Players

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/02/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Brian Koppelman, David Levien, Arnon Milchan, Jennifer Davisson Killoran et Leonardo Di Caprio
Scénaristes
Brian Koppelman et David Levien
Compositeur
Christophe Beck
Critique cinéma
Edition
Standard
DureeFilm
92
Support
Critique de Emmanuel Galais
Richie, étudiant à Princeton, joue au poker en ligne pour payer ses frais de scolarité. Lorsqu'il se retrouve ruiné, persuadé d'avoir été arnaqué, il décide de s'envoler pour le Costa Rica afin de retrouver la trace d'Ivan Block, le créateur du site. Ivan prend Richie sous son aile et l'amène à intégrer son business. Sentant grandir le danger et réalisant les ambitions démesurées de son boss, Richie va tenter de renverser la donne en sa faveur.

« Players » n’est pas un mauvais film, c’est juste un film oubliable ! C’est indéniablement le seul constat que l’on puisse faire de cette nouvelle production américaine. Le scénario ne va jamais assez loin et se lit comme une ligne interminablement banale. Durant 1h32, ce long métrage s’étire inlassablement sans jamais réellement démarrer. Les scénaristes Brian Koppelman (Premium Rush) et David Levein  (Ocean’s 13) ouvrent une multitude de pistes qu’ils n’explorent jamais, comme le personnage féminin largement sous exploité, ou encore d’autres intervenants secondaires qui restent beaucoup trop dans l’ombre pour être cohérent dans son ensemble. Le spectateur suit cette intrigue d’une banalité affligeante et ne parvient jamais à totalement s’y intéresser.

De la même manière les deux acteurs principaux sont mal dirigés et mal utilisés, certaines scènes notamment montrent un certain malaise chez Justin Timberlake (The Social Network), comme l’arrivée à l’hôtel au Costa Rica, où un plein serré, laisse apparaître le manque d’assurance du comédien. Le problème c’est que le duo Timberlake et Ben Affleck (Argo) ne fonctionne pas ! Le deuxième ne fait décidemment pas d’étincelle lorsqu’il n’est pas à la direction du film, bien loin de là. Pas assez nuancé dans son jeu, pas assez fou pour donner un réel intérêt à son personnage, surtout lorsqu’il s’agit d’un escroc de grande envergure qui n’hésite pas à faire preuve de violence pour obtenir ce qu’il veut. Ben Affleck n’est pas Al Pacino (Le Parrain) et encore moins Gary Oldman (Léon).

Pour finir, on parlera évidemment de la mise en scène très maladroite de Brad Furman (La défense Lincoln) qui  signe là une œuvre dénuée de tout relief. Le film s’étire sur une longueur d’une heure et demie, mais son manque de dynamisme est tel que le spectateur ne peut s’empêcher de regarder sa montre. De la même manière, « Players » est un film dont le sujet tourne autour des jeux sans jamais réellement impliquer le spectateur dans les mécanismes du poker par exemple. Ainsi la partie de poker en ligne à laquelle le héros va jouer et qui va déterminer son destin est mise en scène maladroitement à un tel point que l’attention du spectateur n’est jamais capté par le jeu mais plutôt par ce qui se passe autour. Pour finir sur une dernière phrase, si « Players » n’est pas un bon film, il est assurément un honnête téléfilm ! 

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonne tenue et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs quand à elles gardent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation. Un véritable bonheur donc !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1 forcément efficace, qui fait vibrer les basses à vous en faire trembler les neurones. La dynamique est à la hauteur de la musique et s’il y un plaisir à prendre il est certainement ici. La spatialisation est parfaitement ordonnée et le rendu est particulièrement efficace. Dommage toute fois que la piste en VF ne bénéficie que d’un simple DTS 5.1, beaucoup moins subtile.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté bonus, on nous assure le minimum syndical, avec un making of scindé en plusieurs parties reprenant les dessous du film, avec notamment une partie plutôt réussit sur les jeux en ligne, notamment sur le jeu du chat et de la souris auxquels ils se livrèrent avec l’état américain.