Blanche Neige

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Mirror, Mirror
Genre
Pays
USA
Date de sortie
15/08/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Brett Ratner, Bernie Goldmann et Ryan Kavanaugh
Scénaristes
Melisa Wallack, Jason Keller et Marc Klein
Compositeur
Alan Menken
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
105
Support
Critique de Emmanuel Galais
Lorsque son père le roi meurt, Blanche-Neige est en danger. Sa belle-mère cruelle et avide de pouvoir, l’évince pour s’emparer du trône. Lorsque la jeune femme attire malgré tout l’attention d’un prince aussi puissant que séduisant, l’horrible marâtre ne lui laisse aucune chance et la bannit. Blanche-Neige se réfugie alors dans la forêt.

Tarsem Singh n’est pas un inconnu dans le métier, loin de là ! Il fut notamment réalisateur de seconde équipe sur « L’étrange histoire de Benjamin Button » de David Fincher. Il réalisa aussi « Immortels » avec Henry Cavill. Avec une vision parfois décalée, ce réalisateur s’est donc attaqué à l’un des contes les plus noirs, mais aussi le plus emblématique de l’œuvre des frères Grimm. Prenant le parti d’en faire une œuvre parfois loufoque, principalement destinée à un public jeune et pas forcément trop regardant, le réalisateur n’hésite pas les contre-pieds comme celui de faire des nains des hors-la-loi se faisant passer pour des géants afin de détrousser les nobliaux qui auraient la malchance de les croiser, ou encore en faisant passer l'histoire de la pomme comme un petit détail. Se portant sur une esthétique assez soignée, il faut bien le dire, la réalisation est assez fluide et se laisse regarder sans trop de difficultés, principalement lorsqu’il s’agit des passages concernant la reine, qui étonnamment, ne jurent pas trop par rapport au traitement de l’histoire et à la vision que le réalisateur souhaite donner.

Et c’est d’ailleurs l’esthétique qui sauve l’ensemble. Car si l’on excepte la surprise d’une Blanche-Neige aux sourcils particulièrement fournis que l’on a l’impression de voir Emmanuel Chain, jeune fille, l’ensemble assure une cohérence non négligeable. Soucieux de s’adresser à un public jeune, le réalisateur et ses scénaristes ont donc décider de garder un esprit naïf à l’histoire en y introduisant des personnages tendres, mais aussi burlesques, tels que les gardes, ou encore les nains eux-mêmes. Et même si les comédiens se freinent un peu, on ne peut éviter les inévitables blagues pas drôles, les grimaces spécifiques aux personnages interpréttés par des nains.  

Le revers de la médaille, c’est que malgré les interprétations impeccables de Lily Collins (Fille de…) et de la star Julia Roberts (Le nuits avec mon ennemi), le film finit par s’embourber dans une loufoquerie, qui a un peu tendance parfois à rappeler les pénibles adaptations télévisuelles de ces contes, où les acteurs de seconds rôles ne cessent de faire des grimaces pour tenter d’arracher un sourire, aux enfants que l’on occupe entre la dinde et la buche pendant les fêtes de fin d’année. Un choix qui peut, au fil de l’histoire, épuiser les parents et à la longue la famille complète. Car si le réalisateur a choisit la simplicité dans sa narration, les personnages sont laissés littéralement de côté pour n’en garder que la croûte en oubliant que le plus savoureux reste la chaire. Un manque de finesse maladroit qui devient rapidement un handicap pour garder l’attention du spectateur, quelque soit son âge.

En conclusion, cette adaptation qui s'adresse principalement à un jeune public, prend le parti de traiter le conte de manière naïve et burlesque. Une idée qui ne manque pas d’intérêt, mais qui s’essouffle très vite par une manque de rigueur dans la construction des personnages.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Du côté de l’image, rien à dire ! Le contrat est remplie et bien remplie, avec des couleurs brillante et des contrastes qui donnent une bonne profondeur à l’ensemble. Avec parfois quelques bonnes surprises, notamment les décors et les costumes très acidulés bénéficie d'un très beau rendu et d'une lumière parfaitement mise en valeur par le transfert sur le support Blu-ray.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance. Sans faire dans l‘excès  la piste sonore fait des merveilles avec une belle spatialisation, une dynamique assez bien équilibrée et un surround assez discret pour ne pas se faire trop lourd.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le film étant dédiée à la costumière Eiko Ishioka, il était normal de retrouver dans la making of de 12’ une section qui lui rende hommage. Le reste du contenu est finalement assez conventionnel, mais reste complet pour si peu de temps.

Suivent un ensemble de scènes coupées qui viennent confirmer que le réalisateur souhaitait jouer la carte de la loufoquerie.

Puis une interview de Lily Collins qui revient sur sa jeune carrière, mais aussi sur le travail du réalisateur tel qu’elle l’a perçu.

On finit par un cours de danse sur la chanson finale « I believe in love ».