Le Roi Scorpion 4 - La quête du pouvoir
Titre Original
The Scorpion King 4: Quest for Power
Date de sortie
24/03/2015
Résumé
Accusé du meurtre du roi, Mathayus fuit le royaume, poursuivi par les troupes du mauvais héritier du trône. Sur son chemin, il fait la rencontre de deux alliés sous la forme d'un père et sa fille.
Critique
Ca commence très mal avec des décors en carton-pâte pour une première séquence pompée sur Indiana Jones. Les tentatives d'humour ne fonctionnent pas et la réalisation mise sur des scènes d'action avec des épées en bois et des décors qui tremblent à chaque pas. Le film aligne dès les premières secondes tous les poncifs du genre : action prévisible ultra linéaire, dialogue d'une platitude affligeante et chaque scène en rappelle 10 autres dans 10 autres films. Ainsi, "Indiana Jones" signe la scène d'ouverture, les westerns inspirent les scènes de bagarre dans les bars et "La Belle et la bête" de Disney inspire le père de l'unique rôle principal féminin du film.
L'histoire est franchement peu enthousiasmante et la touche de second degré qui aurait pu sauver ce film du naufrage a été totalement oubliée.
Ensuite, les acteurs, échappés d'un ring de catch, jouent tous aussi faux les uns que les autres. J’eusse pensé à un doublage bâclé. Mais la version française est à la hauteur du piètre jeu de la version originale. Un dernier mot sur le doublage qui ne prend pas la peine de doubler les scènes de combats (sans dialogue) provoquant ainsi des défauts d'accord sur la piste sonore.
Ce genre de production est normalement réservé aux studios ayant peu de moyens, mais ici, Universal, a innové en produisant un film économique, non original et totalement trompeur. Le Roi Scorpion qui est tout de même la suite de la suite du prequel du spin off du secret de la momie n'essaie même pas de donner l'impression de se passer dans le désert ! Un (oui un !) chameau est la seule touche d'exotisme pour cette production réalisée en Europe de l'Est et donc le château médiéval dénote complètement. La réalisation est à la hauteur d'un téléfilm c'est-à-dire faible : champ/contrechamp et montage rapide pour masquer des scènes d'actions tournées comme des combats de catch.
Verdict
Une sous-production qui signe vraisemblablement la fin de la franchise et qui fera le bonheur des secondes parties de soirée sur les chaînes de la TNT. À zapper.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Excellente image sur les extérieurs, une définition légèrement moindre dans les intérieurs. Cela reste une très bonne image.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Un doublage fidèle au piètre jeu d'acteurs. La spatialisation est faible avec une scène avant tout frontale et des dialogues qui ne quittent pas la voix centrale.

Supléments
Menus
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Sérigraphie

Packaging
Durée Bonus :
30 min

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage
Menus fixes, mais sonorisés Universal à base d'icônes. Les nostalgiques se souviendront que le HD DVD avait déjà eu le droit à ces menus pas franchement réussis. Tous les bonus sont en HD et sous titrés en français.
Un making of, des scènes coupées, un bêtisier et surtout un commentaire audio constituent les bonus. Ce dernier est très léger et démontre bien que le film tient plus du film de copains que d'une production sérieuse.