Dracula : Saison 1

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
01/10/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Toniy Krantz et Colin Callender
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
420
Support
Critique de Emmanuel Galais
Dracula arrive dans le Londres de l'époque Victorienne, affirmant pouvoir y apporter la science moderne. En réalité, le célèbre vampire y est venu se venger de ce peuple qui a ruiné sa vie quelques siècles auparavant. Mais son sombre dessein est contrarié par... une jeune femme, dont il s'éprend éperdument et qui semble être la réincarnation de sa défunte épouse.

Bon alors, le parti pris de cette nouvelle série des créateurs, est de se rapprocher de l’œuvre de Bram Stocker, mais de prendre aussi une certaine liberté, autour d’une société secrète : « L’ordre du dragon » responsable selon les auteurs de la transformation de Vlad Dracul en vampire. Pour cela ils ont décidé de rendre amis de vengeance Dracula et son pire ennemi : le Docteur Abraham Van Helsing.

Honnêtement, tout cela partait d’un bon sentiment, mais se heurte au final à une pauvreté scénaristique évidente. Les auteurs ont voulu trop en faire et pas assez en même temps. Si bien que la série souffre d’emblée d’un maque de rythme surprenant, particulièrement lorsque l’on voit la scène d’ouverture qui laissait espérer de grandes choses. Mais en voulant apporter un soin particulier au style victorien (en cela la série est remarquable !) ou en faisant des clins d’œil appuyé aux œuvres du cinéma  des années 20-30 et particulièrement les premiers films de vampires et de monstres, le réalisateur en oubli son sujet et notamment tout ce qui en fait sa force littéraire : L’amour, la sensualité permanente des personnages, l’attirance physique qui les lient entre eux et toute l’horreur qui transpire du monstre des Carpates. Du coup la série oscille entre bienséance surprenante et action décalée.

On ne tremble pas devant la série, encore moins lorsque Dracula s’attaque à une victime, on se fiche complètement des actions de l’ordre du dragon et surtout on se demande constamment à quelle moment la série va se choisir un style et l’assumer jusqu’au bout. Même les acteurs, malgré tous les efforts qu’ils fournissent ne parviennent pas à tirer la série vers le haut. Le spectateur attend un sursaut de sensualité, pense à « True Blood » puis se dit que non ce n’est pas le même style, mais ne parvient pas à définir les véritables intentions des auteurs. On passe de longues conversations, en scène pseudo sensuelles sans grand intérêt, suscitant tout juste l’indifférence.

En conclusion, « Dracula » est une série qui ne parvient pas à trouver l’essence même de Dracula, pour lui donner tout le volume que l’on pouvait en attendre. On voit les bonnes idées passer comme dans un catalogue pour scénariste, mais rien n’est suffisamment bien traité pour intéresser le spectateur. Une véritable déception !  
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d’une piste 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparaît parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
L’édition nous propose de plonger dans les dessous de la série avec un making of dans lequel on apprend beaucoup de choses, comme par exemple le fait que le scénariste Cole Haddon qui est à l’origine de la série, était venu dans un premier temps proposer une ébauche d’adaptation de « Dr Jekyll et Mr Hyde ». 

A travers les différents documentaires qui viennent compléter l’édition, on peut aussi plonger dans les dessous des décors ou encore des costumes de la série.