Defiance : Saison 2

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
28/10/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Kevin Murphy et Michael (VI) Taylor
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
614
Support
Critique de Emmanuel Galais
Ravagée par plusieurs décennies de guerre intergalactique, suite à l'arrivée de plusieurs espèces extraterrestres, la Terre a énormément souffert. Après 30 ans de combats, la civilisation commence tout juste à se reconstruire. Joshua Nolan, un ancien Marine qui a perdu sa femme et sa fille lors des conflits, se retrouve malgré lui shérif de Defiance, l'un des rares endroits où les humains et les extraterrestres parviennent à cohabiter. Située dans une vallée cernée de montagnes, la ville va devoir faire face à de nombreux dangers. Des menaces venant aussi bien de l'extérieur qu'à l'intérieur...

Bon, alors il va falloir commencer par une mise en point qui se doit d’être énergique et radicale, tant le procédé est pesant et fait preuve d’un dédain réel de la part du studio pour le vidéaste : l’utilisation de pictogrammes, comme élément du menu. Le procédé est d’une pauvreté alarmante qu’il est difficile d’avoir envie de visionner le programme qui y est associé. Le problème c’est que le distributeur ne fait aucune différence entre un programme au potentiel moyen et une œuvre attendue et remarquée. L’utilisation du pictogramme de menu, n’a d’intérêt que le coût de production du support.

Cela étant dit la série « Défiance » qui fut annoncée comme un choc visuel et scénaristique, ne tenait sa promesse qu’à demi. Car si effectivement la série surprenait par un visuel très soigné à mi-chemin entre « Mad Max » et « Avatar », côté scénario, la saison 1 avait déçu. Notamment parce que la production, ne semblait pas savoir réellement où elle allait, avec des personnages humains, d’autres extra-terrestres qui ressemblent plus aux vampires de « Twilight » qu’à autre chose. Mais pour cette deuxième saison, les auteurs ont privilégié une esthétique toujours plus soignée avec en plus des décors repérable, comme Los Angeles par exemple (devenu Angel Ark) et un scénario moins tatonnant, le tout associé à une mise en scène plus dynamique et la saison 2 s’ouvre d’un seul coup sous de meilleurs horizons. 

Pour le reste on retrouve les clés d’une série actuelle : Un complot qui fait office de fil rouge, mais dont on nous dévoile quasiment tout dès le départ, des personnages  étrangers qui doivent s’imposer dans un monde apparemment hostile, des gentils, des méchants et des entre les deux.

Du coup ce qui était une faiblesse dans la première saison devient d’un seul coup une force dans celle-ci. Les créateurs de la série ayant pris le soins de mieux impliquer le spectateur dans l’intrigue. La mise en scène est fluide, même si le montage est parfois un peu hasardeux. Les décors sont soignés, les lumières travaillées, et le scénario du coup commence à trouver un rythme de croisière qui n’est pas pour déplaire. A chaque fois, on reste surpris par le soin apporté aux environnements, puis on sourit des influences qui faisait grincer dans la précédente saison, car on en comprend du coup l’utilité.

Côté distribution, pas de grands changements, les personnages ne sont pas mauvais, ils sont simplement identifiable ailleurs : Le Sheriff Nolan fait penser à Rick Grimes dans « The Walking Dead », Amanda Rosewater à Sarah Connor dans « Terminator ». Et les acteurs ne parviennent toujours pas à nous faire oublier les références.

En conclusion, « Défiance »  s’offre une deuxième saison moins ennuyeuse que la précédente, plus dynamique avec une intrigue qui parvient enfin à se défaire de ses références. On s’ennuie beaucoup moins et chque épisode commence à susciter l’envie. Vivement la saison 3 !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés de la série. L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans une planète post-Apocalyptique. Les contrastes  donnent finalement suffisamment  de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté son la piste HD Master Audio fait des merveilles et plonge radicalement le spectateur au cœur de l’action. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le spectacle des effets sonores qui viennent accentuer la violence des combats. L’ensemble est minutieux et très bien travaillé.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 10 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
A l’image du menu ridicule que nous propose l’éditeur, les bonus sont insipides : Des scènes coupées et un bêtisier.