Ben Stiller réendosse le rôle de Larry, le gardien de musée le plus survolté, dans le dernier volet de la saga La Nuit au Musée. Il quitte New York pour Londres où il va vivre sa plus grande aventure. Accompagné de ses amis le Président Roosevelt, Attila, le Romain Octavius, Jedediah et le pharaon Ahkmenrah, ainsi que de nouveaux personnages délirants, il va tenter de sauver la magie avant qu’elle ne disparaisse à tout jamais.
Après deux volets menés tambours battant et des millions de spectateurs au rendez vous à chaque fois, Ben Stiller revient pour une troisième nuit au volet, toujours sous la direction de Shawn Levy (Treize à la douzaine). Alors, commençons d’abord par la bonne surprise : Si le scénario n’est pas renversant et commence à tourner un peu en rond, l’ensemble fonctionne toujours avec autant de brio. On rit beaucoup et l’intrigue se révèle suffisamment efficace pour tenir en haleine l’ensemble des spectateurs qu’ils soient petits ou grands. En effet, comme je le disais précédemment si le scénario n’est pas particulièrement renversant : La vie des pensionnaires du musée est conditionnée au bon fonctionnement d’une tablette magique issue de l’Egypte ancienne, il n’en demeure pas moins d’une redoutable efficacité. Notamment parce qu’il ne cherche pas la surenchère, tout au contraire. Cohérente et inventive, l’intrigue cherche surtout à divertir par une accumulation de situations burlesques où les personnages du musée New-Yorkais, mais également de nouveaux arrivants, locataires du British Muséum de Londres participent à une quête pour sauver ce qui les unis chaque soir.
La réalisation de Shawn Levy suit d’ailleurs cette logique de ne pas chercher à en faire de trop mais simplement à faire évoluer les techniques pour mieux entraîner les spectateurs dans des aventures drôles et énergiques, tout en reprenant ce qui a fait le succès des autres volets. Là où d’autres se sont heurtés à la pression du succès, le réalisateur signe une œuvre finalement particulièrement cohérente, qui n’évite pas les effets de morale s’adressant aux plus petits, mais surtout qui n’oublie les parents avec des gags et des situations particulièrement drôles et bien amenées. On ne s’ennuie pas dans ce troisième volet et c’est certainement le principal.
Une réussite que le réalisateur doit bien évidemment à son acteur principal Ben Stiller (Mon beau-père et moi) qui continue de composer un personnage en simplicité et tout en drôlerie suggérée, notamment lorsqu’il se retrouve affublé de son double de Neandertal. « La nuit au musée 3 » c’est également l’occasion de revoir avec une certaine nostalgie
Mickey Rooney (Les aventures de Huckleberry Finn) mais également et surtout
Robin Williams (Good Morning Vietnam) dont la disparition tragique avait ému l’ensemble des fans du monde entier. L’acteur y apparait, comme à son habitude réjouissant et l’énergie qui se dégage de son jeu, particulièrement lorsque son personnage dysfonctionne. On ne peut s’empêcher de regretter sa disparition !
En conclusion, « La nuit au musée 3 : Le secret des Pharaons » est un troisième volet qui n’a pas à rougir des deux premiers volumes et entraîne une fois de plus les spectateurs dans une folie à la fois tendre, drôle et nostalgique. Les petits, comme les grands y prendront beaucoup de plaisir et se laisseront facilement embarquer dans l’aventure. C’est aussi l’occasion de revoir Robin Williams et Mickey Rooney dans leur dernier rôle.