Ouija : Les origines

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Ouija : Origin Of Evil
Genre
Pays
USA
Date de sortie
14/03/2017
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Andrew Form, Brad Fuller, Michael Bay, Jason Blum, Brian Goldner et Stephen Davis
Scénaristes
Mike Flanagan et Jeff Howard
Compositeur
The Newton Brothers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
90
Support
Critique de Emmanuel Galais
À Los Angeles en 1965, une veuve et ses deux filles montent une nouvelle arnaque pour pimenter leur commerce de séances de spiritisme bidon. Chemin faisant, elles font involontairement entrer chez elles un esprit maléfique bien réel. Lorsque la fille cadette est possédée par la créature impitoyable, la petite famille doit surmonter une terreur dévastatrice pour la sauver et renvoyer l'esprit de l'autre côté…La suite du film d'épouvante "Ouija".

Les films d’horreur ont tendance à se ressembler les uns aux autres. Mais Jason Blum, producteur Hollywoodien spécialisé dans les films d’horreur au palmarès impressionnant, semble avoir bien compris que le renouveau de ce genre de cinéma ne passait pas forcément par l’effusion d’effets spéciaux mais par une narration plus serrée, plus pensée et une mise en scène plus inventive de la part de ses réalisateurs. Pour cela rien de mieux qu’un budget volontairement inférieur à la moyenne, pour ne pas dire quasiment ridicule, pour obliger les artistes à faire avec les moyens du bord, mais à bien le faire. Et le palmarès est impressionnant : Il y a eu la renaissance Shyamalan avec « The Visit » et « Split », mais surtout des licences comme « Paranormal Activities », « Insidious » ou encore « American Nightmare ». Tous ces films ont un point en commun : Un très petit budget pour de très grosses recettes.

Et du coup « Ouija, les origines », ne manque pas d’intérêt. La mise en scène de Mike Flanagan (The Mirror) se veut volontairement sombre et presque suspendu en l’air comme ses esprits, avec des moments assez sobre pour se demander si nous sommes bien dans un film d’horreur. Son introduction le prouve, d’ailleurs, il n’y aura pas de déferlement de monstres ou de corps démembrés, simplement une ambiance sombre, oppressante et des sonorités qui tiennent le spectateur rivé sur son siège. On peut , même si l’on veut gratter un peu trouver une petite critique de ces cartomanciennes de foires qui utilisent de nombreux spéciaux basiques pour mieux berner leurs victimes. La musique aidant, le réalisateur nous expose son goût pour les films de genre, dans lesquels les esprits ne sont pas tous sympathiques, et en utilisant cette fameuse table de spiritisme, qui cette fois-ci revient à une utilisation plus professionnelle, mais se révèle subitement bien plus inquiétante que prévue.

Pourtant, le film ne convainc pas totalement, notamment parce que le scénario ne parvient pas à totalement nous convaincre par une structure qui a tendance à trop souvent faire appel à des effets de manches un peu bancals, avec un esprit malin qui traine dans une maison occupée par une veuve et ses deux filles et une succession de situations qui mettent en péril la vie des habitants. Le scénario ne parvient jamais à totalement nous passionner, notamment dans sa partie finale qui retombe comme un soufflet et dont la conclusion semble avoir été précipitée pour coller eu plus prêt du film précédent. Du coup si la mise en scène parvient à créer une ambiance elle n’arrive toutefois pas à effacer le manque d’imagination de son auteur. 

Côté distribution, les acteurs font le maximum et cela parvient tout de même à sauver un peu l’ensemble. On prend tout de même du plaisir à retrouver Henry Thomas (E.T.) dans un rôle un peu ambigu de prêtre qui oscille en foi et sentiments amoureux. Il serait tout de même injuste de ne pas souligner la prestation des deux jeunes actrices Lulu Wilson (Délivre nous du mal) et Annalise Basso (Captain Fantastic) qui ne se laissent pas démonter et n’hésitent pas à donner de leurs personnes pour rendre crédible leurs personnages

En conclusion, « Ouija : Les Origines » est un film qui vaut surtout pour la qualité de sa mise en scène et d’une partie de ses acteurs, mais pas particulièrement pour celle de son scénario.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La saturation dans certaines scènes lumineuses ou d’autres plus sombres est parfaitement bien évitée.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les effets sonores sont magnifiquement mis en valeur, particulièrement lors des scènes amenant le spectateur dans une certaine ambiance pour le faire sursauter.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les effets sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le making of revient principalement sur les orientations de la mise en scène et sur la différence que le réalisateur Mike Flanagan a voulu donner à son film. On y voit, et c’est assez intéressant, certains effets de mise en scène comme ceux autour de la petite fille.

Comme dans tout bon film d’horreur qui se respecte l’environnement est primordial pour donner au film sa couleur et sa texture qui mettront le spectateur dans l’ambiance. La maison de L’horreur » est un donc un documentaire qui revient sur les dessous de cette demeure énigmatique et en même temps si commune.

« La fille derrière Doris » revient évidemment sur la jeune Lulu Wilson qui interprète la jeune Doris, et dont la filmographie est aussi surprenante qu’effrayante puisqu’elle ne comprend que des films d’horreur : « Délivre nous du mal », « Slumber », « Ouija les origines » et à venir : « Annabelle 2 : La création du Mal ».

On finit par les scènes coupées et les commentaires audio.