LE GRAND SAM

Catégorie
Cinéma
Titre Original
North to Alaska
Genre
Pays
USA
Date de sortie
15/12/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Henry Hathaway
Scénaristes
John Lee Mahin, Martin Rackin et Claude Binyon
Compositeur
Lionel Newman
Edition
Standard
DureeFilm
122
Support
Critique de Emmanuel Galais
En 1890, en Alaska et à Seattle. Un chercheur d'or s'éprend d'une entraîneuse fiancée à son associé.

Ah, John Wayne et la légende de l’Ouest, toute une symbolique que l’on peut retrouver ici dans « Le Grand Sam ». Le film revient les chercheurs d’or, qui, à l’instar des cow-boys, on fait la réputation de l’Amérique. Ici, les hommes sont éloignés de leurs familles, fidèles et rugueux. John Wayne en est l’incarnation. Il campe un homme chargé de ramener la femme de son associé, et qui va devoir dans le même temps lutter contre le mensonge et l’avidité de ceux qui jalousent sa réussite.

Mais la réalisation d’Henry Hathaway (Nevada Smith), même si elle respecte quasiment à le lettre toutes les ficelles du film de genre, avec des hommes souriant, d’autres avec des regards inquisiteurs, des bagarres dans les saloon, des danseuses de French Cancan, et des pépites d’or ou des tamis, s’appuie un peu trop sur une mise en scène qui se veut parfois burlesque, dans laquelle John Wayne n’hésite pas à copier les plus grands humoristes du moment et parfois plus grave, lorsque notamment, la femme dont est épris le personnage du Duke, une ancienne fille de saloon, se fait rejeter par les femmes de ses amis.

Bien sur le sujet est idéal pour la carrière de John Wayne, l’acteur peut y imposer son style, mettre son charisme au service de la bonne cause des pères fondateurs de la nation et de sa réussite. Le « Duke » continu de mettre en avant son personnage qu’il perfectionne depuis ses grandes collaborations avec John Ford. Le maitre du western, à offert à Wayne une voie royale, dont il ne sort que très peu, et « Le Grand Sam » est l’image parfaite de la maitrise du Duke. Ici il s’amuse à faire le pitre, il enchaîne les clichés comme les beuveries de bienvenue ou de félicitation, les tonneaux qui tournent dans le salon, les coups qui pleuvent comme autant de gouttes d’eaux et ainsi de suite. Jamais totalement sérieux, mais jamais totalement burlesque non plus, le film se suit avec beaucoup d’amusement, mais jamais avec réellement de sérieux.

En conclusion, « La grand Sam » est un film de plus dans la carrière de John Wayne qui vient parfaire le personnage. Mélangeant burlesque et western, le film peut parfois dérouter le spectateur. Il reste néanmoins un spectacle agréable à visionner.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
Malgré un travail de remasterisation qui permet au film de retrouver une nouvelle jeunesse, l’image reste encore un peu imprécise, mais cela lui confère toujours autant de charme. Les contrastes sont un peu faibles et donnent finalement très peu de profondeur à l’ensemble. Les contours sont beaucoup moins marqués que l’on pourrait le souhaiter. Un manque de volume certainement dû à l’âge du film (1960).
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Comme il semble en être l’habitude maintenant, la VO bénéficie d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 plutôt bien enveloppante. La spatialisation est minutieuse, la musique d’accompagnement ne se fait pas trop envahissante, et malgré des voix un peu trop chuintante parfois, le film se visionne avec beaucoup de plaisir. Toutefois c’est un plaisir que l’on ne partage pas avec la version française, qui ne bénéficie que d’une piste DTS 5.1 bien peu au service du film. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 2 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté bonus, c’est la déception, uniquement les bandes annonces, et un pauvre extrait de l’avant première. Ridicule !!! Autant ne rien mettre !