Le voyage d'Arlo

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Good Dinosaur
Genre
Pays
USA
Date de sortie
06/04/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Denise Ream, Lee Unkrich, Andrew Stanton et John Lasseter
Scénaristes
Meg LeFauve, Peter Sohn, Erik Benson, Kelsey Mann et Bob Peterson
Compositeur
Mychael et Jeff Danna
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
94
Support
Critique de Emmanuel Galais
Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l'extinction des dinosaures n'avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s'étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ?  Arlo, jeune Apatosaure au grand cœur, maladroit et craintif, qui va faire la rencontre et prendre sous son aile un étonnant compagnon : un petit garçon sauvage, très dégourdi, prénommé Spot.

Il semble que les dinosaures ne soient définitivement pas une bonne idée pour les studios Disney et Pixar car, si l’on excepte « Peter et Elliott le dragon », chaque fois que la firme de Burbank a voulu mettre au centre de son intrigue un ancêtre préhistorique, le scénario a  chaque fois, peiné pour trouver une trame solide convaincante. Et même si Pixar est capable de nous faire des perles avec un grain de sable, force est de constater que ce « Voyage d’Arlo » est loin de convaincre. A commencer par l’idée de faire cohabiter les hommes et les dinosaures, qui ne va pas très loin ou du moins pas assez. Les équipes de John Lasseter nous ont habitué à bien mieux, bien plus original et surtout à beaucoup plus de folie.

Car « Le voyage d’Arlo » se révèle très rapidement comme une bien jolie histoire pour les tout-petits. Mais pas plus ! Arlo est un gentil dinosaure, un peu peureux qui va chercher le courage dans un voyage qu’il n’a pas prévu, avec un compagnon humain qui a toutes les attitudes d’un chien. Côté gentil dinosaure, un autre studio avait déjà eu l’idée en beaucoup moins recherchée certes, mais beaucoup plus réussit. Et c’est bien le problème de ce premier film de Peter Sohn, qui semble avoir beaucoup prit à un autre grand succès de Disney : « Le Roi Lion ». Ici, le héros vit dans l’ombre de son père et ne parvient pas à trouver la force de s’émanciper. Il faudra un drame pour que le jeune dinosaure ne soit, par obligation, plongé dans un voyage qui va l’obliger à apprendre à maîtriser sa peur, à prendre confiance en lui et a ainsi trouver sa place auprès des siens.

Et de la part de Pixar, cela semble un peu léger ! D’autant que le film s’il rate toute la profondeur qui faisait du Roi Lion une réussite totale, il lui manque également la folie que nous pouvions en attendre en confrontant, dans une même quête les hommes et les dinosaures. Du coup, on reste énormément sur notre faim, surtout après le carton de « Vice Versa ». Côté animation, par contre, le film est encore une fois une magnifique réussite. A la fois naïve et particulièrement bien soignée, elle démontre encore toute les qualités du studio dans sa recherche permanente du détail qui fera la différence, qui rendra son projet solide et crédible.

L’ensemble est réalisé avec autant de simplicité que de maîtrise. Quelque soit son âge, on ne reste pas insensible au charme de ce dessin animé qui entraîne le spectateur dans un univers soigné de couleurs et d’animation remarquable. D’ailleurs, comparé aux précédents films « Le Voyage d’Arlo », dont les inspirations visuelles sont aussi nombreuses que l’ouest Américains et les œuvres cinématographiques y faisant référence, est une petite merveille de technologie détenteur d’un record au sein des Studios Pixar, puisqu’il est le long métrage comprenant le plus de plans comprenant de l’eau.

En conclusion, « Le voyage d’Arlo » confirme les difficultés du studio à travailler dans l’urgence et surtout toutes les informations tournant autour de sa conception chaotique, entre débarquement du réalisateur, timing trop serré, concurrence ravageuse et différents artistiques et scénaristiques en interne. Les enfants, plongeront aisément dans les aventures de ce dinosaure, que les parents trouveront bien fades vue la réputation du studio. Et même si l’animation est toujours aussi rigoureuse, le scénario ne parvient jamais à trouver une véritable originalité et ne nous emmène pas plus loin que ce que les autres studios, y compris Disney ont déjà fait des centaines de fois.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture de l’animation bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur du dessin animé. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO d’une piste DTS-HD Master Audio 7.1 parfaitement bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparaît parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. Dommage que la VF ne bénéficie que d’une piste Dolby Digital 7.1 moins précise.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Difficile tout de même de remplir une section bonus lorsqu’un film fut autant accouché dans la douleur. Pourtant l’éditeur, comme à chaque fois s’en sort à merveille, avec un contenu qui ravira autant les plus petits que les plus grands.

Evidemment il y a les commentaires audio et autres scènes coupées où le réalisateur explique tout le bien mais également tout le travail de recherche, tant dans le rythme que dans la logique de l’histoire recherchée.

Et puis il y a comme à chaque fois, un court métrage : « Jay et sa Super Equipes » qui se révèle une véritable pépite d’humour, de poésie et d’intelligence. Ici un jeune garçon regarde son programme de super-héros favoris à la télé, pendant que derrière lui son père tente de prier. Le conflit de génération aidant, les deux univers s’affrontent.

« Anecdotes sur les dinosaures », est un petit programme intelligent qui vient remettre les pendules à l’heure sur les fausses idées que nous nous faisons des dinosaures et ne ce que la science sait à leur sujet.

Chez Pixar, il y a une ambiance de travail particulière, visant à faire en sorte que les collaborateurs se sentent au mieux pour laisser leur créativité se développer. Pour cela à chaque production de dessin animé, un concours est organisé. Dans le cadre de « Le voyage d’Arlo » il s’agissait de créer un dinosaure.  « Recyclodinosaure », nous propose d’en découvrir les lauréats.

« Le voyage du réalisateur » premier documentaire de ce qui peut être considéré comme le making of, avec notamment, les inspirations visuelles qui ont amené l’équipe à créer l’univers d’Arlo. C’est aussi, et c’est assez rare, l’occasion de montrer que le réalisateur s’est énormément reposé sur les conseils des uns et des autres pour faire évoluer son film. Surprenant !

« Animer un Dino », deuxième partie du making of, qui s’intéresse plus particulièrement à l’animation, aux différentes étapes de création des personnages et des environnements.

« Sur la pistes de T-Rex », est un documentaire surprenant dans lequel on découvre que les concepteurs du film ont voulu rendre hommage à un couple de texans qui avaient le souhait de créer une famille nombreuses et qui pour cela avaient adoptés des enfants pour leur donner une chance d’un avenir meilleur.

Après, il y a des bonus qui ne servent à pas grand-chose sinon à remplir la section bonus, comme « Vie de Dino, qui sont une compilation de petites séquences avec les personnages du film.
Même chose avec « Cache-Cache ».