47 Ronin

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
05/08/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Chris Fenton
Scénaristes
Chris Morgan, Hossein Amini
Compositeur
Ilan Eshkeri
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
119
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire

Des samouraïs déchus lancent une opération suicide destinée à venger l’honneur de leur maître.

Critique

Nouvelle adaptation cinématographique d’un haut fait historique nippon (la vendetta d’Akô), 47 Ronin nous parvient en vidéo après avoir fait grand bruit lors de sa sortie en salles.

Au cinéma, 47 Ronin s’est en effet imposé comme ... un flop retentissant. Echec critique cinglant, le titre aura surtout été un désastre financier ahurissant. Avec une perte sèche excédant les 150 millions de dollars, il a rejoint le club peu envié des plus gros échecs financiers de l’histoire d’Hollywood. Un naufrage en bonne et due forme.

Les raisons d’une telle déconfiture tiennent à une genèse contrariée, le projet ayant été tiraillé entre des aspirations difficilement conciliables. D’un côté, un studio (Universal) souhaitant une orientation grand public et effrayé d’avoir confié les rênes d’un si gros projet à un réalisateur peu expérimenté (premier long-métrage pour Carl Rinsch). De l’autre, un metteur en scène désireux de signer une œuvre de facture très classique s’inscrivant dans la longue tradition du chanbara. Le grand écart. En résultera une situation forcément tendue entre une major invasive et un réalisateur coupé dans son élan artistique initial. Explosif.

47 Ronin méritait-il un accueil aussi violent ? Pas vraiment. Certes, le métrage n’est pas parfait. Oui, il affiche d’évidents défauts parmi lesquels un climax décevant (car trop centré sur certains personnages), certains VFX de piètre facture, une tête d’affiche manquant de charisme (aussi sympathique soit-il, Keanu Reeves n’a jamais été un grand acteur) et, globalement, une dommageable absence de « magie » cinématographique. Cela étant dit, 47 Ronin possède aussi d’indéniables qualités qu’il serait malhonnête de passer sous silence. La principale est sans nul doute un certain classicisme s’inscrivant à contre-courant des standards actuels. Carl Rinsch met ainsi un point d’honneur à toujours faire primer l’histoire (une intrigue qui prend donc le temps de poser ses enjeux et personnages) sur l’aspect spectaculaire de son film. Une démarche anachronique et noble. Au crédit du métrage, on ajoutera aussi une jolie photographie, d’impressionnants décors en dur et une composante fantastique bien gérée. Tout n’est donc pas à jeter, loin de là.

Verdict

En adoptant la théorie du verre à moitié plein, on considèrera 47 Ronin comme un honnête divertissement à l’ancienne surclassant plusieurs blockbusters récents (qui, eux, ont bien marché commercialement ...). Qu’on se le dise.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une qualité d’image assez éblouissante. Doté d’une belle photo, le film explose grâce à la magie de la haute définition. On le (re)découvre dans des conditions irréprochables : piqué étourdissant, colorimétrie ciselée, compression de facture optimale. Du bel ouvrage, assurément.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Deux pistes DTS HD Master Audio 5.1 (VO/VF) du plus bel effet. Quelle que soit la langue sélectionnée, l’immersion est garantie par une restitution pointue, très énergique et parfaitement ventilée sur les différents canaux. Une qualité audio très appréciable, aussi bien lors des grosses scènes d’action que dans les moments les plus paisibles.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 29 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Scènes coupées (8 minutes) : Des moments inédits pas franchement indispensables.

- La refonte de la légende (7 minutes) : Retour sur le fait historique à l’origine du métrage et les libertés prises par le scénario.

- Keanu et Kaï (4 minutes) : Keanu Reeves revient sur son personnage dans un bonus assez fade.

- Epées en furie : les batailles de 47 Ronin (6 minutes) : Module consacré au tournage des séquences d’action. Intéressant.

- Les mythes, la magie et les monstres : les effets spéciaux de 47 Ronin (8 minutes) : Un bonus instructif et plaisant. Peut-être le meilleur supplément de cette édition.