Robocop

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
05/02/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Boitier Crystal
Producteurs
Arne Schmidt
Scénaristes
Michael Miner, Edward Neumeier
Compositeur
Basil Poledouris
Critique cinéma
Editeur
Edition
Edition limitée
DureeFilm
102
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire
Dans un futur proche, la ville de Détroit est gangrénée par le crime. La Police, sous équipée, est incapable de faire face à cette criminalité. Pour résoudre ce problème, la société OCP veut créer un flic mi-homme mi-machine, alliant force et intelligence. Mais pour cela, elle doit trouver le candidat idéal. Alex Murphy, policier modèle et père de famille sera ce candidat quand il tombe dans un guet-apens où il se fait littéralement déchiqueter en morceau sous les coups de feu de la bande de Clarence Boddicker.

Critique
En 1987 le scénario de Robocop, écrit par Ed Neumeier et Michael Miner, fut longtemps rejeté par les studios. Rien que le titre du film faisait fuir réalisateurs et producteurs inclus. Puis, après le petit succès d’un petit film qui s’appelait Terminator d’un certain James Cameron, Robocop obtint le feu vert des Studios Orion. Le reste appartient à l’histoire.

Il y a plusieurs degrés d’appréciation du film de Verhoeven. Le premier étant le côté science-fiction, la violence visuelle que le film n’hésite pas à montrer, une histoire de bon flic contre les méchants. Peu de petits garçons, ados et adultes bouderaient ce plaisir immédiat et primaire. Et si on creuse un peu plus le film, en se concentrant sur l’histoire, l’humour sarcastique (voir les pubs)…. On découvre alors que le film est riche en thèmes, que c’est une satire de notre société ou de la société d’alors, mais dont certains aspects restent toujours d’actualité.

La mise en scène excessive, violente et sans concession de Paul Verhoeven convient parfaitement au film. Un réalisateur plus timide dans l’utilisation de l’hémoglobine, du sexe et de la violence, aurait rendu le film plus quelconque, surtout après le Terminator de James Cameron.

Le succès du film tient aussi à ses effets visuels, dont certains tiennent encore la route aujourd’hui, face à la concurrence des effets numériques. On pense à l’armure de Robocop qui est d’une authenticité étonnante. Enfin comment oublier le thème principal de Basil Poledouris, qui sans être autant salué que celui de Star Wars ou Indiana Jones, est mémorable et indissociable du film.

Coté casting, on a beau cherché, il n’y a pas une seule fausse note. Chaque comédien est bien dans le rôle qui lui a été attribué, non seulement au niveau du look mais aussi au niveau du jeu. Au final, c’est Peter Weller qui mérite les honneurs, car il s’est investi à fond dans le rôle avec des mois de cours de mimes, et malgré le visage à moitié masqué, il a su faire ressortir le côté humain du personnage. Peter Weller est Robocop, Personne ne peut le contester.

Conclusion
Robocop, le projet qui aurait pu n’être qu’ un autre film de robot pour le Studio Orion, pour surfer sur le succès de Terminator, s’est transformé en un film culte, avec son identité bien à lui. Cette réussite est dû à toute une équipe talentueuse : scénariste, réalisateur, acteur, responsables des effets spéciaux…. Il n’y a qu’un seul et unique Robocop, c’est celui de Paul Verhoeven.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1

Oubliez la précédente édition Blu-ray encodée en MPEG2 à partir d’un vieux master en basse résolution. Si vous voulez profiter du film dans les conditions optimales, c’est cette nouvelle édition, remasterisée à partir d’un scan 4k qu’il faut choisir. 
L’image est aussi proche que possible de l’image d’origine (les images des pubs filmées en vidéo gardent leur résolution vidéo – logique). Les couleurs ne sont plus baveuses, et plus éclatantes. Le grain pellicule est conservé et se voit. Heureusement, car c’est ce qui préserve les détails de l’image. Rappelons qu’une image pellicule est constituée de grains, contrairement à une image numérique, à ne pas confondre avec les bruits de compression. En parlant de compression, celle de cette édition est sans défaut grâce au codec AVC. Tout ça pour dire que l’image de Robocop remasterisée est au top.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Allemand
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Moyenne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 5.1 et la VF est en simple DTS 5.1. Le choix se porte sur la VO HD sans hésitation pour profiter de la qualité optimale du mixage. Les Surrounds et les basses jouent leurs rôles de manière mesurée sans tomber dans l’excès. La spatialisation est très bonne. Et contrairement au Blu-ray remasterisé de Terminator, l'éditeur a conservé les bruitages et les effets sonores du mixage d'origine. La bande son a été nettoyée avec soin pour qu’aucun artéfact ne vienne perturber le spectacle.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Questions aux réalisateurs : une séance de Question/Réponses en compagnie du réalisateur, acteurs, scénaristes dans une salle de cinéma. Les réponses sont sans langues de bois, abordant toutes les questions concernant le film. 

Making of : très complet couvrant tous les aspects de la production du film, avec l’intervention de toute l’équipe du film, excepté les comédiens.

Filmer Robocop : featurette d’époque (1987) pour la promotion du film, avec des interviews des créateurs et acteurs du film sur le plateau de tournage. Des images des coulisses du tournage viennent illustrer l'ensemble.

Concevoir Robocop : encore une featurette promo de l’époque (1987). Elle se focalise sur le personnage principal. Le réalisateur, Nancy Allen, Peter Weller partagent leur point de vue sur  le personnage.

Storyboard commenté par le directeur de l’animation Phil Tippett :  il explique son travail, les techniques utilisées (le Stop-motion), avec une comparaison entre le Storyboard et des images du film pour les séquences impliquant l’ED 209.

Scènes inédites : au nombre de quatre.

Les méchants de Détroit : une featurette qui se focalise sur les méchants du film. Les acteurs évoquent les souvenirs de tournage et parlent de leur personnage respectif.

Effets spéciaux : de l’artisanat au numérique : les responsables des effets spéciaux révèlent certains secrets du film et parlent plus généralement des techniques artisanales de l’époque avant l’arrivée du numérique.

Robocop: bâtir une légende : se focalise sur la création et la conception du personnage de Robocop, avec les interventions des acteurs, réalisateur …

Le bonus caché de Paul Verhoeven : on voit le réalisateur en figurant pendant la scène du discothèque.

Bande-annonce.

Spot télé.

Commentaires audio du réalisateur Paul Verhoeven, du scénariste Ed Neumeier et du producteur exécutif Jon Davison : un commentaire très informatif de la part des trois protagonistes, avec beaucoup de bonne humeur, sans temps mort. Un véritable making of vivant et interactif.