Skyscraper
Date de sortie
17/11/2018
Producteurs
Rawson Marshall Thurber, Dwayne Johnson
Scénaristes
Rawson Marshall Thurber
Compositeur
Steve Jablonsky
Critique de
Guillaume Simon
L'histoire
Ancien membre de l'armée mis à une retraite forcée suite à une mission qui lui à coûté une jambe, Will Sawyer s'est reconverti dans la sécurité des gratte-ciels. A la recherche d'un nouveau contrat il se rend à Hong Kong pour rencontrer le propriétaire de l'édifice le plus haut au monde. Trahis par son meilleur ami, il est bientôt accusé d'avoir déclenché un incendie dans l'immeuble. Il n'a que quelques heures pour prouver son innocence et sauver sa famille.
Critique subjective
On avait connu Rawson Marshall Thurber plus inspiré. Après un début de carrière aux films à l'humour décalé voir gentillement provocateur (Dodgeball, Les Millers...) le voilà recyclé par la grande machine Hollywoodienne dans les films d'action bas-du-front à l'image de ce Skyscraper, véhicule taillé sur mesure pour son interprète principal, Dwayne Johnson. Mieux connu pour son nom de scène, The Rock, l'ancien catcheur dispose pourtant d'un large capital sympathie et d'un véritable sens de l'autodérision et du spectacle (il a été à bonne école), un élément qui ne suffit pas au film de se dépêtrer de l'ombre de ses modèles plus ou moins avoués (Die hard en tête, bien évidemment).
Ainsi on a un argument principal cousu de fil blanc où à peu près tous les clichés du genre vont passer à la moulinette, et ce n'est pas le trauma ou le handicap du héros qui y change quoi que ce soit. On se retrouve ainsi avec un actionner très basique et prévisible qui se contente de se raccrocher aux wagons actuels sans y apporter cohérence ou pertinence du propos (un rôle badass pour l'actrice principale, une drague évidente du marché chinois - à raison, le film y à cartonné) et seules une poignée de séquences spectaculaire (où il faut cependant oublier tout concept de vraisemblance) sauvent le film du vide intersidéral.
Aux côtés de la montagne Dwayne, on trouve une brochette de seconds couteaux qui ne sont là que pour combler le vide entre deux séquences à la gloire de l'ex-WWE à commencer par la revenante (au cinéma, sa carrière télévisuelle étant plutôt bien fournie) Neve Campbell, ainsi que Noah Taylor, sympathique acteur décidément pas assez utilisé. La réalisation, elle, est certes assez efficace pour que l'on ne s'endorme pas, mais totalement impersonnelle. Rawson Marshall Thurber a commencé sa carrière avec une vraie personnalité, que l'on aime ou pas, on attend à présent un sursaut qui permettrait de le retrouver. Aux dernières nouvelles, son projet suivant devrait être un thriller d'action mettant en scène... Dwayne Johnson. Pas sûr que ce soit pour tout de suite.
En conclusion
Skyscraper est un film d'action très basique et sans personnalité dédié à la gloire de sa star principale qui fait ici le service minimum. Sauvé par quelques séquence d'action malgré la platitude de la mise en scène, le film ne peut prétendre autre chose qu'être un divertissement du samedi soir, vite vu, vite oublié.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
S'il y a un point sur lequel le film est presque irréprochable, c'est bien sur le point de vue technique. L'image propose un rendu de grande qualité, tant dans les couleurs, le contraste ou la netteté. Une belle réussite.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Malgré une VF, comme très souvent, en-dessous de la VO, on a droit ici à un festival d'effets en tout genre, parfaitement mixés (surtout en VO, donc). Tellement tonitruant que ça en est un peu fatiguant à la longue !
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus :
40 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas grand chose à se mettre sous la dent ici mis à part une série de featurettes promo aussi courtes qu'avares en informations au point qu'il n'est même pas pertinent ou utile de les lister ici. Les reportages, d'une durée oscillant entre une et quatre minutes se concentrent tour à tour sur les personnages du film, ou un point du scénario. Comme sur ses précédents films, le réalisateur Rawson Marshall Thurber se montre en revanche assez intéressant sur l'exercice du commentaire audio.