I’ll be back qu’il disait le monsieur. Une phrase réellement prémonitoire si l’on compte le nombre d’éditions dont à fait l’objet Terminator 2 ou le premier volet, déjà sous la caméra de James Cameron. Cette nouvelle édition arrive toutefois auréolée d’un nouveau master validé par James lui-même… et cela change tout.
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L’histoire
Nous sommes au milieu des années 80 dans un ghetto d’une grande ville américaine. Alors que la nuit est déjà bien avancée et que les petits loubards terrorisent les environs, un phénomène mystérieux se produit et, suite à un déchaînement de foudre en boule, un homme nu apparaît. Après avoir observé les environs, il se dirige vers les voyous et démontre une force stupéfiante alors qu’un coup de couteau ne semble rien lui faire : c’est le Terminator (Arnold Schwartzenegger).
De l’autre côté de la ville, un autre homme apparaît de même façon mystérieuse. C’est Rees (Michael Biehn), moins alerte que le Terminator, il vient, comme ce dernier, du futur mais son rôle est d’empêcher le robot de mener à terme sa mission : tuer Sarah Connor (Linda Hamilton)…
Un monument du cinéma
« Terminator » est l’un de ces films cultes sur lequel tout a déjà été dit. C’est ce film qui impose le nom de James Cameron comme l’un des plus brillants réalisateurs de la fin de XXème siècle, une renommé qui lui permettra de présenter ensuite les célèbres « Abysse » ou « Titanic ». Après une première apparition remarquée dans Conan, « Terminator » est également l’occasion pour l’acteur d’origine autrichienne Arnold Schwartzenegger de construire une renommée qui le suivra tout au long de sa carrière d’acteur et même politique puisqu’on le surnomme maintenant « Gouvernator » en référence à ce film.
Lorsque James Cameron a l’idée du scénario de « Terminator », en 1982, il est sans doute loin de se douter qu’il est en train de mettre en place un univers qui donnera naissance à trois longs métrages, à une attraction chez Disney et à de multiples produits dérivés. Comme « La guerre des étoiles » de Georges Lucas qui marquait également le début d’une grande saga, « Terminator » n’a pas bénéficié d’un très gros budget, mais c’est la vision de son réalisateur, l’ingéniosité des techniciens et le talent des acteurs qui a permis à ce film de devenir un véritable monument du cinéma