Contrebande

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Contraband
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
25/09/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Tim Bevan, Eric Fellner, Baltasar Kormákur, Stephen Levinson, Mark Wahlberg
Scénaristes
Aaron Guzikowski, Arnaldur Indridason, Óskar Jónasson
Compositeur
Clinton Shorter
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire
Chris Farraday est un ex contrebandier reconverti en installateur de systèmes d'alarme, avec une vie de famille rangée. Mais pour aider le jeune frère de sa femme, qui doit énormément d'argent à un petit dealer, Chris Farraday doit reprendre ses activités d'antan : passeur de marchandise en tout genre.

Critique
Contrebande
est le remake d'un film Islandais intitulé Reykjavík Rotterdam. C'est le premier film du réalisateur Baltasar Kormakur, qui était également acteur et producteur du film original. C'est un film action/arnaque en équipe, jouant dans la même cour que Ocean's Eleven, mélangé avec un soupçon de Fast five et L'agence tous risques.
En dehors du genre, Contrebande ne partage rien d'autre de commun avec les films cités. L'histoire est inintéressante et prévisible. Les scènes d'action sont filmées et montées sans réelle saveur, à la mode du moment, avec la caméra tremblotante, des plans cuttés toutes les deux secondes. Mais l'adrénaline n'est pas au rendez-vous. La violence graphique des scènes d'action s'avèrent totalement gratuite. La photographie offre une image contrastée et hyper saturée, et très granuleuse pour donner un côté 'sale" "brute" dans le style des films de Antoine Fuqua. Rien d'original.

Concernant la performance des acteurs, la grosse déception vient de son interprète principal Mark Wahlberg qui fait le minimum syndical, pourtant il est producteur du film. Malgré tous ses efforts: l'air menaçant, musculation, tatouages, une voix rauqueuse...Giovanni Ribisi n'est pas crédible en petit dealer dangereux.  Les bonnes surprises viennent de Kate Beckinsale, qui a pour une fois quelque chose à jouer, cela lui change de son personnage de la série Underworld. Et enfin, Ben Foster, un quasi inconnu du public français est réellement celui qui tire le film vers le haut.

Conclusion
Contrebande est un film d'action/arnaque de plus. Facilement oubliable.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
L'image est encodée en AVC au format 2.35:1 d'origine respecté. Le Blu ray retranscrit parfaitement la photo du film qui est volontairement sombre et granuleuse. Qu'on se rassure, la définition est excellente, l'image est précise, hyper contrastée. Les nombreuses scènes sombres ne posent pas de problème au niveau des noirs, ni au niveau de la compression. Le codec AVC associé à un fort Bitrate y sont pour beaucoup dans la qualité de l'image.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Bonne
Comme d'habitude, la VO est en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, tandis que la VF est en DTS 5.1 standard. Le choix se porte naturellement sur la VO HD pour une écoute de qualité.
La piste HD est destinée clairement à nous en mettre plein les oreilles, avec du très gros son, et une utilisation fréquente des Surrounds et surtout des basses. Le résultat est une réussite.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Scènes coupées : elles sont au nombre de douze.

- En secret : Le making of de Contrabande : un making of formaté avec des extraits du film, les interventions des acteurs, producteurs, et réalisateur, et les images des coulisses du tournage. Le tout est très lissé, tout le monde se met d'accord pour vanter le talent de Mark Wahlberg, la star et le producteur du film.

- Facteur réalité : les cascades et l'action de Contrabande : une featurette consacrée aux scènes d'action du film. Les différents protagonistes insistent sur le fait que les cascades ont été réalisées pour la plupart pour de vrai sans trucages numériques.

- Commentaire audio du réalisateur Baltasar Kormakur et le producteur Evan Hayes: le commentaire de nos deux protagonistes n'offrent pas de temps mort, même s'ils donnent l'impression de s'ennuyer. Mais malgré tout,  ils révèlent assez d' anecdotes, et d' informations sur le tournage des scènes pour garder l'intérêt du spectateur.