Battle of the sexes

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
30/03/2018
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Christian,Colson
Scénaristes
Simon,Beaufoy
Compositeur
Nicholas,Britell
A propos du film
Bonus:
1
L'entrée remarquée de  billy Jean.

Sans audio 1080P 2m17


2
Raviver la rivalité
Dolby Digital 2.0 48khz 1080P AVC 10m30

3
Billy Jean King: avec ses propres mots

Dolby Digital 2.0 48khz 1080P AVC 10m30

4
Galerie
26 Photos du tournage
22 photos des décors
Edition
Standard
DureeFilm
121
Support
Critique de José Manuel Saraiva
Les deux réalisateurs Jonathan Dayton et Valerie Faris  sont connus pour le film Little miss Sunshine.
Mais ils ont aussi réalisés: Elle s'appelle Ruby et deux autres films. Ce sont des adeptes du "Feel good movie".
Le thème abordé ici est grave.
Ce film n'est pas un énième film de sport comme tant d'autres.
Par ce match historique, il nous rappelle que rien n'est acquis.
Ce qui semble évident a été obtenu difficilement et de haute lutte par certains dans un passé pas si lointain.
Comment imaginer de nos jours que cela soit possible.
Comment une telle misogynie peut être à ce point assumée ?
Cela ne remonte pas à la préhistoire mais aux années 70. La place des femmes etait à coté de leur époux, dans la cuisine, devant la table de repassage et accessoirement dans le lit conjugal.
Vouloir créer un tournois féminin de tennis est alors une hérésie.
Les hommes sont les maîtres, pas de place sur le trône à coté d'eux.

Quand l’héroïne décide de créer son propre tournoi de tennis féminin,elle est la joueuse numéro un mondiale.
Et pourtant c'est la révolution.
Elle est la nouvelle suffragette d'une Amérique recroquevillée sur ses traditions, ses valeurs, ses habitudes toutes plus immuables les unes que les autres.
Elle devient une paria dans sa corporation: le tennis professionnel. Pour arriver à ses fins, c'est une lutte de chaque instant, les hommes pour la plupart ne veulent pas de sa vision de la société. Mais les femmes aussi par leur conformisme ou leur passivité n'approuve pas sa démarche.
Chaque chose à sa place est l'adage de tous.
Bien sur il faut de la romance dans un film. Ici la relation entre Billy Jean King et sa coiffeuse Marilyn, permette aussi d'aborder l’homosexualité féminine dans une Amérique pas encore prête pour ça. Dans ce film le personnage le plus tolérant est le mari de Billy, qui va au delà de tous les préjugés de l'époque en soutenant son épouse jusqu'au bout.

Emma Stone est étonnante dans ce rôle. On l'apprécie dans des personnages colorés, mignons et propres.
Ici elle est déterminée, mais aussi torturée par son attirance pour Marilyn. Elle est au plus près de la vraie Billy Jean. Elle ne cherche pas à être la plus belle ou à briller, mais a personnifier au mieux une femme historique.
On l'a sent impliquée dans le film, elle vit le personnage dans ses tripes.

Steve Carell est ici dans un contre emploi. Il est souvent dans les mêmes emplois de benêt, de comique plus ou moins lourd.
Ici un rôle sérieux, il interprète un joueur macho qui fait le clown pour faire passer des idées rétrogrades et nauséabondes.
Il réussit très bien ce travail d’équilibriste. Il n'était pas évident de trouver le juste milieux et de faire passer des émotions, du rire et des idées en se faisant oublier derrière son rôle.
Bravo il a prouvé qu'il est un grand comédien.

Ce film est vraiment une bonne surprise.
Sous ses dehors de film de sport basé sur des faits réels, il vient nous jeter en pleine face un passé si peu révolu, que nos préjugés peuvent nous y replonger en un instant.
Le fond est là.
La forme est là.
Le divertissement est au rendez vous.
Que demander de plus ?
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L'ambiance seventies est bien restituée avec un soin tout particulier pour la reconstitution historique. Car c'est un film historique !
Le grain argentique d'origine est conservé.
La palette de couleur est utilisée au mieux pour donner ce coté vieillot qui ressort des documents de l'époque.

