American Horror Story Hotel : Saison 5

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/10/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Ryan Murphy et Brad Falchuk
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Edition
Standard
DureeFilm
540
Support
Critique de Emmanuel Galais
Los Angeles, de nos jours. L’inspecteur John Lowe enquête sur une série de meurtres macabres qui le conduit à l’hôtel Cortez, un lieu singulier, tenu d’une main de fer par la Comtesse Elizabeth, où les phénomènes inhabituels sont légion. Qu’arrive-t-il aux résidents de la mystérieuse chambre 64, Pourquoi la comtesse cache-t-elle des enfants dans une étrange salle de jeu ? L’inspecteur devra se méfier de tout le monde pour dévoiler les secrets de l’hôtel.

Si vous aimez les films d’horreur, vous allez être servis ! Lors de ses premières saisons « American Horror Story » avait déjà fait preuve d’une réelle efficacité et son créateur Ryan Murphy avait démontré une parfaite connaissance des styles et les mettait en valeur avec beaucoup d’intelligence, notamment en faisant de chaque saison un clin d’œil aux films de genres tels que « Amytiville » ou massacre à la tronçonneuse, sans oublier les « Sorcières de Salem » et autres films de genre dans lesquels les monstres et autre psychopathes de tout bords avaient une place de choix.

Dans cette Cinquième saison, titrée « Hôtel », les scénaristes nous plongent dans les couloirs d’un Hôtel tenu par une comtesse bien mystérieuse qui semble cacher de multiples secrets, tout en gardant sous sa coupe un personnel qui ne semble pas moins mystérieux. Avec toujours beaucoup d’intelligence, le film entraîne le spectateur au cœur d’une intrigue où chaque personnage participe à rendre l’atmosphère lourd et glauque comme les couloirs de cet hôtel qui en refroidirait plus d’un (sans aucun jeu de mot anodin)  où les clients n’ont aucune idée de ce qui les attend, particulièrement dans la chambre 64, qui semble être le cœur névralgique de cet établissement dans lequel il est préférable de faire une entrée discrète. Plus que jamais cette cinquième saison repousse les codes de l’horreur à la TV, mais également livre une saison à l’érotisme assumé, porté à coup sûr par les secrets de ces chambres où se passe bien des choses.

On l’aura bien compris, tous les ingrédients de l’horreur et de l’épouvante sont réunis au fil de ces épisodes que l’on dévore sans aucun remord de quelque sorte. Chaque épisode se concentre sur cette histoire où, de la même manière que dans les versions précédentes, les personnages s’entrechoquent se soutiennent mais ne sont jamais tout ce que l’on croit, bien loin de là. Dans cette saison, l’ érotisme et l’horreur font bon ménage entre des fêtards sédutis par une comtesses aux desseins bien différents de ce que l’on pouvait imaginer et un personnel soumis par des méthodes rigoureusement interdites par le code du travail, tout est fait pour nous plonger dans une saison particulièrement réussit.

Et d’ailleurs, si la réalisation est soignée et que le montage est suffisamment énergique et bien dosé pour donner toute l’énergie nécessaire à l’ensemble, la série brille surtout par la qualité de sa distribution, à commencer par Lady Gaga (Sin City, j’ai tué pour elle) incroyablement hypnotisante par un jeu qui se tourne volontairement vers l’ambiguïté et la nuance. La comédienne se révèle incroyablement efficace et porte quasiment toute cette saison sur son dos, toujours à la limite du vice. Mais le jeune Evan Peters (X-Men :Days of Future Past) confirme, une nouvelle fois tout le bien que l’on pense de lui avec une composition qui s’affine de saison en saison. Le comédien semble prendre un malin plaisir à interpréter des personnages résolument différents en passant de victime à bourreau avec une aisance remarquable.

En conclusion, « American Horror Story : Hôtel » est une nouvelle preuve de maîtrise de la part de son créateur Ryan Murphy (Glee), qui parvient une nouvelle fois à nous effrayer en utilisant les bases les plus simples et les plus efficaces du film d’horreur et d’épouvante. Le plus bel hommage au film de genre depuis bien longtemps.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés de la série. L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans l’enfer de cet établissement glauque. Les contrastes  donnent finalement suffisamment  de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté son la piste HD Master Audio fait des merveilles et plonge radicalement le spectateur au cœur de l’action. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le spectacle des effets sonores qui viennent accentuer l’horreur des épisodes. L’ensemble est minutieux et très bien travaillé. Disponible uniquement en VO, pour mieux apprécier la qualité de jeu des acteurs.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
«Invitation à la nuit du Diable ». Chaque année, la série est attendue pour son épisode spécial Halloween. Ici, La nuit du Diable, dans lequel on y voit les plus grands obscurs tueurs en série que l’Amérique connaisse se retrouver autour d’une table pour une nuit sanglante, cela va sans dire. Le documentaire en profite pour faire un petit tour d’horizons des grandes idées de cette nouvelle saison de la série horrifique la plus réussit de ces dix dernières années.

« Le Cortez : Un lieu d’élégance disparu », revient principalement sur l’esthétique de la série particulièrement autour de l’hôtel avec tous ces petits détails qui font la différence inlassablement. On plonge alors dans une visite que le spectateur ne peut pas faire même en ayant suivi la série de manière assidue.