Spartacus : Les dieux de l'arène

Catégorie
Série TV
Titre Original
Spartacus : Gods of the Arena
Pays
Usa
Date de sortie
07/11/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Starz
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Edition
Coffret
DureeFilm
400
Support
Critique de Emmanuel Galais
Bien avant l’arrivée de Spartacus, la cité de Capoue se prépare à inaugurer une nouvelle arène gigantesque. Y faire combattre ses gladiateurs serait un honneur et une source de richesse pour tous les propriétaires de combattants de la région. Le jeune Batiatus fait partie de ceux là, mais il ne fait que gérer l’affaire familiale en l’absence de son père. Il va pourtant user de tous les stratagèmes pour imposer ses gladiateurs, quitte à sombrer avec sa femme, Lucrécia dans les excès les plus abjects.

Alors………comment dire ?????? Les séries s’encanaillent depuis un certain temps et n’hésitent plus la démesure. Ce fut le cas avec « Rome », et dernièrement avec « Game of Thrones » , donc logiquement une série dont le thème principal tourne autour des gladiateurs, il était logique que le sexe et la violence tiendraient une place prépondérante. Dans la série précédente « Spartacus : Blood and Sand », l’enjeux était clairement annoncé. Et donc, fort d’un succès critique et public, le studio « Starz » a décidé de nous raconter ce qui a fait la révolte de Spartacus, le « prequel » comme on le dit au cinéma.

Et le spectateur est invité à faire un maximum de concessions, à commencer par des extérieurs qui ne ressemblent à rien de crédible, ca sent le fond vert à chaque plan. Mais bon admettons…Après, il y a les intrigues un peu trop conventionnelles qui s’étirent un peu maladroitement tout au long de ces six épisodes. Mais c’est avec beaucoup de complaisance que l’on suit le déchirement de ces propriétaires de gladiateurs car finalement parfois on peut attendre une relevé de dernière minute.... Ensuite, certaines incohérence historique, qui ne servent que les quotas américains.

Mais là où la sauce devient réellement insupportable, c’est que les scénaristes et les réalisateurs se sont sentis dans l’obligation de faire dans la surenchère de vulgarités. Une accumulation qui s’avère très rapidement pesante. Pas une réplique sans une allusion graveleuse, ou sans l’utilisation d’un terme ordurieux, même dans la mise en scène, on a le droit aux héros en train de déféquer aux latrines, ou alors en train de s’uriner les uns sur les autres. Cette surenchère, ne dégoute pas, elle ne choque pas, elle est tout simplement pénible, elle assomme le spectateur par une inutilité permanente. Là où les scénaristes de « Rome » ou de « Game of Thrones » avaient réussit à l’utiliser avec plus ou moins de modération, dans « Spartacus : Gods of the Arena », tout y est décalé, sans aucune finesse, ni aucun intérêt.

Même le jeu des comédiens est pesant à commencer par celui de John Hannah (La momie) qui est en liste pour devenir le nouveau Christophe Lambert, tant il en fait des tonnes, son jeu est particulièrement pénible, surtout lorsqu’il doit jouer la colère ou le vice. L’acteur se perd dans un surjeux qui dès le départ rebutte le spectateur. Même constat avec Dustin Clare qui interprète le champion Gannicus, qui épuise le vidéaste par un jeux excessif sans aucune nuance d’un bout à l’autre de la série.

En conclusion, « Spartacus : Gods of the Arena » est une série qui veut jouer la surenchère de vulgarité, en surfant sur la vague des séries à succès comme « Rome » ou encore sa propre grande sœur « Spartacus : Blood and Sand », mais qui dès les premières fonce dans le mur par une sorte de prétention mal dirigée. Pénible !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée qui met en valeur l’esthétique importante de la série. Avec des décors de synthèses qui joue beaucoup sur les nuances de couleurs entre le sables et les jaunes/verts des extérieurs; les contrastes sont particulièrement soignées et donnent à l’ensemble une véritable profondeur à l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digital 5.1 qui n’hésite pas à jouer la carte du surround avec des basses très présentes et sait se montrer efficace dans les effets sonores. Nous sommes particulièrement bien enveloppé par une distribution minutieuse du son dans l’ensemble des canaux. Rien de superflus, l’ensemble est d’une très bonne qualité pour le plaisir du spectateur.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une édition très soignée qui n’hésite pas à jouer la carte des bonus. On commence donc avec un making of dans lequel chaque membre de l’équipe vient expliquer tout le bien que le spectateur pourra attendre de la série, en insistant bien sur la surenchère des scènes gores, des combats et évidemment des épisodes érotiques. Un making of promotionnel qui avait été fait pour donner envie.

Puis un reportage sur les armes de la série, en compagnie du chef accessoiriste Rob Bavin. Un chapitre qui revient sur les différents mécanismes d’utilisation des armes mais aussi sur le travail de chorégraphies qu’ils nécessitent.. On y découvre aussi une sorte de catalogue des armes romaines.

On continue avec le making of de la bataille finale spectaculaire, ce qui fait que les producteurs se sentent obligé d’utiliser tous les superlatifs possibles : « Une minutie extraordinaire », « Un niveau de scénario jamais atteint », etc.…Intéressant mais vite approuvant par tant de prétention.

On respire ensuite avec une journée de tournage avec Lucy Lawless, dans lequel on voit l’actrice arriver sur le plateau et nous faire la visite du propriétaire; c’est amusant et surtout un peu rafraichissant lorsque l’on arrive à 45 minutes de making of irritable ment prétentieux.

Puis « L’art du démembrement », une sorte de leçon en accéléré de la manière de trucider quelqu’un dans les arènes. A prendre évidemment aux dix millième degrés. Mais c’est amusant à voir !

On revient ensuite dans les bonus sérieux et tout en modestie. Notamment « la Post production ». C’est toujours intéressant de voir à quel point la technique est importante dans la série et la manière dont elle est utilisée. Mais on y apprend aussi comment les vieilles recettes restent toujours autant indispensable pour le bien être de la narration.

La série fut majoritairement tournée en studio, il était donc indispensable de nous montrer les coulisses du tournage en studio et notamment la conception des décors. L’ensemble se concentre particulièrement sur l’élément principal de la série : la grande arène.

Bien évidemment lorsque l’on parle d’une série qui se passe sous la Rome Antique, forcément on s’intéresse aux costumes. Les influences, l’inspiration, les petites discrétions et autres touches artistiques.

Et on s’approche de la fin avec des questions plus ou moins intéressantes posées aux acteurs de la série, un bêtisier, parfois drôle, mais assez inégal dans l’ensemble et pour finir la bataille finale en 3D.

Une chose est sûr la section bonus brille par la volonté de donner un maximum d’informations
aux vidéastes et sait parfois jouer la carte de l’humour. Un seul regret : le manque d’humilité de l’ensemble.