En route

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Home
Genre
Pays
USA
Date de sortie
01/09/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Christopher Jenkins, Suzanne Buirgy et Mireille Soria
Scénaristes
Tom J. Astle et Matt Ember
Compositeur
Lorne Balfe et Stargate
Edition
Standard
DureeFilm
94
Support
Critique de Emmanuel Galais
Les BOOVS, aliens à l’ego surdimensionné, choisissent, pour échapper à leurs ennemis jurés les GORGS, de faire de la Terre leur nouvelle planète d’adoption. Mais OH, l’un d’entre eux, va révéler accidentellement la cachette de son peuple... Contraint de fuir, il fait la connaissance de TIF, une jeune fille à la recherche de sa mère. Ensemble, ils vont devenir d’improbables fugitifs embarqués dans l’aventure de leur vie et vont réaliser que les enjeux auxquels ils font face sont beaucoup plus complexes que de simples mésententes intergalactiques…

Alors soyons direct, si vous avez plus de 6 ans, « En route » risque de ne pas vous parler, voir même de ne pas vous accrocher, tant le ton est d’une naïveté très enfantine. Si, comme moi, vous détestez Jar Jar Binks dans le Star Wars épisode 1, vous risquez de trouver ce film extrêmement pénible. Bon en même temps ce nouveau long métrage des studios Dreamworks ne s’adresse pas particulièrement aux adultes, mais plutôt aux enfants et seulement à eux. Car dés les premières minutes du film, le ton est donné avec des personnages aux expressions naïves et aux intonations directement issues des programmes TV des chaines spécialisées.

C’est évidemment un atout mais également un handicap pour un film qui doit avoir tendance à s’adresser à la famille. Il semblait pourtant que l’équipe de Dreamworks avait compris que cette adéquation était importante pour le succès de leurs films d’animations, d’autant qu’ils en étaient les instigateurs ! Alors prenons le sujet par chaque face.

Dans son esprit de base, « En route » est un film rafraîchissant qui joue beaucoup sur les couleurs, les mouvements et sur les situations biscornues qui captent l’attention des enfants. Avec des extras terrestres qui ressemblent à de gros chamallows qui changent de couleurs à mesure que leurs émotions varient, les enfants sont immédiatement captés par un dessin animé efficace et rythmé. Rajoutez à cela une musique entrainante, très « R’n’B » et le tour est joué pour faire de ce film d’animation une réussite.

En revanche, pour ce qui est des parents, le film est une sorte de punition. Car qui n’a pas été, en tant que parent, abandonné sur le bord de la route par un dessin animé adressé aux bambins et rien qu’à eux (Je me souviens des « Aventures de Porcinet » qui me laisse encore un souvenir douloureux !!!) ? Et bien « En route » ne va pas vraiment vous impliquer dans son aventure. D’abord parce que le ton est volontairement enfantin et que son scénario ne va pas réellement chercher la nuance. Même si en grattant un peu on peut y voir une sorte de métaphore sur la conquête de nouveaux territoires tels que le firent les colons en arrivant en Amérique du Nord. Mais il faut quand même gratter beaucoup pour aller chercher un lien véritable. Car pour le reste, le film se déroule dans une atmosphère pesante, assez éloignée de la bande annonce, et laisse l’adulte un peu revêche sur le bord de la route. Le doublage français ne vient rien arranger tant le ton y est proche de la grenouille infâme de l’’épisode 1 de Star Wars.

En conclusion, « En route » est un film efficace pour les enfants, mais plutôt pénible à regarder pour les parents. Quant on sait que Dreamworks fut le premier studio à réellement impulser l’idée que les enfants sont accompagnés des adultes et qu’à ce titre un film d’animation doit impérativement s’adresser aux deux, double sens compris, « En route » est une véritable déception. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Une image qui met parfaitement en valeur le travail d’animation du studio. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et les nettetés en arrière plan permettent de bien discerner les différents éléments du décor. Cela est particulièrement remarquable dans les séquences jouant sur les contrastes.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore DTS HD 5.1 Master  Audio permet une véritable immersion  dans les aventures de ce héros. La répartition se fait impeccablement régulière sur l’ensemble des canaux. Très peu de décalage à noter entre les dialogues et les effets sonores. L’ensemble bénéficie d’un beau transfert !
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté bonus, même constat que pour le film, tout est à destination des enfants et uniquement des enfants, même si cela doit être pénalisant.

Car la première section de bonus s’intéresse aux environnements musicaux avec les clips de Jennifer Lopez suivit des Karaoké des chansons et comme si cela ne suffisait pas d’un juke box qui reprend, ben laissez moi réfléchir ? Ah oui les chansons du film.

Ensuite, on passe à des bonus plus classiques, mais pas plus emballant que cela : avec des courts métrages, des scènes coupées, un focus sur les doublages qui doit durer environs une minute et enfin, un seul bonus intéressant : Comment dessiner ? Dans lequel l’un des dessinateurs de l’équipe explique les différentes étapes pour dessiner chacun des personnages principaux du film, c’est pour le coup passionnant et addictif tant on a envie d’y arriver.