The Interview

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Interview
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/06/2015
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Seth Rogen, Evan Goldberg et James Weaver
Scénaristes
Dan Sterling
Compositeur
Henry Jackman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
112
Support
Critique de Emmanuel Galais
Un animateur de talk show et son producteur se retrouvent impliqués dans un complot meurtrier à l’échelle internationale.

Que dire sans être brutal de cette nouvelle comédie américaine réalisée, écrite et produite par son acteur principal Seth Rogen ? Et bien pas grand-chose en fait ! L’artiste multi carte qu’est Rogen s’amuse dans ce nouveau film à tourner en dérision le dictateur certainement dénué d’humour qu’est Kim Jong Un. Mais au final, le scandal diplomatique qu’ a créé la dictature Coréenne accouche d’un pétard mouillé. Il n’y a rien à garder de cette comédie mal écrite, aux gags d’un niveau si bas que des créatures inconnues en apparaissent tous les jours. Une face de l’humour inexplorée par nos contrées, mais surtout difficile à comprendre ! Il y avait tellement de choses à faire, de situations à créer pour faire rire que l’on reste sur sa faim au point même de s’endormir au bout de 30 minutes.

En fait, si, il y a tout de même des choses amusantes, comme l’interview hallucinante d’Eminem qui ouvre le film. Rarement un rappeur n’avait autant poussé l’humour que dans cette scène qu’il serait indécent de raconter dans ces lignes, même si la direction que prend le film ensuite donne envie de devenir méchant face à un gâchis en bonne et due forme. Car il faut bien le dire, Seth Rogen et son scénariste Dan Sterling (Girls) accouchent d’un scénario pesant qui rate sa cible dès la première demie heure passée. Les situations convenues s’accumulent, les répliquent sans intérêt également et à mesure que le film avance, le spectateur sent son visage se crisper sous la frustration de n’avoir rit qu’une seule fois durant tout le film.

Mais le pire du pire revient certainement à James Franco qui, par amitié, on imagine bien, a accepté de se prêter à cette pantalonnade de bas étage. L’acteur en fait tellement qu’il en est épuisant. Il hurle, grimace, déclame ses répliques comme un gamin de maternelle et nous irrite le poil pendant près de deux heures de film. Dans l’excès en permanence, comme s’il était sous influence de substances illicites, Franco se perd dans un film qui le tire vers le fond du fond en effaçant au passage tout ce qu’il avait de bon et de meilleur durant sa carrière. On se demande du coup pourquoi un talent se laisse autant aller dans un film aussi inepte et râté que « L’interview qui tue ».

En conclusion, « The Interview » est à l’origine d’une crise diplomatique dont le studio Sony fut la première victime. Mais au final, la Corée s’est rendue plus ridicule que jamais en piratant le studio pour empêcher la sortie de ce film, dont la débilité suffisait à le faire oublier. Un véritable pétard mouillé que ce film sans intérêt porté par un duo d’acteurs dont les prestations deviennent gênantes.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Une image qui met parfaitement en valeur le travail du réalisateur. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et les nettetés en arrière plan permettent de bien discerner les différents éléments du décor. Le  transfert est impeccable de précision.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore DTS HD 5.1 Master  Audio permet une véritable immersion  dans le film. La répartition se fait impeccablement régulière sur l’ensemble des canaux. Très peu de décalage à noter entre les dialogues et les effets sonores. L’ensemble bénéficie d’un beau transfert ! 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Alors la section bonus est particulièrement fournit dans cette édition, on peut d’ores et déjà découvrir comment le film fut construit avec les commentaires audio du réalisateur Evan Goldberg (co-réalisateur du film avec Seth Rogen.

Puis pour ceux (les plus courageux notamment !) qui ont apprécié le film, les scènes additionelles et inédites.

Puis et c’est peut-être le plus drôle : Le bêtisier.

On passe ensuite aux véritables coulisses du film, avec tout d’abord « Réalisateurs de ce film » qui est une sorte de making of dont le point central est la collaboration entre Seth Rogen et Evan Goldberg qui signent là leur deuxième collaboration après « C’est la fin » (beaucoup drôle et inspiré que ce film !)

« Des espions parmi nous » revient sur les inspirations qui ont permis aux auteurs de construire le scénario et particulièrement l’intrigue qui tourne autour de l’assassinat du leader Coréen.

« Audition de Randall Park » le comédien qui interprète Kim Jong-Un le leader Suprême de la Corée du Sud.

« Dans la peau du personnage » est la suite logique du précédent bonus, puisqu’on y voit le comédien Randall Park parler de son rôle, de la manière dont il l’a abordé et surtout de la façon dont les autres membres de l’équipe ont perçu son travail.

« Pour l’amour d’un chiot », revient sur les petits chiots qui sont devenus des éléments additionnels de l’intrigue, mais qui ont su trouver une place importante dans le cœur de l’équipe.

« Minou, Minou » est un focus sur le tournage des scènes avec un tigre.

« Histoire de se marrer » met en lumière les deux membres de l’équipe chargés d’écrire les blagues salasses qui fourmillent dans le film. Au moins, eux, ça les fait rire, parce que, en ce qui nous concerne c’est un peu la surdose.

« Sortir avec un dictateur » est une sorte de petite annonce vidéo, dans laquelle, le leader Coréen parle de lui et de son besoin de trouver l’âme sœur.

On finit avec « Nu et Effrayé » une parodie de l’émission dans laquelle les deux acteurs principaux doivent survivre dans la nature, nus et avec un seul objet de leur choix. C’est amusant et suffisamment court pour ne pas être pesant.