Rush

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
18/01/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Andrew Eaton, Eric Fellner, Brian Grazer, Ron Howard, Peter Morgan, Brian Oliver
Scénaristes
Peter Morgan
Compositeur
Hans Zimmer
Critique cinéma
Edition
Standard
DureeFilm
123
Support
Critique de Guillaume Simon
L'histoire
1976. Le championnat du monde de formule 1 vit à travers la rivalité tenue entre deux pilotes : Niki Lauda et James Hunt. Tout les sépares, l'un est méticuleux, professionnel et au physique quelconque, l'autre vante sa beauté au travers d'une vie dissolue tournée vers son plaisir dès lors qu'il n'est pas sur une piste de course. Seule leur passion les réunira.

Critique subjective
Quand on s'attèle à la vision d'un nouveau film de Ron "machine à Oscars" Howard, on est en généralement pas emplit d'un optimisme démesuré. Le réalisateur, qui a en tout les cas le mérite de l'une des reconversions les plus spectaculaires après son rôle de Richie Cunnigham dans la série Happy days, est en effet un grand habitué des films de commandes, académiques et grandiloquents, souvent destinés à tenter de glaner un maximum de statuettes dorées. Rares sont les occasions où Ron Howard tentera autre chose que ce qu'on lui propose, sortira du mélo facile ou du biopic larmoyant. Jusqu'à présent, on pouvait presque dire qu'il n'avait que peu de personnalité en tant que réalisateur tant on a du mal à trouver un film conducteur dans une filmographie qui va du "ouais pas mal" au "mais c'est quoi ce truc !". La surprise Rush en est d'autant plus grande.

Car oui Rush, c'est vraiment autre chose. On se demande ce que mettait le petit Ron dans son café pendant le tournage tant on est à des années lumières de l'horrible Da Vinci Code ou du lénifiant Un homme d'exception. Certes, il a ici l'excuse du film sportif, film de course qui plus est, particulièrement adapté aux scènes nerveuses et spectaculaires... Mais c'est tout le film, même les scènes de dialogues, qui bénéficient d'une réalisation nette, racée et intelligente. Une vraie surprise donc, on en sera que plus exigeant sur le prochain. Aidé par un script excellent, le film est passionnant de bout en bout, même pour le non-amateur de courses automobiles. Le fan de Fast & furious, grisé par la jaquette et le résumé au dos de la boîte risque en revanche d'être laissé sur le carreau s'il attend un spectacle du même tonneau. Pour filmer ses courses, Ron Howard choisi l’immersion au détriment du spectacle pur, et l’âpreté liée au danger au détriment du fun. C'était le meilleur choix, encore fallait-il le faire, Stallone et Renny Harlin s'étant plantés dans les grandes largeurs (entre autres) pour cette raison avec Driven.

Un mot, essentiel, sur les comédiens. Si les secondes rôles, féminins notamment, s'en sortent à merveille (Olivia Wilde en potiche mais surtout Alexandra Maria Lara), les deux stars sont bien évidement les acteurs principaux, tous deux excellents. Chris Hemsworth prouve avec brio qu'il vaut mieux que le caricatural Thor, et Daniel Brühl fait une fois de plus étalage de son talent indéniable, même s'il reste trop souvent cantonné aux seconds rôles. Ils réussissent ainsi la prouesse de se faire, l'un comme l'autre, apprécier du spectateur, ou non... Deux facettes d'une même pièce, avec chacun des qualités et des défauts très identifiables et marqués, totalement différents mais pour autant liés. Une dualité qui fait le cœur d'un film efficace, grisant et qui se paye même le luxe d'être à l'occasion plutôt touchant. Une très belle réussite artistique pour l'ami Ron à qui ça doit faire tout bizarre.

En conclusion
Rush s'impose sans la moindre difficulté comme le meilleur film de Ron Howard à ce jour. Sans doute particulièrement inspiré par un sujet qui le passionne (le réalisateur est un fervent des sports automobiles depuis toujours) le petit Richie nous livre ici ce qui est sans doute le meilleur film consacré à la F1, mais également un excellent film sportif. Ironie de l'histoire, alors que son meilleur film est totalement ignoré, c'est son pire qui reçu en son temps les ovations de la profession. Des fois on se demande quand même...
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
La photographie impeccable du film est retranscrite avec brio. L'image de Rush ne souffre d'aucun défauts. Compression au top, definition niquel et couleurs respectant le visuel particulier du film. On frôle ici le sans-fautes.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Que ce soit en VF ou en VO (bien que cette dernière se montre plus percutante encore), la partie sonore de Rush est également une franche réussite. Les scènes de courses sont ébouriffantes, tant au niveau de la qualité du son, de la spatialisation que de l'équilibre entre voix, effets sonores et musique. Les scènes plus intimistes se révèlent avec le même soin.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Passé en salles à la vitesse d'une F1 sur une ligne droite, Rush a malgré tout droit à une section de suppléments intéressante. Même si assez peu chargée en terme de quantité elle tient sans problème la dragée haute à bon nombre d'éditions de films à succès beaucoup plus paresseux.

Les coulisses de Rush est un making-of assez conventionnel mais intéressant. Sur un petit peu plus d'une demi-heure il passe sur l'écriture du film, le choix des acteurs, les choix de réalisations pour les scènes de courses, le tournage des courses (qui ont toutes eu lieu sur le même circuit !), la mode vestimentaire du film et la vision de Ron Howard.

La véritable histoire de Rush revient sur les faits, interview à l'appui. L'occasion de retrouver le vrai Niki Lauda.

11 minutes de scènes inédites viennent combler le tableau. Sans être essentielles elles n'auraient pas démérité dans le montage final. Certaines sont redondantes, d'autres apportent des éclairages supplémentaires sur la natures de Hunt et Lauda.

La bande-annonce vient clore cette section de suppléments.