À noter que tout le film est au format 2.40:1, le réalisateur a choisi de ne pas conserver le format IMAX de certaines scènes comme c'était le cas pour la diffusion du film dans les salles IMAX. Sûrement pour éviter le changement de format durant le film comme c'était le cas pour le Blu-Ray de The Dark Knight.

Tout comme l'image, le son est également d'une qualité irréprochable grâce à la VO en Dolby True HD 7.1 24 bits (la VF n'est qu'en Dolby Digital 5.1).
Le mixage est parfait, totalement immersif, aussi bien durant les scènes d'action où cette piste HD envoie du très lourd, utilisant de manière intelligente et efficace les différents canaux ainsi que le caisson de basses. Les moments "calmes" bénéficient également de l'efficacité de cette piste HD, où chaque canal est employé pour distiller subtilement chaque bruit, chaque note de musique, chaque respiration, ou murmure, pour une immersion totale et spectaculaire.