L'histoire
Dalton est un super videur, il est cool et fort au combat. Il est engagé au Double Deuce, une boite de nuit qui se trouve dans la petite ville de Jasper, pour faire le ménage. Mais voilà, bientôt, il sera confronté à l'homme le plus riche et le plus méchant de la ville, Brad Wesley.
Critique
Réalisé par le metteur en scène Rowdy Harrington, dont le seul autre film connu du grand public est Piège en eau trouble. Road house permet à Patrick Swayze de montrer ses capacités de jouer les durs, après Dirty dancing.
On oublie tout de suite les qualités du scénario et du film en lui-même, qui serait sorti direct en location dans un vidéo club, si sa vedette principale n'avait pas joué dans Dirty dancing. Le film accumule tous les clichés d'un gentil nanar qu'on adore : punch lines qui font mouche, situations improbables mais délectables, des personnages caricaturaux.... Et Patrick Swayze qui se prend pour le fils que John Rambo aurait eu avec Bruce Lee (allant même jusqu'à se recoudre le bras sans anesthésie). Mais contrairement à ses modèles, l'acteur n'est jamais crédible en héros viril, et encore moins quand il essaie de démontrer ses talents de karatéka.
On peut faire l'impasse aussi sur la réalisation qui n'inspire pas grand admiration tellement elle est quelconque. Seul la musique de Michael Kamen est remarquée et qui permet de sauver quelques moments dans le film.
En dehors de Patrick Swayze, le reste du casting, Kelly Lynch, Sam Elliot (qui fait toujours du Sam Elliot), Ben Gazzara... font ce qu'ils peuvent, mais leur performance ne resteront pas dans les mémoires.
Conclusion
Road house a tous les défauts d'un nanar, c'est pour ça qu'on l'aime. Un film à regarder entre amis pour une bonne soirée de fous rire.
Contrairement à l'édition américaine sortie bien longtemps, et qui n'était encodée qu'en MPEG2 sur un Blu-ray simple couche. L'édition française bénéficie d'un encodage en AVC au format 2.35:1. Le résultat s'avère bien meilleure au niveau de la compression, avec moins d'artéfacts. Cependant l'ensemble reste peu flatteur, faute d'une remasterisation. L'image est inégale, peu définie sur certains plans. Les couleurs s'en sortent mieux.
La VO en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, et la VF en Dolby Digital 2.0. Le film comporte assez de moments pour exploiter nos équipements 5.1 : ambiance night club, bagarre, explosions... Même si l'ensemble n'est pas aussi percutant que les mixages des films d'aujourd'hui.