Men in black 3

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
24/09/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Walter Parkes et Laurie MacDonald
Scénaristes
Etan Cohen
Compositeur
Danny Elfman
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
106
Support
Critique de Emmanuel Galais
Boris l’animal, un dangereux extra-terrestre que K avait emprisonné après l’avoir mutilé d’un bras, s’est évadé et a décidé de se venger en remontant le temps, afin de tuer K, avant le jour fatidique. Pour sauver son Co-équipier, J doit alors aller à sa rencontre en 1969.

Un troisième volet réalisé plusieurs années après un deuxième remarqué mais moins apprécié que le premier, cela soulève bon nombre d’inquiétudes en tout genre. Et les fans surtout, redoutent une évolution parfois mal contenue suite à une évolution technique grandissante. C’est un peu le cas de ce troisième volet où la technique offre des possibilités encore plus remarquables que dans les premiers volets. Tout y est : « plus grand, plus beau et plus haut » , pourtant tout y est aussi plus épuré, plus soigné et parfois même plus humble. A commencer par les décors du QG des Men in Black, épuré a l’extrême pour lui donner un aspect plus gigantesque mais moins tape à l’œil, une manière pour le réalisateur et son équipe de ne pas en mettre plein les yeux, pour masquer un scénario un peu bancale.

Car justement ce n’est pas le cas, le scénario est loin d’être bancal, bien loin de là ! Assez proche des premiers épisodes, il offre une trame qui n’a pas à rougir de ses grandes sœurs. Ici la part belle est donnée au personnage de J interprété par Will Smith, qui doit aller rechercher dans le passé de son Co-équipier les moyens de le sauver. Une trame qui offre des possibilités comiques narratives évidentes. Et les scénaristes s’en donnent à cœur joie, particulièrement lorsqu’il s’agit de jouer sur les barrières de l’époque liées à la couleur de peau, la scène de l’ascenseur lorsque J arrive en 1969 est d’ailleurs assez réussit. Au-delà de ça, si le deuxième volet pêchait par la surenchère de blagues autour des créatures extra-terrestre, à l’instar de Franck le chien, qui plombait plus qu’il n’amusait au final, ici, on se rapproche des deux agents et particulièrement des liens qui les unissent.

Et c’est une très bonne idée, car la réalisation pointilleuse et inventive de Barry Sonnenfeld s’en retrouve du coup grandie. Avec moins de scènes spectaculaires mais plus inspirées comme celle de la course-poursuite en moto MIB délirante et parfaitement bien rythmée, le réalisateur parvient à garder un rythme de croisière soutenue, qui évite les longueurs, y compris dans le final chargé, d’un seul coup, en émotion.

Will Smith (Le suis une légende) en maitre de cérémonie s’en donne à cœur joie. Porté par un capital sympathie évident et des projets moins ambitieux ces dernières années, le comédien semble retrouver ses marques assez aisément et donne une prestation amusante et inspirée avec un plaisir évident de retrouver les clés de la comédie. Même constat pour Tommy Lee Jones (Dans la vallée d'Elah), un peu plus vieillissant mais qui trouve toujours un plaisir aussi évident à jouer ce personnage d’agent sombre, dénué d’humour mais bourré d’humanité. La grande surprise vient tout de même de l’acteur Josh Brolin (True Grit) qui s’amuse à copier Tommy Lee Jones, mais à ne pas l’imiter pour lui donner un brin de naïveté supplémentaire pour rendre son personnage crédible. L’acteur est amusant dans le rôle de K jeune et semble y avoir prit beaucoup de plaisir.

Car en conclusion c’est le mot qu’il faut retenir de ce troisième volet : Le plaisir. Toute l’équipe semble s’être beaucoup amusé à revêtir une fois de plus les habits des Men In black et cela se voit quasiment à chaque plan. On prend autant de plaisir qu’ils nous en donne avec les péripéties de J, et la jeunesse de K. Les extra-terrestres, s’ils sont moins présents à l’écran n’en sont tout de même pas oubliés, seulement pour ne pas sombrer dans la surenchère, le réalisateur a préféré un scenario qui ne se laisse pas envahir par des créatures trop présentes. Une bonne idée qui fait de ce troisième volet une réussite.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Une image lumineuse et parfaitement tenue, avec des couleurs brillante et des contrastes qui donnent une bonne profondeur à l’ensemble. Avec de très bonnes surprises, notamment sur les contrastes entre les différentes époques du film, ou encore les environnements High-Tech qui bénéficie d'un traitement de couleurs et de luminosité remarquable, parfaitement mise en valeur par le transfert sur le support Blu-ray.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Arabe
Oui
Oui
Non
 
 
 
Danois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Une piste DTS-HD Master Audio, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance. L'ensemble des effets sonores est parfaitement bien répartie dans l'ensemble des canaux, même si parfois certaines voix sont un peu trop en avant, comme celle de Boris par exemple. L'immersion bénéficie d'une belle dynamique et la présence (enfin !) d'une piste DTS-HD Master Audio en VF est une marque supplémentaire de qualité.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section bonus, nous laisse, au contraire un petit goût mitigé, car elle souffle le chaud et froid en permanence. A commencer par le making of : "Partenaires dans le temps : Le tournage de MIB3" qui nous plonge dans les dessous du tournage, nous en apprend plus sur ce besoin de ne pas faire dans la surenchère, mais qui dans le même temps ne peut s’empêcher de se lancer dans l’effusion de superlatifs : « Will Smith est un génie ! », « Le génie de Barry Sonnenfeld », etc…

Même constat autour des la création des décors du film :"L'évolution du cool MIB en 1960 Vs Aujourd'hui", qui le bon goût de nous donner des informations sur le choix de ce QG plus épuré mais remarquablement grandiose. Qui lui aussi sombre assez rapidement dans le « Génie-géniale » un peu pesant !

Puis un jeu : "Trouve l'extra-terrestre" assez ennuyeux destiné au plus petits, histoire de les intéresser à la section bonus, mais qui sent un peu trop le remplissage.

Des scènes coupées, un inévitable bêtisier. et le clip de Pitbull "Back in time" qui viennent clore cette section bonus.

Pas forcément de quoi sauter au plafond, mais pas de quoi non plus crier au scandale !