Un illustre inconnu
                        
                        
                        
                        
                            
                            
                            
                            
                            
    
        Date de sortie
    
        04/03/2015
        
    
 
                            
                            
                            
                            
                            
                            
    
        Scénaristes
    
        Matthieu Delaporte, Alexandre de La Patellière 
        
    
 
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                         
                     
                    
                    
                        
                            L'histoire
Sébastien Nicolas a toujours rêvé d’être quelqu’un d’autre. Mais il n’a jamais eu d’imagination. Alors il copie. Il observe, suit puis imite les gens qu’il rencontre. Il traverse leurs vies. Mais certains voyages sont sans retour.
Critique
Difficile de penser que ce drame psychologique est issu du même réalisateur que "Le Prénom". Afin de préserver au maximum l'impact de l'histoire, je vais essayer d'en parler le moins possible pour parler du ressenti sur le film.
Après une introduction explosive, le film s'avère être particulièrement bien ficelé. Le montage est non linéaire, piégeant le spectateur mais pas complètement alambiqué ; juste ce qu'il faut pour maintenir l'intérêt sans perdre le spectateur. Le film s'intéresse avant tout au hommes (et femmes !) et s'axe sur la psychologie des personnages. L'excellente surprise c'est Mathieu Kassovitz qui enfile aussi bien les masques que les rôles. Le film alterne tension, suspense, réflexion et arrive à un final aussi inattendu qu'émouvant.
Certes, le prédicat du film reste assez fragile à savoir que l'on peut se grimmer en une autre personne et tromper les proches de celle-ci mais c'est amené suffisamment doucement pour que la plupart des spectateurs laisse tomber ce côté invraisemblable.
La mise en scène est travaillée avec un jeu sur les lumières et l'usage de décors plutôt complexes. Ainsi les logements des différents protagonistes ont chacun leur personnalité et participent au film... La maison caméléon de Kassovitz, l'appartement osbcure, le logement parisien classique, etc.
L'ambiance reste sombre, mélancolique et assez pesante. C'est bien un film français qui délaisse les rebondissement au profil d'un réflexion intéressante sur l'identité et la paternité. Mais ce film n'est pas sans défaut, avec une durée proche des deux heures, il n'y a clairement pas la matière suffisante. Je pense qu'avec un quart d'heure de moins, le film pourrait être meilleur en se débarrassant ainsi d'une ou deux longueurs ou scènes finalement peu utiles.
Verdict
Partant d'un postulat gonflé et doté de quelques longueurs, le film est bien mené jusqu'à une fin aussi surprenante qu'émouvante. Bon film qui analyse l'âme de ses personnages.
                        
                     
                    
                        
                        
                        
                        
                            Définition
                            
 
                        
                            Couleurs
                            
 
                        
                            Compression
                            
 
                        Format Vidéo
                        
                            16/9 anamorphique couleur
                        
                        Format Cinéma
                        
                            2.35:1
                        
                     
                    
                        
                            Quelques plans "numériques" lors d'extérieur de nuit mais une bonne image qui rend hommage à la réalisation qui joue en permanence sur la profondeur de champ.
                        
                     
                    
                        
                        
                        
                        
                            
                            
                                Langues
                                Film
                                Bonus
                                Com
                                Spatial
                                Dyn
                                Surr
                             
                            
                                    
                                
                            
                         
                     
                    
                        
                            Excellent rendu des ambiances. Le film ne prête pas à des démonstrations sonore mais exploite de manière précise les différentes enceintes pour rendre des athmosphères plus vraies que nature.
                        
                     
                    
                        
                        
                        
                            
                                
                                Supléments
                            
 
                            
                                
                                Menus
                            
                            
                                
                                Sérigraphie
                            
 
                            
                                
                                Packaging
                            
 
                            
                                Durée Bonus :
                                30 min
                            
                         
                        
                     
                    
                        
    
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                        Menus animés et sonorisés dans l'ambiance du film.
Point de vue bonus, on trouve un "Making of", des scènes coupées, un essais de Mathieu Kassovitz et un module sur le maquillage. Des bonus réalisés avec soin et de bonne qualité.