STARS 80

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
France
Date de sortie
28/03/2013
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Thomas Langmann
Scénaristes
Karine Angeli
Compositeur
Divers
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Emmanuel Galais
Afin de régler leurs problèmes financiers, Vincent et Antoine ont l’idée de faire remonter sur scène les Stars oubliées des années 80. La tournée de concerts va débuter dans la galère avant de cartonner en Province et de triompher au Stade de France !

Déjà responsable du désastre « Asterix aux jeux olympiques », le duo Langman/Forestier revient avec une comédie inspirée de l’histoire du duo Kaefer/Gentelet qui ressuscita les chanteurs des tubes marquants des années 80. Une idée pas forcément gagnée d’avance, d’autant que personne ne semblait réellement y croire. Alors on peut se poser une question : Est-ce que cela suffit à faire un film ? La réponse est évidemment : Non.

Mais les réalisateurs ne semblent pas en avoir eu conscience ! Car il faut bien se rendre à l’évidence, on peut être un grand producteur intuitif et visionnaire, cela ne nous rend pas forcément réalisateur de talent. Et malheureusement Thomas Langman persévère ! Après avoir signé une réalisation prétentieuse et pompeuse dans « Astérix aux jeux Olympiques », il revient avec une mise en scène plus en retenue, mais pour le coup quasi inexistante. Même en duo avec Fréderic Forestier (Les Parrains), la mise en scène est lente et la direction d’acteurs absente.

On comprend que les chanteurs ne soient pas des acteurs et on leur accorde cette bienveillance, par rapport à l’autodérision dont ils font preuve, mais les pauvres semblent en roue libre et perdue dans une aventure, qui les dépasse un peu pour le coup. Car, mis à part la scène où Cookie Dingler erre dans l’hôtel, le spectateur se retrouve devant un film insipide, dont l’histoire tient en une ligne, mais dont les possibilités narratives, se limitent à une succession de scénettes, écrites au minimum, à l’humour souvent insipide. Et à l’inventivité quasi inexistante. Le duo Peter et Sloane est sans surprise, celui de Début de Soirée passe complètement à côté de l’effet escompté, et Lio qui était déjà irritante dans les années 80, voit son personnage devenir encore pire que la réalité, etc…

Tout est là dans cette déception ! On n’est surpris de rien ! Et même si le côté nostalgique des années 80 fonctionne, avec une playlist à la hauteur de l’attente, le reste est ultra conventionnel, on nous sert un film « de supermarché » ! L’équipe a provoqué une attente et nous donne un met fade sans aucune saveur, y compris dans la partie Stade de France. On comprend la dérive dès les premières minutes du film, lorsque les déboires des héros commencent. Tout manque de charme, d’originalité et ne suscite quasiment aucun intérêt. On attend les premiers artistes, et le premier, en l’occurrence Jean-Luc Lahaye est une déception, par une surdose d’autodérision. L’intégralité du film suivra ce chemin et s’enfermera en permanence dans la surdose ou dans la fadeur.

Le duo Anconina/Timsit d’ailleurs confirme le malaise, puisqu’il est un mix de tout ce que l’on a déjà vu chez eux : Richard Anconina nous refait de « La vérité si je mens » et Patrick Timsit s’enferme dans son personnage de « Un indien dans la ville », un brin loser, un brin arriviste. Et tout pourrait tenir en une phrase : « Nous ne sommes pas venu voir une copie best of des comédies françaises ».

En conclusion, « Stars 80 » qui joue clairement la carte de la nostalgie, mais s’arrête là. Les réalisateurs ne poussent pas plus loin la carte de l’inventivité. On a l’impression de se retrouver avec un produit de marque distributeur, qui se donne des airs de produit de luxe. C’est dommage, car le charme des artistes s’auto-parodiant était une très bonne idée. Mais il aurait fallu peut-être un peu plus de subtilité, et voir même de talent pour que la réussite soit au tournant.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Malgré quelques grains présents sur certaines scènes, comme à l’hôtel ou lors des premiers concerts, l’ensemble ne manque pas de brillance, avec un travail soigné sur les ambiances.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS HD Master audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux instants musicaux qui fourmillent dans le film. La dynamique est à la hauteur, en revanche de l’attente, puisqu’elle donne envie aux pieds de se mettre à danser. La nostalgie opère principalement grâce ce beau transfert sur le support.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Film en version Karaoké
Pour cette édition, l’éditeur ne semble pas décidé à nous fournir beaucoup d’information sur les dessous de son film.

Ils s’enfoncent même dans la surdose, avec « Un peu plus près des stars », une présentation de chacun des artistes présent dans le film qui vu en intégralité fatigue plus qu’il ne séduit.

Puis les images de l’avant-première au grand Rex, avec des morceaux choisis pour donner une image très en accord avec la tournée à l’origine du film.

« Au chœur du Gospel » est une présentation de la seule chanson originale du film écrite, composée et interprétée par Gilber Montagné.

« L’aventure musicale du film » revient sur les origines du film et sur la sélection musicale qui fut un casse-tête évident pour pouvoir rester dans l’idée de ce que les spectateurs aimeraient voir et entendre dans le film.

Puis 6 scènes coupées et le medley intégral en karaoké de la pizzéria.

Pour finir, on peut découvrir le film en version karaoké.