NOUS YORK

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
France
Date de sortie
27/03/2013
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Aïssa Djabri, Farid Lahouassa et Romain Le Grand
Scénaristes
Géraldine Nakache et Hervé Mimran
Compositeur
Fantastic Four
Edition
Standard
DureeFilm
98
Support
Critique de Emmanuel Galais

Gabrielle et Samia, amies depuis toujours, ont quitté leur cité de Nanterre, il y a deux ans, pour s’installer à New-York. Samia s’apprête à fêter ses 30 ans et à cette occasion, Michaël, Nabil et Sylvain, leurs 3 amis d’enfance, débarquent à New-York pour lui faire une surprise. Les cinq potes sont à nouveau réunis, bien décidés à profiter de cette semaine !

 

De la même manière que dans « Tout ce qui brille », le scénario de « Nous York » est signé de la main de Géraldine Nakache et Hervé Mimran, ainsi que la réalisation. De la même manière que dans le film précédent la trame suit les mésaventures de cette bande de copains, qui sortent de leur univers d’origine pour toucher du doigt leurs rêves. De façon identique, les deux héroïnes sont amies et leur amitié  se heurte parfois aux ambitions. En une phrase : le scénario est quasiment identique à « Tout ce qui brille », hors mis l’environnement qui change. Bon, me direz-vous, pourquoi pas, si ça marche ? D’autres l’ont fait avant eux.

 

Mais voilà, ça ne marche pas ! Ou plutôt ça ne marche plus ! Car toute la fraîcheur de « Tout ce qui brille », résidait dans l’idée de ces deux jeunes filles issues de milieux défavorisés, qui nourrissent une véritable ambition de s’en sortir, qui sont attirées comme des insectes à la lumière, par les paillettes des jeunes femmes riches. Dans "NousYork", on a plutôt l’impression que l’équipe s’est offert un voyage à New-York, et que cela suffisait à faire leur bonheur. Le spectateur ne se sent que très rarement concerné par cette histoire finalement assez peu construite, où les protagonistes ne gagnent pas en hauteur, mais pas du tout. Samia (Leïla Bekhti) et Gabrielle (Géraldine Nakache) sont les copies conformes des personnages de « Tout ce qui brille », même si l’équipe se défend d’avoir voulu faire une suite. Nabil (Nader Boussandel) est absolument inutile à l’histoire, il a pu être créé pour faire rire, mais les répliques ne touchent jamais leur but. Seuls éventuellement Mickaël (Manu Payet) et Sylvain (Baptiste Lecaplain) viennent apporter une petite touche de fraîcheur dans l’ensemble, mais cela reste trop anecdotique pour que le film soit sauvé. Tous ces personnages voyagent dans la grande ville américaine sans que cela nous importe d’aucune manière.

 

Et la réalisation ne vient pas arranger la chose. Les deux réalisateurs Géraldine Nakache (Les infidèles) et Hervé Mimram (Comme t’y es belle) multiplient les clichés avec des plans de Manhattan de jour, de nuit, le métro new-Yorkais, les soirées américaines. Les grandes tirades appuyés par des plans serrés, les visites des copains, un sourire permanent sur les lèvres et les bars levés au rythme d’une bande son tendance. Tout y est, c’est sympathique, mais surtout très ennuyeux. D’autant que le scénario  tourne  en roue libre et ne fait que répéter les mêmes choses au point que les effets de surprises sont approchés avec la subtilité d’un mammouth.

 

Côté distribution, donc pas grand-chose de plus à dire : Géraldine Nakache et Leïla Bekhti (Un prophète) ne font rien de plus que ce qu’elles ont déjà donné. Le duo fonctionne, mais ne nous surprend plus, Manu Payet (Radiostars) se démène comme il peut pour accrocher l’intérêt du spectateur, mais sans scénario difficile de faire mieux. Quand à Nader Boussandel (la pire semaine de ma vie), on regrette qu’il ne soit enfermé dans un rôle totalement inutile et parfois pesant dans le film. On saluera tout de même la bonne surprise Baptiste Lecaplain (Strictement platonique) qui pour le coup est une véritable révélation. Une petite pensée pour Marthe Villalonga (Comme t’y es belle) qui, sans faire dans la surprise, vient relever un peu le niveau.

 

En conclusion, on a un problème dans notre pays : Quand un film crée la surprise et emballe le public, on est persuadé que le prochain sera aussi surprenant. « Nous York » nous prouve le contraire, avec un scénario absent, une réalisation inexistante, et une distribution qui n’arrive pas à sauver du naufrage. On en retiendra seulement que l’équipe s’est offert un beau voyage à New-York dommage que le film des vacances ne soit pas plus passionnant !!!
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1

La réalisation joue sur les lumières, sur les ambiances, avec des grands plans de « La grande pomme ». L’image souligne parfaitement le travail soigné des décors avec des couleurs plutôt bien tenues et des contrastes qui savent marquer le volume de l’ensemble. De ce côté-là, l’édition est à la hauteur du travail de Stéphane Leparc (Lucky Luke) qui comme d’habitude signe une photo soignée et précise.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne

La piste DTS HD Master Audio 5.1 se démarque par un travail évident sur le  dynamisme. La répartition est très homogène et brille par sa qualité, notamment dans la précision des ambiances sonores. Pour le reste la spatialisation reste assez correcte et les dialogues sont assez bien équilibrés.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Essais de Baptiste Lecaplain

La section bonus tente malgré tout de nous offrir quelque chose qui puisse mettre en avant la joie de l’équipe à participer au film.

 

C’est tout de suite identifiable dans les commentaires audio des deux réalisateurs, qui reviennent avec détails sur les choix qu’ils ont opéré pour obtenir le résultat final.

 

Puis un « Journal de bord » dans lequel on découvre tout le plan promo, les avant-premières, avec le concours de « Obama » remporté par la ville de Tours (Forcément !), mais dans lequel on assiste à la réaction de Baptiste Lecaplain apprenant qu’il vient d’avoir le rôle. Plein de bonnes idées qui justifient à elles seules le visionnage de ce bonus.

 

Puis des scènes coupées et le clip de la chanson du film interprétée par « Fantastic Four ».

 

Et on clos les bonus par « Les essais de Baptiste Lecaplain » qui semble avoir marqué

autant les spectateurs que les concepteurs de l’édition qui ne sont pas restés insensibles à la fraîcheur de son jeu.