The anomaly

Catégorie
Cinéma
Pays
GB
Date de sortie
04/11/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Noel Clarke, James Harris, Damon et Mark Lane et Jessica Caldwell
Scénaristes
Simon Lewis
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
97
Support
Critique de Emmanuel Galais
Un ex-soldat traumatisé par la guerre se réveil à l'arrière d'un van à côté d'un jeune garçon qui a été kidnappé. Il a 9 minutes et 37 secondes pour comprendre ce qui s'est passé...

Bon, en fait il devient de plus en plus difficile de trouver les mots face à un film qui partait éventuellement d’une bonne idée, mais dont le résultat est aussi appétissant qu’une pâte à tartiner saveur viande. Car, il faut bien le reconnaitre, l’idée de départ était alléchante : Un ancien soldat traumatisé par la guerre qui se retrouve prisonnier dans un  camion avec un enfant qu’il ne connait pas, mais dont il doit sauver la vie, le tout sur fond de contrôle génétique. Et si l’on s’intéresse simplement au scénario, il ne casse pas la baraque, mais il reste assez cohérent, parfois même assez fin.

Mais alors, où est le problème ? Et bien c’est au niveau de la mise en scène, notamment par l’utilisation beaucoup trop systématique des ralentissements lors des scènes de combat. Fonctionnant comme une sorte de traumatisme « Matrix », chaque combat est ponctué de ralentissements, de faux arrêts, puis de reprise pour mieux mettre en avant les techniques de combats pratiqués par les personnages, donner un certain rythme à la scène, ou encore imprimer d’un certain style l’ensemble. Mais au final l’utilisation systématique de cet effet fatigue, plus qu’il ne ravi le spectateur, voir même on a presque envie de mettre l’ensemble en accéléré.

Et puis alors, il y a le jeu des acteurs !!! Une catastrophe, d’abord pour les fans de Ian Somerhalder qui espéraient voir leur star préférée, depuis « Vampire Diaries » ou « Lost », dans un autre registre, vont être déçus. Car l’acteur est tout simplement transparent, hors sujet. Il se déforme le visage comme pour dire : « Regardez comme je suis méchant !!! », mais c’est tout juste pénible à voir. Quant au réalisateur et acteur principal, il semble que son talent ne se résume qu’à son égo surdimensionné. Le comédien s’aime sous toutes les coutures et nous le montre quasiment dans chaque recoin de sa mise en scène. Comme un enfant qui s’offre un caprice, il court, se bat, se met en scène dans le meilleur rôle, n’offre aucune nuance et ne laisse pas beaucoup de place aux autres, encore les actrices féminines réduites au minimum.

En conclusion, « The Anomaly » est un nouveau long métrage qui viendra compléter l’étagère des nanars sur stylisé. Rien n’est à garder, pas même la pochette qui ressemble à l’affiche de l’apprenti sorcier.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Les différences de nuances voulues par le réalisateur pour donner plus de résonnance à son film sont parfaitement bien retranscrites dans cette édition.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont bien mises en valeur, particulièrement lors des scènes de combats, dans lesquelles les effets sonores fourmillent.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of divisé en trois parties reprenant « Un focus des combats », un « Zoom sur la conception des décors » et enfin un troisième qui revient sur l’adaptation « du Scénario à l’écran ». Vu le désastre du film, on aurait préféré pour le coup que l’éditeur ne nous propose aucun bonus, plutôt que des reportages, dans lesquels les protagonistes sont persuadés de participer à un chef d’œuvre !