C'est comme si le film restituait les couleurs avec l'idée que l'on se fait d'elles plus qu'avec le soucis de la vérité pure.

L'image est belle mais avec un petit coté passé qui plonge le spectateur dans l'époque et l'action.
L'image est bien définie mais garde un léger voile, comme une photo passée.
On a l'impression de voir un reportage de l'époque restauré aux standards d'aujourd'hui.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Castillan
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Espagnol
Non
Non
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Italien
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Portugais
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Danois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Hollandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Le choix est ici immense. Pas moins de 9 versions !!

Le français en Dolby Digital 5.1 et en DTS 5.1. Mais pas de version HD comme souvent dans les Blu-ray destinés au marché international.
En V.O. on a le choix entre un Dolby Digital 5.1 et un DTS 7.1 Master Audio des familles.

Je passe sur les nombreuses autres versions.
Je préciserais juste que la version Portugaise est en fait Brésilienne.

Les deux version françaises sont bonnes, avec bien sur un meilleur rendu pour la version DTS. Cette version est bien sur plus dynamique que sa consœur Dolby Digital.
Elles se valent sur bien des points mais la dynamique prime en DTS.
La version française est très honorable. Les ambiances sont biens rendus les dialogues sont clairs. Si vous aimez les films en version française regardez le film et surtout ne comparez pas avec la V.O.

Je sais ne pas être objectif car fan inconditionnel des V.O.?
Mais quand même.
Ici le fait que nous comparions une V.F. normale avec une V.O. en son HD, plombe la version française qui est pourtant d’excellente qualité.
En changeant de version à la volée on se rend compte de la différence de dynamique, de la différence de spatialisation, de la différence de traitement des informations et de la différence d'utilisation des surrounds.
Entre autre.
Le son est plus clair et pourtant les graves se ressentent plus.
L'équilibre est sans conteste mieux travaillé. Là où cela pourrait saturé en V.F., en V.O. il reste une marge de sécurité tout en gardant plus de pêche.

Bref je suis de parti pris, mais je suis objectif malgré tout.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
1
L'entrée remarquée de  billy Jean.

Sans audio 1080P 2m17

Le tournage de la scène d'entrée des deux protagonistes du match dans le stade.
On voit les images du tournage, les différents plans de caméra, le résultat à l'écran.
Le travail de précision des réalisateurs est ici bien mis en valeur. Quel travail !
Les meilleurs effets spéciaux sont ceux que l'on ne voit pas.

2
Raviver la rivalité
Dolby Digital 2.0 48khz 1080P AVC 10m30
Un documentaire, plus qu'un making off.
Les implications historiques sont expliquées par les protagonistes. Les deux réalisateurs donnent leurs intentions et détaillent leurs choix.
On voit l'incroyable travail de reconstitution que représente un tel film. Comme je l'ai dit les meilleurs effets spéciaux sont ceux que l'on ne voit pas. Et ici le soin apporté aux costumes, aux accessoires, aux coupes de cheveux est sidérant. Le moindre détail est voulu, dans chaque plan se cache un objet, un journal, une madeleine de Proust à cherchée.
La rencontre entre Emma Stone et la vraie Bobby Jean est émouvante. Cette dernière témoigne plusieurs fois dans ce bonus.
Le film est replacer dans son contexte historique et les acteurs parlent de leur implication dans le film.
Des images d'époque permettent de comparer le film et la réalité.

3
Billy Jean King: avec ses propres mots

Dolby Digital 2.0 48khz 1080P AVC 10m30

La vraie Billy Jean se raconte.
Elle évoque ses souvenirs sur fond d'images d'archive et d'images du film. Quelle femme !

4
Galerie
26 Photos du tournage
22 photos des décors
A voir en diaporama ou à visualiser en manuel au choix.