American Nightmare 4 : Les origines

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The First Purge
Genre
Pays
USA
Date de sortie
14/11/2018
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Andrew Form, Michael Bay, James DeMonaco, Bradley Fuller Sebastien Lemercier et Jason Blum
Scénaristes
James DeMonaco
Compositeur
Nathan Whitehead
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
98
Support
Critique de Emmanuel Galais
Pour faire passer le taux de criminalité en-dessous de 1% le reste de l’année, les « Nouveaux Pères Fondateurs » testent une théorie sociale qui permettrait d’évacuer la violence durant une nuit dans une ville isolée. Mais lorsque l’agressivité des tyrans rencontre la rage de communautés marginalisées, le phénomène va s’étendre au-delà des frontières de la ville test jusqu’à atteindre la nation entière.

Difficile à comprendre comment on peut vouloir passer un message en enfonçant le clou de toutes ces choses que la « fachosphère » qu’elle soit américaine ou mondiale ne cesse de vouloir nous faire croire. Il y a forcément un moment où une saga doit être en capacité de s’arrêter plutôt que de se perdre dans un discours qui va à l’inverse de ce qu’il voudrait dire. Et c’est le cas de « American Nightmare 4 » qui veut donc nous faire comprendre les dangers d’avoir élu un président tel que Trump (sans le citer, bien sûr !!!) à la tête d’une démocratie comme celle des Etats-Unis. Une équipe présidentielle qui se renomme : « les pères fondateurs » et veut redonner son éclat d’antan à l’Amérique. On comprend donc très vite que le choc de l’élection de Trump est bien ancré dans l’esprit du scénariste et créateur de la saga : James DeMonaco, mais son histoire sombre très (trop !) rapidement dans les caricatures d’usage en situant son action sur l’île de Staten Island à New-York dans un quartier comprenant une importante population Afro Américaine et rongée par le trafic de drogue.

Alors, nous l’entendons bien dans le making of, il peut s’agir d’une réalité entendue que les trafics et la violence gangrène une partie de cette île, mais est-il judicieux pour réaliser une métaphore des peurs entraînées par l’arrivée du nouveau président Américain d’appuyer le trait sur ses cibles préférées : Les pauvres et les minorités ? Difficile, du coup, d‘en extraire la moindre satisfaction, dans cette purée poisseuse pleine de clichées et de discours qui ne trouvent jamais réellement leur place. Ici, le Trafiquant de drogue devient le héros, et le gentil gamin commence plutôt mal. Tout y est trop gros et du coup manque de finesse. A commencer par ces personnages mal ciselés dont on ne comprend pas très bien ce qu’ils font là ! Et puis cette intrigue qui ne viendra jamais totalement nous surprendre. Une histoire qui tourne constamment en rond, il n’y a rien de pire pour un film de genre, il suffit de voir la série des Vendredi 13 pour s’en rendre compte, une saga qui ne cesse de ressortir les mêmes ficelles et enferme le spectateur dans une lassitude pesante.

Côté mise en scène, on frise le ridicule, avec des héros tous droits sortis de jeux vidéo, plus entraîné que le plus fort des marines, des méchants qui sont en fait gentil à côté de ceux qui doivent être gentils mais sont en fait très méchants. Nous l’aurons très vite compris, il n’y a pas grand-chose à sortir de cette nouvelle aventure d’« American Nightmare » et pour sa deuxième réalisation après « Burning Sands), Gerard McMurray semble devoir payer ses impôts pour s’obliger à accepter de filmer une histoire si peu inventive et si peu en phase avec les luttes de son pays. De la même manière, Jason Blum (The Visit), le grand maître des films d’horreur à petits budgets, supervise là la pire de ses productions ou tout du moins la plus pauvre en inventivité. De là à imaginer que tout cela n’ait pour objectif que de remplir les caisses, pourtant bien remplies, il n’y a qu’un pas à franchir que je m’empresserais de exécuter.

En conclusion, « American Nightmare 4 : Les Origines » n’est pas le film d’horreur révolutionnaire de l’année, très loin de là. Nous pourrions même imaginer qu’il signe plutôt les limites atteintes par la franchise. Le film manque totalement d’inspiration et se contredit dans les bases de son intrigue, pour fournir, au final, une œuvre brouillonne, sans objectif autre que celui de montrer des personnages entre-tuer. Et même de ce côté-là, le film a bien du mal à démarrer. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« American Nightmare 4 : Les origines » évolue dans un milieu assez sombre presque intemporel où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail du Directeur de la Photographie étant de créer une atmosphère sombre et pesante dans ce Staten Island livré aux hordes de psychopathes en tout genre, nous pouvons dire qu’il a réussi. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « American Nightmare 4 : Les origines », comme dans n’importe quel film d’horreur, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’en grande efficacité dans la mise en place des ambiances. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les bonus nous promettent un film (que nous avons déjà vu donc !) incroyable, presque révolutionnaire, le résultat est très loin de l’attente.

Des Scènes coupées et des documentaires autour des thèmes fondateurs de la saga :

« Une expérience radicale », le making of qui revient sur la genèse du film.

« Le chaos s'installe », une featurette sur la mise en scène des affrontements et autres accidents de voitures.

« Les masques d'American Nightmare 4 : les origines », forcément la marque de la saga.