Pitch
Après avoir retrouvé foi en l’humanité, Bruce Wayne, inspiré par l’altruisme de Superman, sollicite l’aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Et si on ressuscitait Superman pour y arriver ?
Critique
Quand on regarde Justice League, on est happé par le son (bruyant), les effets sonores, les explosions et les scènes d’action qui s’amoncèlent. C’est un film condensé d’action et de scènes à haut potentiel d’effets spéciaux. Le film devant initialement durer une bonne heure de plus, il a été condensé, compressé, résumé. Le problème c’est que la compression au cinéma, c’est comme en informatique, au bout d’un moment, on perd de l’information.
Et Justice League a tellement été optimisée que, malgré le déluge visuel permanent, on a une belle impression de vide.
Tout d’abord, les personnages manquent sérieusement d’épaisseur. La réalisation, le montage ne laissent pas aux super héros le temps de développer.
Ensuite, on a l’impression de voir Justice League 2 tellement l’histoire pour un spectateur qui n’a réalisé pas sa thèse sur Batman et Superman peut être perdu. Superman est mort ? Pourquoi ? Il semble manquer des pans complets de l’histoire et c’est perturbant pour le fan.
Enfin, les supervilains sont superbasics. Très très déçu par ce méchant qui pourrait tout aussi bien servir de boss de fin de niveau à un jeu vidéo.
L’histoire (à trous) est assez classique et totalement centrée sur les super héros. Quelques humains prétextes pour mettre une dose d’habitants sur la planète bleue et respecter un quota d’un minimum de personnages féminins dans le film.
Réalisation technique correcte, mais pas mal d’effets numériques sont bien visibles avec, par exemple, la chevelure de Wonder Woman. Les acteurs jouent à minima avec une mention spéciale à Ben Affleck pour sa non-implication dans le rôle de Batman
Verdict
Un film qui privilégie l’action à l’histoire. À réserver aux fans.
Un making-of sous forme de plein de petits reportages aux noms évocateurs. Il y a de nombreuses images de tournage, des interviews bien complaisantes, mais peu d’esprit critique ou de prise de hauteur sur le produit final.