L'histoire
Miles, un écrivain raté et récemment divorcé, invite son ami Jack, acteur avec une carrière sur le déclin, à un voyage de découverte sur la route des vins en Californie. C'est aussi l'occasion d'une dernière virée entre copains avant le mariage de Jack.
Critique
Le réalisateur Alexander Payne est connu pour les films tels que : Monsieur Schmidt, The descendants, qui ont tous quelques points communs avec Sideways.
Tout d'abord au niveau des personnages, qui ont tous la quarantaine passée, menant jusque là une vie tranquille, et soudain un évènement particulier (la retraite pour Jack Nicholson dans Monsieur Schmidt, et l'accident de sa femme pour le personnage de George Clooney dans The descendants, Le mariage pour Jack dans Sideways) les conduit à prendre la route, pour résoudre le problème, mais surtout pour se retrouver. Ce qui amène au deuxième point commun à ces trois films : le road movie.
Malgré un sujet assez sérieux et des personnages de losers, dont l'un souffre de dépression, qu'on se rassure, le scénariste n'a pas oublier d'injecter une dose d'humour et de légèreté dans l'histoire. Un humour subtil et jamais potache ou vulgaire comme dans Very bad trip, un film dont Sideways partage le même point de départ. Enfin, tout comme The descendants qui permet de découvrir Hawaï, Sideways permet de découvrir la Californie et sa route des vins, et presque tout ce qu'il faut savoir sur cet univers. Instructif.
Le point faible du film réside dans son manque de rythme (voulu), et de rebondissements. Si bien qu'il arrive vite au bout de son sujet après une heure de métrage, l'heure qui reste parait superflue et longue.
Côté casting, le duo formé par Paul Giamatti et Thomas Haden Church fonctionne parfaitement. L'un est un loser dépressif, l'autre un loser joyeux. Ils se complètent parfaitement. Les deux comédiens jouent de manière très juste, sans jamais tomber dans l'exagération. Si bien qu'on s'identifie ou s'attache à ces deux comparses facilement.
Conclusion
Sideways est une histoire simple, mature, tout le contraire de Very bad trip.
Le Blu ray est encodé en AVC au format 1.85:1. Le résultat de l'ensemble se montre de bonne qualité malgré un master qui date. A signaler que le réalisateur a intentionnellement utilisé un filtre lors du tournage pour donner un aspect "doux" à l'image, ce n'est en aucun cas le résultat du DNR. Le grain pellicule est bien présent. Les couleurs ne brillent pas particulièrement, mais c'est aussi dû en parti au désir du réalisateur. Quant à la compression, elle est discrète, n'exhibant aucun artéfact.
La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, et la VF en DTS 5.1. Dans son ensemble la piste HD fait son travail proprement, sans excès. Sideways est le type de films qui repose avant tout sur "le dialogue". Par conséquent les effets pyrotechniques qui parcourent l'équipement 5.1 sont à oublier. Ce sont principalement les enceintes frontales qui sont exploitées. Les Surrounds se montrent actifs mais timides au niveau des sons d'ambiance et pour la musique. Et enfin, il n'y a aucun artéfact sonore à signaler.