Pacific Rim : UpRising

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
24/07/2018
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Thomas Tull, Guillermo Del Toro, Jon Jashni, Mary Parent, Femi Oguns, John Boyega et Cale Boyter
Scénaristes
Emily Carmichael,Kira Snyder, Steven S. Deknight, T.S. Nowlin et Derek Connolly
Compositeur
John Paesano
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
111
Support
Critique de Emmanuel Galais
Le conflit planétaire qui oppose les Kaiju, créatures extraterrestres, aux Jaegers, robots géants pilotés par des humains, n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité. Jake Pentecost, un jeune pilote de Jaeger prometteur dont le célèbre père a sacrifié sa vie pour sauver l’Humanité des monstrueux Kaiju a depuis abandonné son entraînement et s’est retrouvé pris dans l’engrenage du milieu criminel. Mais lorsqu’une menace, encore plus irrésistible que la précédente, se répand dans les villes et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori – qui guide une courageuse génération de pilotes ayant grandi dans l’ombre de la guerre. Alors qu’ils sont en quête de justice pour leurs camarades tombés au combat, leur unique espoir est de s’allier dans un soulèvement général contre la menace des Kaiju. Jake est rejoint par son rival, le talentueux pilote Lambert et par Amara, une hackeuse de Jaeger âgée de 15 ans, les héros du Corps de Défense du Pan Pacific devenant la seule famille qui lui reste. S’alliant pour devenir la plus grande force de défense que la Terre n’ait jamais connue, ils vont paver un chemin vers une extraordinaire nouvelle aventure.

Deuxième volet de l’adaptation de ce manga célèbres parmi les amateurs, « Pacific Rim : UpRising » fut accouché dans la douleur, d’abord annoncé pour Août 2017, mais son tournage prévu en 2015 fut mis en stand by par la société de production, le temps de trouver un réalisateur pour remplacer Guillermo Del Toro, soucieux de s’occuper de son film « La Forme de l’Eau » et surtout le temps de trouver un acteur principal qui fut trouvé en la personne de John Boyega, l’acteur de la nouvelle trilogie « Star Wars ».  Et alors que le premier volume sauva les meubles au box-office, le deuxième bu la tasse aux Etats-Unis mais fut repêché de justesse par l’international, il n’en demeure pas moins que cette suite remporta, au final presque 200 millions de Dollars de moins que le premier opus.

Autant dire que le premier film en tant que réalisateur au cinéma de Steven S. DeKnight, plus connu pour être l’homme derrière la série « Spartacus », n’est pas forcément en odeur de sainteté auprès des spectateurs et peut-être même des fans. Et pourtant ce n’est pas par manque de volonté, on sent que le réalisateur a voulu tout mettre dedans, mais seulement sa mise en scène manque terriblement d’inventivité et de signature. Ici, difficile de sentir renverser par une scène ou une autre tant tout semble avoir déjà été balisé par l’illustre réalisateur qui lança la licence avec un certain sens du visuel et de la dynamique. Avec « Pacific Rim : Uprising » le réalisateur manque de peu son objectif, notamment parce qu’il ne parvient pas à se détacher de ses grands frères et nous impose des scènes que l’on pourrait avoir déjà vu chez ses plus illustres prédécesseurs : J.J. Abrams (Star Wars 7), Steven Spielberg (La Guerre des Mondes) ou encore James Cameron (Terminator). 

Alors, bien sûr, le scénario ne vient rien arrangé à tout cela. D’abord parce que la trame est une sorte de faux copié collé, avec une guerre qui a pris fin dans le précédent épisode, des failles qui furent refermées et des monstres décimés par des humains, aidés de leurs « Jaegers ». Mais forcément, du coup, il y a une petite qui s’est fait sa propre machine en récoltant de la ferraille (cela vous rappelle quelque chose ? Moi aussi !), et puis ce méchant qui ne sait pas qu’il est méchant mais qui l’est quand même et qu’est ce qu’il va faire ce méchant ? Et bien il va vouloir rouvrir les failles pour anéantir le monde (Cela vous dit quelque chose, encore ? Oui ben moi aussi !). Ce sentiment de déjà vu pesant et ennuyeux n’est pas étranger à ceux qui auront vu le dernier « Jurassik World » qui transpire l’ennui et la redite, tout cela est signé de la même main : Derek Connolly. Il ne fut, bien sur pas le seul responsable, mais à vouloir à tout prix donner des suites à ce qui mériterait de n’être qu’un « One Shot », semble voué à l’échec.

En conclusion, « Pacific Rim : UpRising », ne parvient même pas à susciter la moindre excitation. On s’ennuie ferme, notamment parce que le film manque d’âme, d’originalité et d’inventivité et que le scénario semble décidé à ne pas soulever la moindre idée intéressante qui puisse rendre cette suite excitante. La distribution fait ce qu’elle peut pour susciter l’intérêt mais l’ensemble n’étant tout au plus que du niveau d’une petite série Z, autant dire qu’il ne reste plus grand-chose à la fin.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Tout en contraste en permanence, « Pacific Rim : Uprising » est avant tout un film qui fonctionne par ses ambiances et ses environnements. Si l’ensemble manque terriblement d’originalité et d’inventivité, du côté de l’image, nous sommes sur du haut niveau avec des couleurs parfaitement dosées qui viennent donner une texture si particulière au film. Les contrastes viennent rajouter de la profondeur à l’ensemble particulièrement dans les scènes nocturnes ou celles où les Jaegers et les Kaiju s’opposent. Les noirs sont très présents pour donner une véritable netteté à l’image.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master 5.1 se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les effets sonores dont l’importance est capitale pour donner un certain réalisme aux robots autant qu’aux monstres ainsi qu’à tous les environnements matériels et naturels. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus des dialogues ni se laisser dépasser.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section bonus nous plonge à sa manière dans l’univers du film et particulièrement dans les évolutions esthétiques et narratives de ce deuxième volet.

« Le Hall des Héros » est une visite virtuelle du hall dans lequel sont entreposés tous les Jaegers de la flotte. Une façon de montrer les évolutions des machines.

« Vers Uprising », Les scénaristes et le reste de l’équipe nous expliquent les évolutions qu’ils ont voulu donner à leur histoire et comment ils ont voulu garder une certaine ligne de logique et de continuité avec le précédent volume.

« Les dessous d’Uprising », un making of sobre et peut-être consensuel que ceux que nous avons l’habitude de voir dans les productions américaines, où tout le monde frise le génie.

« Devenir Cadet », un focus sur ces jeunes acteurs qui sont la signature de ce nouvel opus.

« Un méchant inattendu », mouais, on va dire qu’il est inattendu celui-là ! Mais dans tous les cas ce focus permet d’explorer la psyché de ce personnage déjà présent dans le précédent volume.

« La Génération suivante de Jaegers », un focus un peu redondant avec le premier bonus, mais qui cette fois-ci, plonge un peu plus dans l’aspect effets spéciaux.

« Je suis Scrapper », même chose que dans le précèdent volume, ce bonus est un focus sur la machine que s’est créé la jeune héroïne de ce deuxième volume.

« Voir Méga », les titres des bonus sont toujours un mystère de syntaxe, mais cette fois ci le focus nous parle des monstres et des combats qui les opposent aux humains avec leurs Jaegers.

« Le Secret de Shao », personnage central de ce nouvel opus, Shao n’en demeure pas moins un mystère pour ceux qui n’auraient pas vu le premier opus.

« Le Retour de Mako » focus que l’autre personnage féminin central du film.

Puis les Commentaires audio de l’équipe et des scènes coupées.