Le film est présenté dans son ratio original 2.20:1 avec un scan réalisé depuis le négatif original 65 mm. Dans les notes, on découvre des informations écrites par Stuart Herriott, responsable de la restauration et qui mentionne que ce négatif est de de type sphérique, ce qui s’oppose au négatifs cinémascope anamorphique plus habituels. C’est bien ou ce n’est pas bien ? En fait, cela veut dire que par rapport au négatif 35mm utilisé sur les éditions précédentes et qui présentaient un ratio 2.2 70mm, il y a un tout petit moins d’information. A l’opposé avec le nouveau négatif 65mm l’image est un soupçon plus linéaire et les couleurs plus saturées, plus proches des textures originelles. A l’opposé certaines séquences peuvent apparaître désaturées, les masters précédents ayant soit disait créés une fausse saturation des éclairages.
Bon, cela était dit, il est vrai que ce master Ultra HD / 4K et d’une incroyable propreté, bénéficiant bien évidemment à la version Blu-ray si vous n’êtes pas équipé 4k. Les noires sont d’une profondeur inédite, tranchant et valorisant mieux les blancs immaculés et les couleurs vives propre aux années 70, en particulier pour le mobilier. L’image apparaît ultra détaillée, accompagnée d’un léger grain que l’on suppose d’origine. Le HDR doit très certainement participer à cette impression de très large dynamique visuelle et d’un éclat sans bavure des éclairages. A ce titre le final est d’une vivacité colorimétrique effarante.
L’achat de la version Ultra HD / 4K est donc requise pour les fans du film