Joy

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Joy
Pays
USA
Date de sortie
04/05/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Megan Ellison, Jonathan Gordon, Ken Mok, David O. Russell et John Davis
Scénaristes
David O. Russell
Compositeur
David Richard Campbell et West Dylan Thordson
Edition
Standard
DureeFilm
124
Support
Critique de Emmanuel Galais
Inspiré d'une histoire vraie, JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d'une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.

Le réalisateur très inspiré de « Hapiness Therapy » et « American Bluff » revient avec une histoire inspirée de la vie de Joy Mangano, une inventrice qui fit fortune en inventant des produits destinés aux ménagères et notamment la serpillière magique. Comme à son habitude, David O. Russel ne s’arrête pas une simple biographie vantant les qualités d’une battante dans un monde qui ne lui fait aucun cadeau, mais il va plus loin en décrivant une femme, prisonnière d’une famille dysfonctionnelle, qui tente par tous les moyens de faire aboutir son rêve et de réaliser celui de sa grand-mère : « Sauver sa famille de la ruine annoncée ».

Entre trahison, fausses espérances et rêves d’une vie meilleure, David O. Russell nous plonge à corps perdus dans un miroir de famille dans laquelle les aspirations des uns viennent cannibaliser celle des autres. Une famille où ceux qui devraient porter la vie de leurs enfants sont au contraire ceux qui la détruisent à petit feu, rendant les plus grandes joies en grandes peines. Avec un scénario particulièrement solide, le réalisateur tisse une histoire, dans laquelle l’espoir et surtout la détermination font face en permanence aux désenchantements et aux combats journaliers pour parvenir à ses fins. Et loin d’un discours linéaire classique, le scénario dépeint des personnages tout en nuances et en fragilité qui donne une profondeur remarquable à son histoire. On voit l’histoire se construire et se détruire, toit en substituant à l’héroïne pour mieux se placer dans son cheminement et perdre pied avec elle pour mieux rebondir ensuite.

Comme à son habitude, le réalisateur s’entoure de ses acteurs fétiches que sont : « Jennifer Lawrence (Hunger Games), Bradley Cooper (American Sniper) et Robert De Niro (Taxi Driver). Le trio porte le film dans toutes ses nuances, dans tout son cynisme et toute sa grandeur dans la ténacité de cette femme déterminée à réussir. L’actrice interprète Joy avec une qualité de jeu remarquable dans laquelle toutes les nuances se succèdent pour mieux nous imprégner durant tout le film. Comme elle l’avait déjà fait dans « Hapinness Therapy », Jennifer Lawrence s’impose durant tout le film et se révèle comme l’une des plus grandes comédiennes de cette décennie.

En conclusion, « Joy » est une nouvelle fois une grande réussite du réalisateur David O Russel qui parvient à chaque fois à sonder l’âme de ses personnages pour mieux dépeindre les méandres d’une famille dysfonctionnelles et la dureté des relations. Cette fois-ci l’héroïne veut réalisateur son rêve d’inventer et de mettre sa famille à l’abri du besoin mais c’est cette même famille qui sera son principal obstacle. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le réalisateur a choisi une image volontairement granuleuse qui donne à son film un aspect rétro. Les couleurs sont un peu délavés mais donnent toute sa qualité à la photographie du film. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes dont un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus son ambiance un peu rétro. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui revient sur les origines du scénario, mais qui a tendance à se centrer sur les personnages en particulier. On regrettera le côté un peu austère de l’ensemble.
Les entretiens avec les membres de l’équipe se révèlent du coup plus intéressant même s’ils restent très consensuels.

On finit pas une galerie de photos.