Cendrillon 3 : Le sortilège de Cendrillon

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
26/09/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
DisneyToon Studios
Scénaristes
Divers
Compositeur
Joel McNeely
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
70
Support
Critique de Emmanuel Galais
Depuis plusieurs années les studios Disney, certainement en manque de nouveautés et de succès, se sont soudainement mis à créer des suites à leur plus grands chef-d’œuvre. Avec plus ou moins de panache. On se souvient du moyennement bon « Roi Lion 2 » et du terriblement désastreux « Bossu de Notre dame 2 ». La plupart sortis directement en DVD, mis à part deux exceptions que sont « Peter Pan 2 » et « Le livre de la Jungle 2 », deux long métrage très proche de l’histoire des premiers, mais insuffisamment consistant pour recevoir le titre de chef d’œuvre.

Ainsi donc, malgré le médiocrité de la plupart de ces suites, Disney continu d’en inventer. Et continu son travail de gangrène avec une troisième aventure de Cendrillon .

Hors donc cette fois ci l’intrigue consiste a redistribuer les cartes en supprimant tout ce qui avait été donné à Cendrillon. En s’emparant de la baguette de la Bonne Fée, Lady Tremaine s’empare d’un pouvoir qui lui permet d’ensorceler tout le monde à son profit. Oubliés les restes des intrigues du deuxième volume avec Anastasie amoureuse du boulanger, ou alors les leçons de protocoles et ainsi de suite.

Même l’animation a été remaniée de manière à coller un peu plus à l’original, avec des traits moins marqués, des couleurs moins tranchantes etc. Mais le résultat est encore une fois aux trente sixième dessous de son modèle. Navrant de naïveté, même pour des enfants. Les bases de l’histoire ne sont même pas respectées, on ne cesse de se demander où s’arrêtera le studio dans la production de ces sous-produits présentés comme de nouveaux chef-d’œuvre.

Ici, les deux demi-sœurs de Cendrillon semblent animées sous acide, la belle-mère est une sorte de transfuge de « Maléfique » (son sort est d’ailleurs honteusement copié sur ceux de la Belle aux bois dormants ») qui aurait couché avec Jafar, répliques comprises. Quand au prince, avec des dialogues proche du niveau zéro de l’originalité, il perd définitivement, ce qu’il lui restait de relief et de mystère, depuis « Cendrillon 2 »

Donc une suite encore bien inférieure à l’originale, voir même pire que le deuxième volume. On ne peut refreiner un bâillement quasi spasmodique au bout de cinq minutes de visionnage. On s’ennuie en famille, les chansons sont irritantes, le scénario pesant et sans aucun relief dans son ensemble. A oublier de toute urgence !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Le problème d’un Blu-ray de qualité c’est qu’il met en valeur les défaut du film d’animation. Et dans le cas de Cendrillon 2, le mot est faible. Les mouvements sont ceux d’un dessin animé de seconde zone qui sert à combler une grille de programmes, avec des mouvements rigides, des environnements peu soignés et des personnages reproduits façon Low Cost. On se rattrape tout de même sur le troisième volume « Le sortilège de Cendrillon », qui offre une animation plus soignée, avec des traits plus rigoureux. Si l’image est de bonne qualité l’ensemble est terriblement loin de satisfaire !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une bonne répartition dans l’ensemble des canaux, les films bénéficie d’un traitement de qualité. La musique ne se fait pas trop envahissante (heureusement !) et la dynamique de la bande son s’en retrouve grandie. La piste DTS 5.1 ne fait pas dans la surbrillance, et même si certaines voix sont un peu trop en avant, l’ensemble reste de qualité.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 15 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une Vie de Princesse
Bon alors dans la section bonus c’est du Disney pur jus, avec deux sections totalement inutiles, si ce n’est un aspect attendrissant : Une vie de princesse, dans lequel deux petites filles sont habillées dans le costume de leur princesse préférée et apprennent les rudiments de la vie de princesse. Totalement inutile si ce n’est celui de remplir la section.

Puis un reportage magnifique (c’est le mot) sur la musique. Alors comment dire ? Déjà, il faut avoir apprécié ces chansons irritantes qui semblent tout droit sortie de cartons de rebus des archives Disney.. Malgré tout le compositeur Michael Terreva y met tout son cœur pour nous dire à quelle point la musique change le point de vue d’un film (J’ose à peine imaginer, s’il n’y avait pas eu de musique !). Le meilleur étant la chanteuse blonde Brooke Allison qui resplendit de bonheur à l’idée de prêter sa voix à une chanson de Cendrillon, qui est un vrai modèle…

Et on finit donc avec le clip de la chanson du film, que du bonheur !