Dracula untold
Date de sortie
24/02/2015
Transformer le mythique Dracula en Super Héros tragique n'était pas chose facile et ce film en est le malheureux exemple.
L'histoire
Afin de sauver les siens et son peuple, un prince prend les pouvoirs d'un vampire. Il a 3 jours pour combattre les Turcs sans goûter à la moindre goutte de sang humain. S'il ne résiste pas à l'appel du sang, il sera pour toujours maudit.
Critique
En voyant le film, le critique dresse une liste des points positifs et une liste des points négatifs. En fonction de sa sensibilité, il pondère alors les points et regarde de quel côté penche la balance. Pour "Dacula Untold" l'un des plateaux est resté désespérément vide ce qui simplifie la notation.
On commence par le jeu d'acteurs qui manque franchement de conviction y compris le rôle principal Luke Evans qui manque singulièrement de personnalité et d'expressivité dans ce film.
La réalisation commence par des trucages numériques très visibles dans la première partie (flou autour des personnages) et s'améliore dans la seconde partie du film. Si le film est associé à une production riche permettant quelques trucages sympas et des scènes de foules sympathiques. Une bonne part des scènes d'action est massacrée par un montage épileptique qui interdit au spectateur de suivre correctement l'action.
Mais le plus gros reproche est également l'inspiration à peine cachée des films "300" et de "Gladiator". Mais d'une manière générale, on ne se laisse pas du tout prendre par le film. L'histoire est d'un classicisme absolu et chaque retournement de situation est prévisible. Bien entendu, le film est calibré pour toutes les suites possibles et inimaginables. Dracula en Super Héros ça ne prend pas, on n'est pas sensible au sentiment du personnage qui est à mille lieues de l'image transmise par les autres films (un être de sang froid, lent, mais déterminé). Ce Dracula dopé au stéroïde, qui se transforme en centaines de chauves-souris en un instant fait penser aux films de super héros américains. Le problème c'est que depuis 15 ans, une grosse part de la production américaine pioche dans les comics et la saturation n'est pas loin.
Verdict
Un film raté à tous les niveaux. Un point pour les décors et un rendu graphique pas déplaisant.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image sombre et aux couleurs douces, mais c'est un choix artistique. La compression est maîtrisée. Certaines scènes sont par contre en deçà que ce que l'on peut attendre d'un Blu Ray d'un point de vue définition.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
En VF, quelques effets sonores bien spatialisés, mais les dialogues restent bien sagement sur la piste centrale contredisant parfois la position des personnes à l'écran. La dynamique est par contre correcte. En VO, le mixage offre une meilleure spatialisation.

Supléments
Menus

Sérigraphie

Packaging
Durée Bonus :
60 min

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage
Menus fixes, mais sonorisés Universal à base d'icônes. Les nostalgiques se souviendront que le HD DVD avait déjà eu le droit à ces menus pas franchement réussis. Tous les bonus sont en HD et sous titrés en français.
Luke Evans : Créer une légende Making of de 20 minutes présenté par l'acteur principal
Une ouverture alternative et de nombreuses scènes coupées très intéressantes puisqu'elles peuvent être accompagnées par le commentaire du réalisateur (15 minutes)
Un jour dans la vie de Luke Evans : une journée de tournage centrée sur l'acteur principal (9 minutes).
Dracula revient : Retour sur l'Histoire illustrée par d’interviews des acteurs et des images du film (7 minutes).
1000 victimes : tournage de la scène de bataille principale (5 minutes)
Commentaire audio du réalisateur et du chef décorateur assez descriptif.
Une explication des différents lieux du film.