Dark shadows

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Dark shadows
Genre
Pays
USA
Date de sortie
09/10/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Richard D. Zanuck, Graham King, Johnny Depp
Scénaristes
Seth Grahame-Smith
Compositeur
Danny Elfman
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
112
Support
Critique de Bruno Orru

Warner propose une édition Blu-ray de Dark Shadows proposant une superbe image, une bande son relativement commune et des bonus plus marketing qu’informatifs.
A noter que la note de 4 est supérieur à la critique de Sébastien suite à une deuxième appréciation moins sévère.

L’histoire
1752. Barnabas Collins aurait dû céder aux avances d’une sorcière, qui, de dépit, l’a transformé en vampire. 1972. Le vampire est libéré. Mais que diantre est cette époque ?

La critique de Sébastien Keromen
Je suis bien embêté. D’abord parce que je n’ai pas accroché à Dark Shadows alors que Tim Burton est mon réalisateur préféré. Mais aussi parce que c’est super pas simple d’expliquer ce qui va et qui ne va pas dans ce film. Parce qu’il est à la fois un peu vide et plein de trucs. C’est peut-être ça, le talent, faire en sorte que quand on rate un film on ne sache pas dire ce qui a foiré. Mais c’est pourtant bien raté, puisqu’on finit par s’ennuyer quand même assez sec. Et pourtant avec tous les personnages et tout se qui se passe, comment on en arrive à s’ennuyer ? Peut-être parce que les personnages ne sont pas très passionnants. Peut-être parce que les enjeux nous indiffèrent. Peut-être parce qu’à force de plein de trucs ça bascule dans le n’importe quoi. Peut-être que le décalage entre un vampire gothique au parler ancien et les années 70, ça lasse. Peut-être parce qu’à part Johnny Depp (et encore), personne n’a rien à vraiment jouer ? Et pourtant il y a des idées dans ce film. Et du style. Et plein de tons et de thèmes. Un peu de drame, un peu de fantastique, un peu de romance, un peu de sexe, un peu de psychanalyse, un peu de rivalité industrielle, un peu de comédie, un peu de 70s, un peu d’anachronisme, un peu de quiproquo, un peu de malédiction, un peu de magie, un peu de pêche au filet, un peu de spiritisme… Soit un peu trop de choses et trop peu de chaque.

On dirait bien que ma critique ne fait qu’aligner sujets et considérations. Mais c’est une très bonne représentation du film. Car il propose plein de choses, comme un buffet asiatique varié. Et, problème majeur, il a oublié d’y mettre toutes les épices qui auraient rendu chaque partie moins fade. Sans compter un rythme tout mou du genou (oubliez l’impression de mise en scène effrénée que la bande annonce donnait), un sens du tranquille qui se traduit par une voix off paresseuse en introduction et des scènes qui prennent trop leur temps et oublient l’ellipse. Si on peut retrouver la patte de Tim Burton dans le goût du bizarre et des décors somptueux, dans une belle ambiance et des personnages hauts en couleurs, il a juste négligé de rendre le tout intéressant, de choisir un point de vue, de rythmer le tout et de le secouer un bon coup. Alors avec un peu de chance vous trouverez votre goût dans tout ce qu’offre le film, mais pour ma part je ne peux qu’être très déçu. D’un autre côté, le précédent de Tim Burton qui m’avait déçu, c’était la Planète des singes, alors si là il repart pour la même série de bons films, ça m’ira bien et j’attends le prochain avec impatience.

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Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Warner propose une image solide et à l’image du thème sous-jacent, un brin délavée dans son ensemble mais donnant la vivacité utile au sang. Les personnages aux teints blanchâtres s’harmonisent donc parfaitement dans ces décors délavés et la compression de son coté est sans reproche, laissant parfaitement apparaître de belles nuances dans les gris.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne

La VO 5.1 DTS HD Master Audio apporte de beaux écarts dynamiques mais le mixage laisse peu passer des effets dans les canaux arrières. La bande son aux relents seventies éclate sans effacer les dialogues. En VF, les mêmes dialoguent sont un peu plus mis en avant sur le canal centra et le doublage es un peu terne par rapport aux dialogues originaux. Le Dolby Digital 5.1 s’en sort bien considérant le peu de challenge sonore de ce film.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Le menu est beau… mais en anglais ! il est réellement dommage que l’éditeur réalise des éditions standard pour toute l’Europe et ne se donne même pas la peine de localiser les libellés de menus mais aussi les commentaires résumé de chaque module « Focus points ». Carton rouge pour ce manque de considération pour les clients européens non anglophones !



Dark Shadows arrive avec un (faux) mode Maximum Movies permettant de regarder le film et de voir apparaître au fil des séquences 9 reportages de 4 à 6 minutes, qu’il est également possible de visionner à part. 





Suivant les thèmes abordés, le discours est plus ou moins marketing et le rythme plutôt calé pour une diffusion Internet. Bref, on apprend des choses mais rien de bien complice dans ces discours relativement formatés.




6 minutes de scènes coupées sont également proposées…