Atypique…Un mot sur mesure pour Jarry, qui en quelques années, a su imposer son style unique sur scène comme dans ses apparitions télé ! Avec ses person,nages loufoques, sa gestuelle bien à lui, sa sensibilité débordante, sa candeur désopilante et son sens du rythme, cet artiste multifacettes a séduit le public comme les critiques avec son spectacle déjanté qui fait la peau aux stéréotypes.
Difficile de résister à la tornade Jarry, tant l’énergie dégagée est dévastatrice. Si vous aimez l’humour très propre de Gad Elmaleh ou plus ados de Kev Adams, ou encore si vous aimez l’humour Banlieue de Jamel Debbouze ou encore celui plus suiveur de Malik Bentalha, Jarry est une autre planète, il est au-delà ! Rien ne vous prépare à voir ce qui vous attend, un humoriste qui part dans un seul sens celui de l’humour à fond et coûte que coûte ! Car sans médire sur les qualités des humoristes cités en début de cet article, Jarry, se démarque totalement d’eux par un humour plus « borderline », mais alors d’un effet radical. Difficile de ne pas rire toutes les 10 ou 20 secondes, tant l’humoriste se déchaîne sur scène, mouille la chemise et va au bout de ses qualités.
Alors, oui disons le tout de suite, on pourra reprocher à Jarry de réutiliser son personnage ouvertement Homosexuel pour ouvrir certaines portes, mais ce serait injuste, tant il se met en danger durant tout le spectacle allant même jusqu’à parler avec les gens en face à face avec un don de la répartie rarement atteint. L’humoriste s’amuse et cela se voit tant il sautille partout, rit de ses propres « plantades », rebondit sur celle du public et enchaîne ses sketchs à un rythme effréné, pour ne pas lâcher le public, lui rappelant au passage lorsque celui-ci est un peu long à réagir qu’il y a un rythme à ne pas perdre dans un spectacle. Sur de son effet et en même temps toujours aussi ému d’un succès aussi mérité, l’humoriste nous entraîne dans son sillage.
C’est bien simple, si chez les autres humoristes on peut parfois reprocher des baisses d’énergie en milieu de spectacle ou des débuts un peu difficiles, chez Jarry, le spectacle garde un niveau d’énergie impressionnant du début à la fin. Du coup, on commence à sourire, puis au bout de quelques secondes, on éclate de rire pour finir par en pleurer de rire au bout de 5 minutes.
C’est bien simple, je dis assez rarement ce genre de choses dans mes articles, mais : Si vous avez le « Blues », des événements tragiques un certain « Bloody Friday », si la dose est trop lourde, que l’hiver vous met à terre, un nouveau remède vient d’arriver sur le marché : « Atypique » ! S’il ne parviendra pas à panser toutes les plaies, notamment les plus ouvertes, au moins il vous fera oublier durant 1h30 les horreurs et les désagréments de la vie.