The caller

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The caller
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
30/05/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Robert Bevan
Scénaristes
Sergio Casci
Compositeur
Unkle, Aidan Lavelle
Edition
Standard
DureeFilm
89
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Une jeune femme reçoit de mystérieux coups de téléphone en provenance d’une autre époque.

Critique subjective :

Nous parvenant directement en vidéo, The caller (2011) est le deuxième long-métrage réalisé par Matthew Parkhill, huit ans après Attraction fatale (Dot the I).

Tourné à Puerto Rico (sans doute pour des raisons fiscales, le décor n’étant jamais exploité), The caller possède néanmoins une distribution hollywoodienne. On remarquera au passage que le directeur de casting a un faible pour les acteurs ayant tourné dans des histoires de vampires et de loups-garous. On retrouve ainsi Stephen Moyer (le Bill Condon de la série True Blood), Rachelle Lefevre (Le loup-garou du campus, Twilight 1 et 2) et Luis Guzman (qui, lui, possède simplement une pilosité développée, mais ça compte aussi).

Et l’histoire dans tout ça ? Et bien non, malgré les apparences, il ne s’agit pas d’un abonné Orange tentant de joindre son SAV mais d’une jeune femme, Mary, doublement harcelée. D’un côté, son ex-mari, une grande courge avec des faux airs de Lou Ferrigno, ne fait rien qu’à l’embêter (on le comprend, il n’a pas eu la garde du chien). De l’autre, une folle n’a de cesse de lui téléphoner. L’argument fantastique, c’est que la folle en question prétend l’appeler depuis le passé, ce qui est vrai.

Fonctionnant sur le principe du paradoxe temporel, The caller possède un certain esprit Quatrième dimension. Le hic, c’est que le concept, aussi intéressant soit-il, est ici très mal exploité. Un constat d’autant plus évident pour qui a vu Fréquence interdite, métrage que The caller pompe allègrement (on frise parfois le plagiat pur et simple). A croire que le scénariste n’a pas du aller à l’école, sinon il aurait appris combien c’est mal de copier. Bancal, laborieux et répétitif (préparez-vous à entendre deux cent fois l’agaçante sonnerie d’un antique téléphone à rondelle), le métrage multiplie les scènes d’une platitude confondante (des gens qui parlent dans un combiné) avant de nous balancer un climax slasherisant ridicule et un final … téléphoné. Formellement, The caller est aussi très pauvre. La mise en scène n’a aucun panache, les filtres saumâtres piquent les yeux (seul Soderbergh a du aimer) et l’abus de jump scares a tôt fait d’agacer.

Verdict :

L’accroche du film nous le dit : mieux vaut ne pas répondre à certains appels. Pour The caller, on va laisser sonner …

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Une restitution de qualité médiocre. En dehors des éléments strictement imputables au directeur de la photographie (filtres jaunâtres immondes), le master présente aussi des défauts purement techniques, à commencer par une définition perfectible et un encodage envahissant (halos compressifs à foison). Autant dire que l’on s’attendait à un rendu plus exigeant, a fortiori pour de la haute définition.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne

Une qualité technique loin d’être faramineuse. En VO comme en VF, le 5.1 DTS HD master audio fait assez peine à voir (enfin à écouter). Le rendu est frontal, un brin criard et manque sacrément de rondeur. Pas fameux donc. La version française est à fuir en raison de doublages assez catastrophiques.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 1 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Bande annonce (1 minute) : Un supplément dont il faudra se contenter.