Elle s'appelle Ruby

L'histoire
Calvin Weir-Fields est un jeune écrivain en manque d'inspiration pour produire son prochain roman. Mais tout se décoince lorsque la fille de ses rêves, Ruby,  fait irruption dans sa vie....

La critique
Après le beau succès critique et publique (mérité) de Little Miss Sunshine, le couple de réalisateurs Johnathan Dayton et Valerie Faris nous reviennent avec une comédie romantique et semi-fantastique : Elle s'appelle Ruby.
L'histoire d'amour est tout ce qu'il y a de plus classique, avec des passages obligés : période heureuse entre le couple d'amoureux, disputes, remise en question du couple et le dénouement, qui ne sera pas dévoilé dans cette critique pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas vu le film au cinéma. Mais les petits "plus" de Elle s'appelle Ruby réside dans l'intervention du fantastique et  le thème de l'écrivain en manque d'inspiration. Dommage que les réalisateurs ou la scénariste n'ont pas jugé pertinent de développer ces deux thèmes. Ce manque d'audace fait que Elle s'appelle Ruby reste au stade de film "sympa" alors qu'il aurait pu être un petit bijou.

La réalisation est un mélange de plans parfaitement composés avec caméra sur pied et des plans "caméra épaule" dans la mode du moment, avec une belle photographie confiée à Matthew Libatique (Black Swan).
Les deux comédiens principaux forment un couple d'amoureux crédible à l'écran (Paul Dano et Zoe Kazan forment un vrai couple dans la vie, ça aide). Paul Dano campe un jeune écrivain tout à fait convaincant, confirmant son talent grandissant depuis There will be blood. Sa partenaire dans la vie et à l'écran, Zoe Kazan (également scénariste du film) incarne une Ruby tour à tour rayonnante, touchante et fragile. Et enfin, le film nous offre deux Guest Stars de qualité : Annette Bening et le très rare Antonio Banderas, dans des rôles de parents hippies.

Conclusion
Elle s'appelle Ruby est une petite comédie romantique rafraichissante qui égayera vos soirées moroses, mais le film reste en dessous artistiquement de Little Miss Sunshine.

Le Blu-ray est encodé en AVC au format 1.85:1 d'origine respecté. L'image est lumineuse, bien contrastée et détaillée avec un léger grain cinéma. Aucun problème de compression ne vient gâcher le spectacle. Une image parfaite, difficile de faire mieux.

La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 5.1 et la VF est encodée en DTS 5.1 standard. Comme souvent la piste VO est à privilégier pour profiter pleinement du son en HD, et le mixage d'origine du film.
Cette piste HD ne déçoit pas et restitue avec clarté les dialogues, la musique, mais aussi les autres effets sonores qui sont "dispersés" avec justesse dans les Surrounds. Le canal LFE est discret mais surgit dans des moments opportuns. L'immersion est totale.