Alors qu’un danseur de rue de Miami, Sean Asa, emménage à Hollywood rêvant de fortune et de gloire, il se retrouve confronté aux contraintes quasi insurmontables requises pour réussir dans le milieu professionnel de la danse. Mais lorsque la nouvelle équipe qu’il forme avec la belle et opiniâtre Andie West se qualifie en finale d’un reality show de qualité sous les paillettes de Las Vegas, il trouve alors l’occasion de réaliser son rêve.
Voilà, dans ce résumé officiel tout est dit sur la destination de ce film Sexy Dance 5 (Step Up en version originale, ce qui n’a pas tout à fait la même connotation) qui vise donc les jeunes ados férus de danses de rue. Le type de films dont la distance d’opinion entre un adulte bien-pensant et cet ado amateur de danse ou de belles histoires formatées peut-être très large.
Cependant, il faut bien avouer que l’effort de formatage est réel et bien mené par Trish Sie qui a remplacé à la direction Scott Speer. De fait nous sommes embarqués dans une aventure dans une Amérique idéalisée via Las Vegas, la ville ou tout peut se réaliser. Vegas qui permet au réalisateur de faire briller de mille feux un décor souvent très kitch mais c’est un peu la réalité là-bas.
Les suiveurs de la saga, qui a débuté en 2006, apprécieront de retrouver les principaux personnages des opus précédents mais surtout de vérifier que la qualité des chorégraphies ne faiblit pas. C’est plutôt impressionnant car si l’on en croit la production chaque numéro de danse a été effectué en prise directe.
C’est une comédie musicale donc tout semblant de confrontation, pardon on dit Battle, débouche sur des séquences avec des danses parfaitement synchro. Mais surtout, la captation est sobre (une contrainte du tournage 3D assurément) laissant le spectateur apprécier les numéros de danse. Personnellement je trouve dommage que la caméra soit trop souvent face au leader qui semble faire l’intéressant le regard ancré sur l’objectif. Pas très naturel à la base et qui se révèle un tic constant.
Au final Sexy Dance 5, qui a clairement été annoncé comme le dernier de la saga, donne envie de danser ou, du moins, de se laisser porter par de beaux numéros de danse de rue… et donc une note (validé par un public cible pourtant non acquis au début de la séance), soulignant que l’objectif est atteint.