American horror story (saison 1)

Catégorie
Série TV
Titre Original
American horror story
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
24/10/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Ryan Murphy, Brad Falchuk
Scénaristes
Ryan Murphy, Brad Falchuk
Edition
Standard
DureeFilm
524
Support
Critique de Julien Sabatier

Avant-propos :

La première saison de American horror story dure près de 9 heures (524 minutes pour être exact) et comporte 12 épisodes dont voici les titres.

- 01 La maison (The house)

- 02 Intrus (Home invasion)

- 03 La maison de l’horreur (Murder house)

- 04 Halloween – première partie (Halloween – Part one)

- 05 Halloween – deuxième partie (Halloween – Part two)

- 06 Monsieur le porc (Piggy piggy)

- 07 Propriété à vendre (Open house)

- 08 L’homme en latex (Rubber man)

- 09 Le Dalhia noir (Spooky little girl)

- 10 L’aveu (Smoldering children)

- 11 La naissance (Birth)

- 12 Trois ans plus tard (Afterbirth)

L’histoire :

La famille Harmon emménage dans une vieille maison. Jadis théâtre d’évènements sordides, la bâtisse va progressivement dévoiler ses terribles secrets.

Critique subjective :

Le phénomène est indéniable. Depuis une dizaine d’années, le petit écran est paradoxalement devenu un eldorado pour le cinéphile exigeant. Nombre de séries d’une qualité cinématographique ont en effet vu le jour (The wire, Rome, Six feet under, Les Soprano, Boardwalk empire, Game of thrones, …). Des créations remarquables qui se sont imposées comme de nouvelles références dans les genres abordés (policier, péplum, drame, western, heroic fantasy, …). Même le fantastique et l’horreur n’ont pas été oubliés. On pense notamment aux anthologies Masters of horror et Fear itself ainsi qu’aux sagas True blood et The walking dead.

Dès lors, un projet tel que American horror story ne pouvait que susciter l’intérêt. Le pari de Ryan Murphy et Brad Falchuk (Nip / Tuck) ? Livrer un show de douze épisodes basé sur un concept pourtant usé jusqu’à la corde (une histoire de maison hantée). Une aventure périlleuse mais payante : le programme rencontrera un fort engouement public et critique aux Etats-Unis.

La série American horror story est-elle la bombe annoncée ? Clairement non. Passée la joie de voir débarquer une nouvelle série horrifique, force est de constater que le résultat n’est pas à la hauteur du concept. Sous des dehors certes ambitieux, le programme se révèle frileux. Ainsi, l’histoire ne dépasse jamais le simple digest de figures vues maintes et maintes fois. Quant au côté « troublant » annoncé, pas de quoi se relever la nuit. Calibré, calculé, American horror story fait dans le malsain soft. Du petit frisson pour ménagère ? En tout cas rien de transcendant pour l’amateur d’épouvante. Pire encore, l’ensemble fait aussi preuve d’une certaine paresse. C’est ainsi que le casting braconne dans un nombre incalculable d’autres séries TV (Lost, 24, Six feet under, True blood, Heroes, Dexter, Nip / Tuck, The west wing, etc.) et que le score réutilise sans vergogne des morceaux bien connus (le Twisted nerve de Bernard Herrmann et le thème de Dracula par Wojciech Kilar sont de la partie). Formellement, la série ne brille pas non plus. Le potentiel graphique de certains éléments (le Rubber man en tête) est sous-exploité, la musique trop présente tape vite sur les nerfs et les cuts abrupts, probablement destinés aux coupures pub, ne sont pas du meilleur effet.

Malgré tout, dans ses meilleurs moments, American horror story possède un côté envoûtant. Les visuels très sombres et l’atmosphère bizarre (folie et fantastique se conjuguent joliment) font parfois leur petit effet. La série marque aussi des points avec des flashbacks bien fichus, une intéressante exploration des peurs de l’Amérique (tuerie de masse, home invasion, …) et surtout un inoubliable générique. Pas de quoi hisser le show vers des sommets mais il faudra s’en contenter.

Verdict :

La déception est de mise. American horror story est une série (très) moyenne. On est loin d’une production HBO.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une restitution de haut vol. Vierge de tout défaut, le master fait preuve d’une précision remarquable. La définition est optimale et la gestion des couleurs exemplaire. Malgré l’abondance de scènes très obscures, la compression ne faillit jamais. Du bon sur toute la ligne.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne

Des pistes d’excellente facture. En DTS 5.1 (VF) et plus encore en DTS HD Master Audio 5.1 (VO), le rendu est redoutable de puissance, de précision et de richesse. Parfaitement retranscrit et riche de mille détails sonores, le générique d’ouverture donne le La.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 56 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Commentaire audio de La maison par Ryan Murphy : Co-créateur de la série et réalisateur de ce premier épisode, Murphy livre un commentaire posé et intéressant sur l’ensemble de la saison.

- La maison de l’horreur présentée dans le « Eternal darkness tours » à Hollywood (7 minutes) : Fausse visite guidée de la maison vedette de la série. Un pur bonus de remplissage.

- Derrière la peur, le making of de American horror story (25 minutes) : Un exercice promotionnel standard.

- La scène d’ouverture (9 minutes) : Un supplément très intéressant, entièrement consacré à l’excellent générique de la série.

- Rencontrez les fantômes de la maison (15 minutes) : Les comédiens incarnant des revenants évoquent leurs personnages dans un bonus franchement pas intéressant.