L'ombre du mal
                        
                        
                        
                        
                            
                            
                            
                            
                            
    
        Date de sortie
    
        23/10/2012
        
    
 
                            
                            
                            
                            
                            
    
        Producteurs
    
        Travor Macy, Marc D. Evans et Aaron Ryder
        
    
 
                            
    
        Scénaristes
    
        Hannah Shakespeare et Ben Livingston
        
    
 
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                         
                     
                    
                        
                        
                        
                        
                            Critique de
                            Emmanuel  Galais
                        
                     
                    
                        
                            Alors qu’il tente une fois encore de faire éditer ses écrits et d’accéder ainsi à la reconnaissance de ses pairs, Edgar Allan Poe se retrouve face à un tueur en série qui reproduit minutieusement chacun des meurtres décrit par l’auteur dans ses nouvelles. Lorsque le meurtrier s’en prend à l’amour de sa vie, Edgar Allan Poe se retrouve forcé d’écrire la biographie de l’assassin. 
Considéré comme le plus grand auteur de roman fantastique de la littérature anglo-saxonne, Edgar Allan Poe a inspiré de nombreux réalisateur tels que Tim Burton, ou encore Francis Ford Coppola et son « Twixt », le romancier a su créer un univers sombre, obscur et fantastique où le sang y coule comme des rivières sans fins et dans lequel les intrigues se succèdent avec une véritable maestria. Les scénaristes Hannah Shakespeare (Loverboy) et Ben Livingston (The good wife) ont donc décidé de surfer sur la vague de mystères qui entoure la mort du dramaturge. 
Et si le résultat est à la hauteur de l’idée avec notamment le compromis de compromettre Edgar Allan Poe dans le sillage d’un tueur en série, obsédé par les nouvelles de l’auteur, qui va jusqu’à les reproduire à la virgule prêt, la mise en scène se veut parfois un peu trop molle pour être totalement percutante. Le réalisateur John Mc Teigue (V for Vendetta) se lance dans un film d’époque sombre et fantasmagorique sans vouloir en assumer totalement les décalages que cela peut occasionner. On se retrouve donc avec un film qui fait dans le spectaculaire, parfois, comme le meurtre utilisant un pendule en forme de croissant, dont la lame va littéralement coupé la victime en deux, mais dans le contemplatif avec la romance entre Poe et la jeune Emily Hamilton. Le film souffre de longueurs lorsqu’il plonge dans le film d’époque, avec ses joutes verbales, ses rues sombres et ses dialogues interminables autour de ce qui se fait de convenable ou pas. 
Et si l’interprétation de John Cusak (Minuit dans le jardi du bien et du mal) est honorable, elle n’en demeure pas moins assez éloignée du remarquable. L’acteur se limite à ce qu’il sait faire habituellement, un jeu simple, presque minimaliste, mais ne tente jamais de nouvelles choses, laissant paraitre un Poe, torturé par son besoin de reconnaissance, par un amour contrarié par un père un peu trop protecteur de sa fille et enfermé dans les convenances. 
En conclusion, « The Raven » est certes un film intéressant sur le papier, puisqu’il s’inspire des derniers jours d’Edgar Allan Poe, en impliquant l’auteur dans une série de meurtres qu’un tueur en série reproduit d’après les écrits de l’auteur. Mais le résultat souffre de beaucoup de longueurs et ne parvient pas à convaincre totalement. 
                        
                     
                    
                        
                        
                        
                        
                            Définition
                            
                         
                        
                            Couleurs
                            
                         
                        
                            Compression
                            
                         
                        Format Vidéo
                        
                            HD 1080p
                        
                        Format Cinéma
                        
                            1.85:1
                        
                     
                    
                        
                            Du côté de l’image, rien à dire ! Le contrat est rempli  avec des couleurs brillantes et des contrastes qui donnent une bonne profondeur à l’ensemble, particulièrement dans les scène jouant sur l'obscurité, comme lorsque la jeune femme est enfermée dans un cercueil. Le grain y est suffisament bien effacé pour être souligné.
                        
                     
                    
                        
                        
                        
                        
                            
                            
                                Langues
                                Film
                                Bonus
                                Com
                                Spatial
                                Dyn
                                Surr
                             
                            
                                    
                                
                                    
                                
                            
                         
                     
                    
                        
                            Une piste DTS-HD Master Audio, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance. Mais, encore une fois, cela se limite à la VO, car la version française hérite d’une piste DTS assez décevante où les dialogues sont beaucoup trop en retrait par rapport à certains effets sonores, dans la reconstruction des ambiances, mais aussi lors des scènes spectaculaires comme celle du meurtre au pendule.
                        
                     
                    
                        
                        
                        
                            
                                
                                Supléments
                            
 
                            
                                
                                Menus
                            
                            
                                
                                Sérigraphie
                            
 
                            
                                
                                Packaging
                            
 
                            
                                Durée Bonus :
                                0 min
                            
                         
                        
                     
                    
                        
    
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                        Des commentaires audio assez communs en général, des scènes coupées ou rallongées viennent compléter cette édition qui s’avère finalement assez décevante dans l’ensemble.