Une nouvelle histoire vraie issue des dossiers d’Ed et Lorraine Warren : l’une de leurs enquêtes les plus traumatisantes. Lorraine et Ed Warren se rendent dans le nord de Londres pour venir en aide à une mère qui élève seule ses quatre enfants dans une maison hantée par des esprits maléfiques. Il s'agira d'une de leurs enquêtes paranormales les plus terrifiantes…
Depuis 2013, l’univers du film d’horreur a découvert Ed et Lorraine Warren, un couple de chercheurs et médiums spécialisés dans les cas difficiles du paranormal. Ils furent rendu célèbres notamment pour leurs travaux sur le cas d’une maison hantée à Harrisville et un peu plus tard sur Amytiville. Le premier volet des aventures des Warren sorti en 2013, fut un véritable carton partout dans le monde. Fort de ce succès, le réalisateur James Wan rempile pour s’interresser à un autre cas célèbre celui de Enfield. Dans cette histoire, une famille (voir même une communauté) ont vu des choses se passer dans la maison de la famille Hodgson, jusqu’à ce que l’une des filles, se retrouve possédée d’un esprit malfaisant. Tout cela fut enregistré, photographié, filmé et étudié.
Et le scénario sait exploiter toutes les possibilités qu’offre une telle histoire encore ancrée dans la mémoire des Londoniens fans d’épouvante et de paranormal. D’ailleurs James Wan signe une mise en scène dynamique et parfaitement maîtrisée pour que le spectateur s’y retrouve. Le réalisateur a su s’imprégner des grandes heures du cinéma d’épouvante et lui donne une nouvelle impulsion avec une mise en scène soignée qui n’hésite pas à utiliser les long travellings ou encore des plans séquences risqués qui imprègnent encore le spectateur en le faisant se situer au cœur de l’action pour mieux l’effrayer lorsque cela est nécessaire. En se reposant sur les bases d’un scénario qu’il a participé à écrie avec le couple Hayes qui avait déjà signé le précédent « Conjuring », James Wan s’amuse de tout ce qui s’est fait de mieux pour effrayer les spectateurs en manque de sensation. D’abord des portes qui claques, des meubles qui bougent, des enfants qui voient des choses et d’autres apeurés, le réalisateur fait monter la pression et pose chaque pierre de son édifice avec une aisance d'orfèvre.
De son côté le directeur de la photo s’amuse d’une lumière sombre qui joue beaucoup sur les formes pour mieux nous imprégner et nous forcer à anticiper l’action à venir pour mieux nous piéger, comme ses personnages. Et puis le réalisateur distille des clins d’œil obligés aux films d’une époque qui ne demande qu’à renaître : « L’Exorciste » de William Wyler, « Amytiville » de Stuart Rosenberg ou encore « Les Griffes de la nuit » de Wes Craven. Du coup les amateurs de cette époque où l’on savait faire peur, mettre en place une tension, tenir en haleine le spectateur pendant 1h30, avec de véritables moments de bravoures et de frayeurs et pas avec du vide, est conquit.
E
n conclusion, « Conjuring 2 : Le Cas Enfield » vient compléter une série qui parvient à tenir en haleine les spectateurs avec une certaine régularité dans sa mise en scène empreinte des grandes heures du cinéma d’épouvante et d’horreur qu’il est assez rare de constater dans les dernières productions. La mise en scène est parfaitement bien maîtrisée et offre un spectacle à la hauteur de l’attente.