The Phantom of the Opera at the Royal Albert Hall

Catégorie
Spectacles et autres
Pays
GB
Date de sortie
11/06/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Cameron Mackintosh, Dione Orrom et Brett Sullivan
Scénaristes
Richard Stilgoe et Andrew Lloyd Webber
Compositeur
Andrew Lloyd Webber
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
160
Support
Critique de Emmanuel Galais

Au début du XIXème siècle, un mystérieux compositeur masqué vit caché au cœur de l’opéra de Paris. Il tombe amoureux d’une jeune soprano, Christine, et met tout en œuvre pour faire d’elle la nouvelle étoile de l’opéra. Mais quand celle-ci tombe sous le charme d’un jeune vicomte, l’amour vire à la jalousie et à la vengeance.

L’un des plus grands succès de la scène musicale de Broadway ou de Londres, « Phantom of the Opéra » est certainement l’une des comédies musicales les plus marquantes aussi. D’abord par son sujet qui par bien des points fait penser à « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo et l’amour entre une jeune femme belle et talentueuse et ce monstre qui n’est en fait qu’un homme blessé par la vie et par le cruauté des hommes, qui ne voit plus la mort que comme une amie qui vient le venger des pêchers des autres. On pense évidemment aussi à toutes ces histoires qu’Hollywood a pu créer pour tenter de nous faire accepter les nuances de l’inacceptable.

Succès planétaire qui eut aussi son adaptation, malheureuse certes, sur grand écran, « Le Fantôme de l’opéra » est avant une œuvre qui oscille en permanence entre lyrisme et orchestration plus pop. Le compositeur joue sur les deux tableaux en permanence et le thème du fantôme est entré dans la légende en même temps que son masque. On vibre quasiment à chaque instant de l’énorme introduction où le lustre descend sur scène dans un tonnerre de pyrotechnie qui font vibrer les enceintes de l’installation, jusqu’à la chanson de Christine sous la domination du Fantôme. Les envolées musicales sont telles que l’on peut parfois même parler de nouvelle forme d’opéra avant de citer le terme parfois galvaudé de « Comédie Musicale ».

Pour célébrer les 25 ans de la comédie musicale, Cameron Mackintosh a décidé d’organiser à nouveau une séance spéciale, où les artistes historiques côtoient les nouveaux pour donner un spectacle éblouissant. Car ici, à la différence de l’anniversaire des « Misérables » qu’il avait organisé à l’O2, la mise en scène est moins statique et l’on pénètre même certains décors pour mieux s’imprégner de l’histoire. Ici, les artistes ne viennent pas simplement interpréter les chansons du film, ils jouent le spectacle et l’audience du Royal Albert Hall est conquise.

Mackintosh ne change pas une recette qui gagne et la conclusion du spectacle réunit, Andrew Lloyd Weber sur scène avec tous les artistes liés au spectacle y compris Sarah Brightman qui s’offre le luxe de chanter avec tous les interprètes historiques du Fantôme, dont Colm Wilkinson que l’on a pu voir dans le rôle de Jean Valjean sur scène. L’ensemble est toujours chargé en émotion, notamment lorsque la chanteuse entame le fameux duo entre Christine et le fantôme lui-même. Tout cela est parfaitement maitrisé et l’on se laisse prendre au jeu de cette célébration qui permet au public de découvrir le spectacle autrement et donne envie d’aller le voir sur scène.

En conclusion, « Le Fantôme de l’opéra, 25ème anniversaire » est une présentation prestigieuse de la comédie musicale qui fait encore les grandes heures de Broadway et de Londres, dans la magnifique cadre de la salle mythique Royal Albert hall. Les interprétations sont précises et même si la mise en scène est un peu épurée, l’ensemble reste particulièrement impressionnant.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1

Une image soignée qui sait mettre en valeur les influences de la mise en scène précise du spectacle. L’ouverture pyrotechnique du départ ressort avec beaucoup de précision. Les contrastes sont de très bonnes tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs sont parfaitement dosées pour permettre au spectacle de gagner en profondeur. Une véritable réussite.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
 
 
 

Même constat côté son, la répartition en HD-DTS Master Audio 5.1 est tout bonnement remarquable. L’ensemble des canaux est utilisé pour mettre en valeur l’impressionnante musique d’Andrew Lloyd Weber. La dynamique est d’une efficacité redoutable, et la spatialisation se démarque par un équilibre d’une rare justesse, qui donne tout son volume à l’ensemble.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 2 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Uniquement la bande annonce du spectacle « Love Never Dies ».