The hit girls

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
10/09/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Paul Brooks, Max Handelman et Elizabeth Banks
Scénaristes
Kay Cannon
Compositeur
Mark Kilian
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
117
Support
Critique de Emmanuel Galais

Becca est le genre de fille qui préfère écouter son lecteur MP3 que la personne assise en face d’elle. Fraîchement arrivée à la fac, elle a du mal à y trouver sa place. Elle intègre alors, plus ou moins contre son gré, une clique de filles qu’elle n’aurait jamais considérées abordables ou fréquentables : un mélange de pestes, de bonnes pâtes et d’original dont le seul point commun est la perfection avec laquelle elles chantent a capella.

Alors attention, Fans de « Glee » vous allez adorer ce film, parce qu’il va un peu vous bousculer. Mais un peu seulement, car si le film de Jason Moore, commence sur les chapeaux de roues, c’est le moins que l’on puisse dire, il rentre ensuite très rapidement dans le rang, malgré quelques scènes remarquables de drôleries, un brin subversives. Le film finit par se laisser emporter par la sacrosainte adoration américaine, pour ces chorales sans aucun instruments, qui finissent par enflammer tout un gymnase jusqu’aux salles de concerts. Le rapport avec les fans de « Glee » n’est donc pas totalement hors sujet, puisque le film, à sa manière, s’intéresse au sujet et se décide enfin à donner une histoire réellement amusante, avec juste ce qu’il faut de burlesque pour na pas être une copie long métrage de la série, mais pour ne pas non plus être considéré comme une comédie musicale un peu mièvre et balourde.

Alors c’est peut-être là le défaut de « Hit Girls », il donne une ligne de conduite, dans son intro que l’on imagine aisément subversive, entre « American Pie » et « Very Bad Trip », mais le réalisateur Kay Cannon, semble avoir été coupé dans son élan, et finit gentiment par donner quelques moments de bravoures, comme la scène dans la douche ou alors la grande remise en question du groupe, mais rien qui ne puisse totalement écorner le mythe de la chorale étudiante. Pourtant on s’amuse de voir certains personnages briller sur scène et être jouissivement looser ensuite, ou encore d’autres assumer un stéréotype qui ne les prend pas en compte, mais il n’empêche pourtant pas que l’on éprouve un sentiment de frustration que le film n’aille pas assez loin dans sa disgrétion, comme il semblait le suggérer au début.

Le spectateur finalement surpris se rabat sur les numéros musicaux particulièrement bien soignés, mêlant plein de référence : « Katy Perry, Mariah Carrey ou encore les Jackson Five ». Tout y passe on s’amuse follement, on trépigne, on a envie de participer aux shows et il n’est pas surprenant de se lever de son siège. Une petit préférence tout de même pour la fête d’intronisation et la « Choral Battle ». Tout cela ficelé ensemble font un film certes pas tout à fait réussit, mais qui réserve suffisamment de bonnes surprises pour nous amuser et nous embarquer dans une petite folie rythmée à partager en famille.

Côté distribution, il n’est pas difficile de tomber amoureux du sourire ravageur d’Anna Kendrick (In the Air) et, pour les femmes de se laisser aller au charme de Skylar Astin (Hôtel Woodstock). Le couple de comédiens forme un duo particulièrement rafraichissant qui respire la simplicité dans le jeu autant que dans le chant. Une bonne note pour ce film qui finalement trouve son résumé dans l’image que renvoient les personnages principaux : Simple et accessible.

En conclusion, « The Hit Girls » est un film à regarder en famille, qui manque de peu sa cible par une introduction qui en fait espérer beaucoup plus qu’il n’en donne. Pas assez, subversif, peut-être un peu trop sage, mais attachant, dynamique et énergique, quand même, le film se regarde avec suffisamment de plaisir pour contenter le spectateur.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées de la scène, plus large des extérieures et un sombre lors des soirées, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux musiques qui se révèlent dominante souvent.  La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça, surtout lors de l’intro ou dans les scènes de spectacle. Un véritable plaisir pour les oreilles. Dommage que la VF ne bénéficie que d'une moins piquante piste DTS 5.1

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Il y a plein de bonnes idées dans la section bonus, et toujours cet horrible menu minimaliste, qui confirme toujours l’irrespect de l’éditeur pour les vidéastes. Revenons donc à la section bonus : a commencer par un clip de la chanson phare du film « Staships », dans lequel sont mélangés le casting du film et les internautes qui se sont essayé à la chanson. Un clip à l’image du film : Surprenant, simple et efficace.

Pas de making of dans la section bonus, mais comme nous le disions, des bonnes idées, avec notamment « Ce qui se passe derrière les scènes », une succession de scènes complémentaires se passant, pendant une action marquante du film. Comme les discussions durant la bagarre entre les étudiants et leurs aînés. C’est drôle, malin et plutôt bien fichu.

On continue, avec l’aventure vue par les yeux de Ben le colocataire un peu lunaire. Même constat que pour les autres bonus : Il fallait y penser, car cela dépoussière les habitudes des éditeurs dans les sections bonus.

Puis des scènes coupées et rallongées