L'assassin
Titre Original
L’ Assassino
Date de sortie
06/03/2013
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Franco Cristaldi
Scénaristes
Elio Petri, Tonino Guerra,
Compositeur
Piero Piccioni
L'histoire
Alfredo Martelli, un antiquaire romain, est arrêté à son domicile et emmené au commissarait. En attendant d'être interrogé, il se souvient par épisodes de son attitude peu scrupuleuse à divers moments de sa vie. Enfin reçu par le commissaire, Martelli apprend que son ancienne maîtresse a été retrouvée morte. Les autorités sont persuadées qu'il est l'assassin. Accablé par les preuves, l'antiquaire sent peser sur lui le poids de la culpabilité....
Critique
L'assassin est le premier long métrage du réalisateur italien Elio Petri (réalisé en 1961). Le film est difficilement classable, car sous l'apparence d'une comédie policière (bien que la comédie l'emporte sur le côté policier), le réalisateur nous dépeint l'Italie comme un état policier, où les citoyens sont arrêtés sans qu'ils en connaissent les raisons, et dont les faits et gestes sont étroitement surveillés et analysés (des systèmes d'écoute et autres glaces sans tain sont installés partout dans le comissariat). Tout le monde aura reconnu l'influence de Le procès de Kafka et 1984 de Orwell dans L'assassin.
La narration fait le va et vient entre le passé et le présent à travers l'utilisation de flashbacks, qui sont des souvenirs personnels du protagonniste principal. Cette construction narrative ne gêne en rien la compréhension de l'histoire, mais elle a tendance à ralentir et alloudir le rythme du film. Et il faut bien l'avouer, ce qu'on apprend sur le passé du personnage principal à travers les flashbacks n'a rien de passionnant. Et l'enjeu principal du film réside dans le fait de savoir si ses souvenirs sont authentiques ou bien des inventions de son esprit pour tromper le spectateur. Car la question qui se pose jusqu'à la fin du film, c'est celle de savoir si Martelli est un assassin ou s'il est accusé à tort par la police.
La réalisation est le point fort du film, le réalisateur joue beaucoup avec les systèmes de reflet/miroir, La photographie en Noir et Blanc aide à renforcer l'ambiance de paranoïa qui enveloppe le métrage.
Le casting est solide entre Micheline Presle, Salvo Randone (le Commissaire Palumbo) et Marcello Mastroianni. Mais il est indéniable que c'est Mastroianni qui porte le film sur ses épaules, en campant un personnage ambiguë, charmant, cool, et détestable à la fois.
Conclusion
L'assassin a de bonnes idées de départ, mais le récit s'embourbe dans une intrigue policière qui n'en n'est pas une, et une exploration de la vie personnelle du personnage principal qui ne suscite que peu d'intérêt malgré la présence de Marcello Mastroianni.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
L'image de L'assassin a été scannée en 2K à partir des négatifs originaux et restaurée par La Cineteca Di Bologna, puis encodée en AVC en 24i/s au format 1.85:1 d'origine respecté. Le résultat est à la hauteur du travail de restauration. L'image ne présente aucune trace d'usure, ou de salissure (poils, poussière, griffures...). Le grain pellicule est préservé mais atténué. On peut trouver que le Noir ne soit pas assez profond, et l'image ne soit pas plus constrastée, et un poil trop lumineuse.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Le film est proposé en VO encodée en DTS HD MASTER AUDIO 1.0, sous-titré Français, conservant ainsi son mixage d'origine. Tout comme l'image, le son a été restauré avec soin pour une écoute optimale, sans parasites et coupures sonores.

Supléments
Menus

Sérigraphie

Packaging
Durée Bonus :
0 min

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage
- Petri par Paola : Paola Pegoraro Petri, épouse d'Elio Petri, et Jean A. Gili, historien du cinéma italien, racontent la production de l'Assassin, de la genèse du projet à la confrontation avec le censure.
- Coupable innocence : Jean A. Gili explique pourquoi le premier film d'Elio Petri incarne la société italienne d'après-guerre et contient déjà l'essence de son cinéma.
- Bande-annonce d'époque.
- Bande-annonce 2012.