X-Men: Apocalypse

Catégorie
Cinéma
Titre Original
X-Men: Apocalypse
Pays
USA
Date de sortie
19/09/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Simon Kinberg, Laurence Shuler Donner, Bryan Singer et Hutch Parker
Scénaristes
Simon Kinberg
Compositeur
John Ottman
Edition
Standard
DureeFilm
144
Support
Critique de Emmanuel Galais
Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d'années et désillusionné par le monde qu'il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto pour nettoyer l'humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l'humanité d'une destruction totale.

Bryan Singer achève donc sa nouvelle trilogie avec « X-Men Apocalypse » et un deuxième épisode assez confus. Pour sa conclusion, le réalisateur s’est donc inspiré de plusieurs Bd des « X-men » et notamment ce méchant qui apparut en 1986. On sent dès le début du film que les moyens sont mis au service d’un spectacle qui doit faire oublier le désastre d’un film désastreux qui avait clos la précédente trilogie. Et le résultat est à la fois à la hauteur de l’attente et pour peu que l’on gratte une peu, en dessous de ce que l’on pouvait espérer, notamment parce que depuis que Singer s’est lancé dans les origines de ces super-héros, beaucoup de détails viennent agacer ceux qui ont encore en tête les précédents films. A commencer par les personnages qui servent de passerelle avec les deux trilogies. A commencer par Raven/Mystic grande collaboratrice de Magnéto, qui on le comprend dès le départ avec un attachement très particulier avec Xavier, mais s’en est détourné pour des raisons idéologiques, pour en devenir l’une de ses principales ennemies. Pour peu que l’on regarde la précédente trilogie, on a du mal à bien percevoir cette fraternité brisée, d’autant que personne ne semble la connaitre, encore moins qui Cyclope que l’on découvre dans cet épisode. Même chose avec le casque de Magnéto, qui des mots même du personnage dans le premier volet : « vient de se le fabriquer pour empêcher Xavier de pénétrer ses pensées. Ce casque ne cesse de réapparaître dans les origines et laisse forcément le spectateur dubitatif. On terminera les interrogations sur les personnages avec « Diablo » que l’on découvre ici comme membre à part entière de l’équipe qui va lutter contre Apocalypse, alors que dans le deuxième volet de la première trilogie, « Diablo » fait sa première apparition et que personnes, encore moins Xavier ne le connaissent.

Côté scénario, « X-Men Apocalypse » s’inscrit dans la lignée des grands films de super-héros Marvel, avec tout ce qu’il faut de réflexion et de profondeur sur les différences qui font peur, les rapports qu’ont les humains avec ce qu’ils ne connaissent ou ne maîtrisent pas. Et c’est toute l’intelligence ‘un scénario qui ne lésine pas sur les grandes phrases, mais parvient de justesse à éviter les pièges d’un discours un peu trop indigeste. Alors effectivement on peut noter des faciliter pour venir à bout du combat, comme les américains savent le faire. Mais à la différence de « Batman Vs Superman », le scénario ménage le spectateur en insufflant juste ce qu’il faut d’humour et de dérision pour ne pas peser dans les esprits.

Et pour continuer sur la lancée de la comparaison avec le DC Comics de début d’année, la mise en scène de Bryan Singer, prend grand soin de l’esthétique de ses scènes de destructions massives qui semblent devenues, quasi obligatoires pour les films de super héros, mais parvient surtout à ne pas en oublier ni le rythme, ni la cohérence. La dynamique de la mise en scène et la maîtrise des scènes de transitions permettent aux spectateurs de passer les deux heures vingt-quatre que dure le film sans avoir besoin de regarder sa montre. Evitant avec brio les longueurs, le réalisateur créé sa passerelle entre les deux trilogies et tricote une œuvre, certes imparfaite mais d’une efficacité évidente.

En conclusion, « X-men Apocalypse » vient clore avec brio une trilogie qui était partie pour se perdre aux vues du deuxième épisode un peu trop confus et sur dynamisé. Ici, le réalisateur installe ses personnages, pose un trait d’union maîtrisé, même si on peut regretter une certaine incohérence dans certains points des intrigues, notamment en ce qui concerne les personnages. Le spectateur a un peu de mal à s’y retrouver lorsqu’il regroupe les informations distillées dans la précédente trilogie. Si vous aimez les films de super-héros, vous plongerez sans aucune hésitation dans cette nouvelle aventure pleine de fureur et d’humour.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Le film baigne dans une ambiance un peu sombre du fait de son histoire et nécessitait un support à la hauteur du visuel artistique. Les couleurs sont appuyées avec beaucoup de brillance, et donnent toute sa qualité à la photographie du film. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes dont un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 7.1 se révèle d’une grande précision et permet de retranscrire toute l'atmosphère chaotique du film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores qui fourmillent dans le film.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of séquencé en plusieurs parties qui revient avec détails et extraits de tournages sur la conception du film. Une grande partie est d’ailleurs consacrée aux costumes des différents personnages tout en présentant les nouveaux venus. Mais ce qui vient sauver une section bonus, un peu légère à mon goût, ce sont les différentes interventions du réalisateur et de son producteur qui insistent sur e ait que l’action spatio-temporelle intervenue dans le précédent film, leur a permis de réécrire l’histoire des X-Men et de pouvoir ainsi prendre plus de libertés. Du coup, on comprend un peu mieux les différentes incohérences notées durant le film.

Des scènes coupées ou en version longue viennent se rajouter, ainsi que les commentaires audio du réalisateur.

Une galerie photos vient conclure l’ensemble.