Andron

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Andron : The Black Labyrinth
Pays
USA
Date de sortie
23/08/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Monika Bacardi et Andréa Lervolino
Scénaristes
Francesco Cinquemani
Compositeur
Riccardo Eberspacher
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
100
Support
Critique de Emmanuel Galais
Un groupe de personnes se réveille dans un labyrinthe sombre et claustrophobique. Ils ne se souviennent qui ils sont et comment ils se sont retrouvés dans le labyrinthe noir d'Andron. Ils se mettent alors à déchiffrer des codes, comprendre des signaux et vaincre les défis de cet endroit.

Comment comprendre qu’un film est raté ? Et bien lorsque cela se voit dès les premières secondes !!!! Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’avec « Andron » on est servi dès les premières secondes avec des plans à l’apparence soignés mais à la direction d’acteur plus que désastreuse. Le drame commence par le pitch qui bien évidemment rappellera aux fans les deux licences cités plus haut, mais également pour les plus anciens des films comme « Cube » de Vincenzo Natali par exemple, dans lequel des personnes étaient enfermés dans un cube et devaient résoudre des énigmes pour pouvoir en sortir. Celui d’Andron est clairement une pâle copie des trois avec en plus une méconnaissance évidente du rythme. Car le film se déroule dans une certaine lenteur qui ne met pas le spectateur dans la meilleur position pour apprécier un tant soit peu ce film. Lorsqu’en plus les comédiens suivent à la lettre une chorégraphie imposée mais poussiéreuse pour donner l’impression de combats dantesques ou de personnages à la limite de la folie par un enfermement et une manipulation génétique, on se dit que la prochaine heure et demi à venir va être particulièrement pesante.

Et c’est bien le cas, alors du coup, lorsqu’Adam, le personnage interprété par Alec Baldwin (Still Alice) demande à ce qu’on accélère le jeu, on applaudit des deux mains en se disant que le scénario est « trop fort », car il implique le fait que le spectateur puisse s’ennuyer.

Et bien force est de constater qu’il n’y a rien à voir avec » la choucroute », le film continue de s’enfoncer dans une léthargie constante et le peu de rebondissements qu’il contient sont tellement mal amenés qu’ils ne font aucun effet. Si l’on rajoute en plus, le jeu des acteurs que l’on a rarement vu si mauvais, que ce soit la nouvelle Skin (chanteuse du groupe Skunk Anensie, qui fait ici ses premiers pas, et pas les meilleurs !) ou les plus chevronnés comme Baldwin ou Danny Glover (L’arme fatale) le film ne suscite que l’ennuie et n’inspire pas grand-chose à votre serviteur tant il n’y a rien à garder dans ce pseudo film de science-fiction, digne des pires programmes de la nuit.

En conclusion, si vous voulez quelque chose de neuf et d’original, avec un scénario solide et une mise en scène éblouissante et inspirée, avec un jeu d’acteur hors du commun, et bien vous frappez à la mauvaise porte. « Andron : The Black Labyrinth » ne suscite rien d’autre que l’ennui et le rejet, par un scénario insipide sans aucune originalité, une mise en scène poussiéreuse qui ne fait qu’enfiler les perles sans aucune inventivité et ne parvient même pas à donner une véritable direction aux acteurs. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Une image qui met parfaitement en valeur le travail minutieux de la photographie. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et les nettetés en arrière plan permettent de bien discerner les différents éléments du décor. Le  transfert est impeccable de précision.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une bande son qui sait compenser les manques de la mise en scène en mettant en valeur les ambiances pour mieux imprégner le spectateur. Bon lorsqu’il n’y a rien à donner au spectateur pour qu’il se sente complétement impliqué dans l’histoire, la tâche est lourde
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui montre à quel point l’équipe croit en l’entreprise. No comment !

Puis un reportage sur les effets spéciaux aussi renversant qu’un Christmas Pudding, encore que ce dernier peut l’être.