Lorsqu’il découvre qu’il est l’un des derniers descendants des Grimm, une lignée de chasseurs dont les célèbres récits ne sont pas des contes mais des faits réels, l’inspecteur Nick Burkhardt se met e quête de ces créatures surnaturelles susceptibles de faire du mal aux humains.
Après une première saison surprenante qui posait avec un certain savoir faire, les bases d’une histoire surprenant où se mêlent la magie des contes des frères Grimm particulièrement et une histoire totalement originale de créatures qui hantent discrètement notre monde et qui peuvent devenir de véritable danger pour les être humains. Passée la surprise de ne pas être dans une version plus adulte de « Once Upon a time », le spectateur se retrouve soudainement, dans une version plus moderne de « Buffy et les Vampires ». Exit les créatures suçeuses de sang, ici les êtres sont inspirés de créatures non humaines, mélangeant méchants et victimes.
Bon, si la première saison laissait quelque peu sceptiques, particulièrement sur la cible visée, la deuxième saison trouve une vitesse de croisière, et installe ses personnages et ses intrigues autour d’autres histoires propres à chaque épisode. L’ensemble est systématiquement lié à l’intrigue principale : La guerre de ces créatures contre le Grimm, seul être à les reconnaître au milieu des humains et à pouvoir les tuer. Si les effets spéciaux sont un peu trop retro à mon goût (les réalisateurs utilisent le morphisme en permanence) et que certains combats manquent particulièrement de justesse (les réalisateurs utilisent alors les accélérations d’images pour combler le manque d’énergies des chorégraphies) l’ensemble se laisse tout de même regarder dans trop d’effort. On finit à chaque épisode par avoir envie de voir la suite et l’on se surprend rapidement à toucher la fin du de la saison.
Côté distribution, David Giuntoli (Private Practice) fait le « job », il assure autant le côté charme de ces héros solitaires, plongés involontairement dans une aventure qui les dépasse, et qui se lance corps et âmes dans des intrigues fantastiques et parfaitement bien soutenues. La composition du comédien n’est pas exceptionnelle, mais elle correspond suffisamment au rôle pour être crédible. Enfin soulignons une composition plus en retrait et beaucoup moins caricaturale de Silas Weir Mitchell (Crazy) qui permet à son personnage de Monroe de ne pas sombrer dans le ridicule.
En conclusion, une deuxième saison qui donne beaucoup plus de relief à la série et lui permet de reprendre un nouveau souffle. On regrettera seulement durant les six premiers épisodes un générique frôlant le ridicule, qui, heureusement est rapidement abandonné pour une musique plus cohérente.